Le basketball, un sport à découvrir
Basketball vendredi, 17 sept. 2004. 13:21 vendredi, 13 déc. 2024. 22:50
(Par Vincent Tougas, collaboration spéciale) - Je suis très fier de pouvoir collaborer avec le site de RDS. Jamais je n'aurais crû qu'un jour je partagerais ma passion pour le basket-ball à des lecteurs. Il est évident que ce sport commence à avoir de la notoriété au Canada anglais avec les Raptors de Toronto mais ici, au Québec, il tarde à se faire connaître. Une équipe à Montréal est à mon avis chose impossible pour la simple et bonne raison que le sport ici, en hiver, c'est le hockey.
Un de mes buts est de vous faire découvrir ce sport si vous ne le connaissez pas et j'irai dans les détails pour ceux qui s'y connaisse un peu parce qu'il est faux de dire qu'il n'y a pas d'amateurs de basket-ball au Québec. Le hockey professionnel est touché par le lock-out et peut-être certains se tourneront vers le basket-ball, ce qui serait une bonne alternative.
J'ai découvert le basket-ball de la NBA à mon jeune âge lorsque je voyais Michael Jordan dominer ce sport comme jamais un autre ne l'a fait auparavant. Il était unique, il volait sur le terrain tellement il sautait haut. Il a fait des Bulls une équipe gagnante et aussi une dynastie. C'est à ce moment que j'ai commencé à m'intéresser à ce sport dans le milieu des années 1990 lorsque Michael dominait encore son sport.
Plusieurs joueurs m'ont grandement impressionné au cours des dernières saisons mais jamais autant que Jordan. Peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir obtenu une moyenne de plus de 30 points par partie au cours d'une saison avec un pourcentage de lancer au-delà de 50%. Pour un garde, avoir un lancer sur deux en moyenne dans une saison est quelque chose de remarquable puisque peu de centres ( ils effectuent des lancers de plus près du panier) dans la NBA y arrivent.
La NBA est comparable à la LNH pour ce qui est de son format. 82 parties, 41 à domicile, 41 à l'étranger. 30 équipes évoluent cette année avec la nouvelle équipe les Bobcats de Charlotte. Elles sont divisées en 2 conférences de 15. Seize équipes participent aux séries éliminatoires, 8 dans l'est et 8 dans l'ouest. Cette année, la NBA sera maintenant divisée en 3 divisions tout comme au hockey et les trois premières équipes de chaque division termineront 1,2 et 3 respectivement dans leur conférence.
J'ai l'intention au cours des prochains textes de faire une analyse complète de la prochaine saison en retraçant les transactions effectuées au cours de l'été dans toutes les équipes et les différentes signatures de contrats aux agents libres.
Un autre de mes buts est de vous faire connaître les nouvelles vedettes de la NBA. Le basket-ball est un sport qui, comme le hockey, s'internationalise depuis quelques années. Avec la défaite des Américains en demi-finale lors du tournoi olympique face à l'équipe de l'Argentine, les Etats-Unis doivent se sentir comme le Canada lorsque l'U.R.S.S. est venu en Amérique montrer leur style de jeu au hockey dans les années 70. Les Américains n'ont qu'eux-mêmes à blâmer pour leur médaille de bronze puisque plusieurs joueurs vedettes ont refusé d'évoluer pour l'équipe nationale. L'équipe a été construite sur des restes et l'individualisme les a rattrapé.
Larry Brown est un excellent entraîneur et il a une fiche impressionnante dans la NBA mais le basket-ball international est différent de celui pratiqué en Amérique du Nord. Un style basé sur l'équipe avant tout et l'effort collectif. Un jeu rapide, des lancers de trois points, (ce qui a grandement manqué aux Américains) un jeu défensif sans bavure.
Les joueurs européens sont d'excellents lanceurs de l'extérieur et ils pratiquent cet aspect du jeu pendant de longues heures. C'est pourquoi il n'est pas surprenant de voir de nos jours des joueurs européens de sept pieds qui ont l'habilité de lancer des trois points à profusion. Ils ont emmené cet aspect du jeu dans la NBA. On n'a qu'à penser à Dirk Nowitzki des Mavericks, Predrag Stojakovic des Kings, Vladimir Radmanovic des Supersonics, Jiri Welsch des Celtics et plusieurs autres joueurs réservistes européens.
La NBA, par contre, avec son basket-ball universitaire se démarque grandement. Presque toutes les grandes universités américaines possèdent une équipe collégiale. Les parties sont diffusées sur le un réseau et il est facile de cibler des nouveaux joueurs aptes à faire le grand saut vers la NBA.
En Europe, il est plus difficile de faire sa marque. Il existe d'excellentes ligues mais aucune partie n'est télévisée ici. Les recruteurs voyagent mais il est plus difficile d'évaluer les joueurs talentueux et l'adaptation au style de jeu américain est souvent ardue. Le basket-ball collégial est souvent plus aimé que la NBA puisque les joueurs se défoncent beaucoup plus. Le talent est moindre, certes, mais la volonté de se faire voir par les recruteurs et peut-être un jour faire la NBA fait que les joueurs y mettent beaucoup de sueur sur le terrain. Le tournoi de fin d'année que l'on surnomme le March Madness est un tournoi réunissant les 65 meilleures équipes au pays et c'est un évènement fabuleux. Ceux qui performent bien durant ce tournoi ont de grandes chances de faire la NBA.
Un autre phénomène que l'on peut remarquer au courant des dernières années est l'arrivée des joueurs qui ont terminé leur secondaire et qui décident de faire le saut immédiatement dans la NBA. Il faut un talent exceptionnel pour pouvoir faire ce saut qui est énorme. Sélectionner un joueur qui provient du secondaire est un gros risque puisqu'il s'agit d'un joueur qui a à peine 18 ans et qui espère évoluer avec des vétérans.
LeBron James a été l'année dernière le premier choix au repêchage lui qui venait à peine de terminer son secondaire un mois auparavant. James est un phénomène rare, voire même un Michael Jordan dans le sang. Il a connu une saison recrue extraordinaire du côté des points par partie avec 20,6 mais a lancé à peine pour 40% avec une efficacité près de 30% au trois points ce qui est bas pour un garde. Il est encore tout jeune et il faut se rappeler que Michael Jordan avait l'expérience du collège. Imaginez ce que sera LeBron James juste dans 2 ans, peut-être alors je reverrai ce que j'ai vu de Michael Jordan, un joueur éblouissant qui faisait tout sur un terrain.
Au plaisir de pouvoir vous transmettre ma passion pour ce sport dans mes prochaines chroniques et un merci tout particulier à Pierre Trudel, Claude Mailhot, Ron Fournier de CKAC de m'avoir donné ma première chance dans le milieu et merci à RDS encore une fois.
Un de mes buts est de vous faire découvrir ce sport si vous ne le connaissez pas et j'irai dans les détails pour ceux qui s'y connaisse un peu parce qu'il est faux de dire qu'il n'y a pas d'amateurs de basket-ball au Québec. Le hockey professionnel est touché par le lock-out et peut-être certains se tourneront vers le basket-ball, ce qui serait une bonne alternative.
J'ai découvert le basket-ball de la NBA à mon jeune âge lorsque je voyais Michael Jordan dominer ce sport comme jamais un autre ne l'a fait auparavant. Il était unique, il volait sur le terrain tellement il sautait haut. Il a fait des Bulls une équipe gagnante et aussi une dynastie. C'est à ce moment que j'ai commencé à m'intéresser à ce sport dans le milieu des années 1990 lorsque Michael dominait encore son sport.
Plusieurs joueurs m'ont grandement impressionné au cours des dernières saisons mais jamais autant que Jordan. Peu de joueurs peuvent se vanter d'avoir obtenu une moyenne de plus de 30 points par partie au cours d'une saison avec un pourcentage de lancer au-delà de 50%. Pour un garde, avoir un lancer sur deux en moyenne dans une saison est quelque chose de remarquable puisque peu de centres ( ils effectuent des lancers de plus près du panier) dans la NBA y arrivent.
La NBA est comparable à la LNH pour ce qui est de son format. 82 parties, 41 à domicile, 41 à l'étranger. 30 équipes évoluent cette année avec la nouvelle équipe les Bobcats de Charlotte. Elles sont divisées en 2 conférences de 15. Seize équipes participent aux séries éliminatoires, 8 dans l'est et 8 dans l'ouest. Cette année, la NBA sera maintenant divisée en 3 divisions tout comme au hockey et les trois premières équipes de chaque division termineront 1,2 et 3 respectivement dans leur conférence.
J'ai l'intention au cours des prochains textes de faire une analyse complète de la prochaine saison en retraçant les transactions effectuées au cours de l'été dans toutes les équipes et les différentes signatures de contrats aux agents libres.
Un autre de mes buts est de vous faire connaître les nouvelles vedettes de la NBA. Le basket-ball est un sport qui, comme le hockey, s'internationalise depuis quelques années. Avec la défaite des Américains en demi-finale lors du tournoi olympique face à l'équipe de l'Argentine, les Etats-Unis doivent se sentir comme le Canada lorsque l'U.R.S.S. est venu en Amérique montrer leur style de jeu au hockey dans les années 70. Les Américains n'ont qu'eux-mêmes à blâmer pour leur médaille de bronze puisque plusieurs joueurs vedettes ont refusé d'évoluer pour l'équipe nationale. L'équipe a été construite sur des restes et l'individualisme les a rattrapé.
Larry Brown est un excellent entraîneur et il a une fiche impressionnante dans la NBA mais le basket-ball international est différent de celui pratiqué en Amérique du Nord. Un style basé sur l'équipe avant tout et l'effort collectif. Un jeu rapide, des lancers de trois points, (ce qui a grandement manqué aux Américains) un jeu défensif sans bavure.
Les joueurs européens sont d'excellents lanceurs de l'extérieur et ils pratiquent cet aspect du jeu pendant de longues heures. C'est pourquoi il n'est pas surprenant de voir de nos jours des joueurs européens de sept pieds qui ont l'habilité de lancer des trois points à profusion. Ils ont emmené cet aspect du jeu dans la NBA. On n'a qu'à penser à Dirk Nowitzki des Mavericks, Predrag Stojakovic des Kings, Vladimir Radmanovic des Supersonics, Jiri Welsch des Celtics et plusieurs autres joueurs réservistes européens.
La NBA, par contre, avec son basket-ball universitaire se démarque grandement. Presque toutes les grandes universités américaines possèdent une équipe collégiale. Les parties sont diffusées sur le un réseau et il est facile de cibler des nouveaux joueurs aptes à faire le grand saut vers la NBA.
En Europe, il est plus difficile de faire sa marque. Il existe d'excellentes ligues mais aucune partie n'est télévisée ici. Les recruteurs voyagent mais il est plus difficile d'évaluer les joueurs talentueux et l'adaptation au style de jeu américain est souvent ardue. Le basket-ball collégial est souvent plus aimé que la NBA puisque les joueurs se défoncent beaucoup plus. Le talent est moindre, certes, mais la volonté de se faire voir par les recruteurs et peut-être un jour faire la NBA fait que les joueurs y mettent beaucoup de sueur sur le terrain. Le tournoi de fin d'année que l'on surnomme le March Madness est un tournoi réunissant les 65 meilleures équipes au pays et c'est un évènement fabuleux. Ceux qui performent bien durant ce tournoi ont de grandes chances de faire la NBA.
Un autre phénomène que l'on peut remarquer au courant des dernières années est l'arrivée des joueurs qui ont terminé leur secondaire et qui décident de faire le saut immédiatement dans la NBA. Il faut un talent exceptionnel pour pouvoir faire ce saut qui est énorme. Sélectionner un joueur qui provient du secondaire est un gros risque puisqu'il s'agit d'un joueur qui a à peine 18 ans et qui espère évoluer avec des vétérans.
LeBron James a été l'année dernière le premier choix au repêchage lui qui venait à peine de terminer son secondaire un mois auparavant. James est un phénomène rare, voire même un Michael Jordan dans le sang. Il a connu une saison recrue extraordinaire du côté des points par partie avec 20,6 mais a lancé à peine pour 40% avec une efficacité près de 30% au trois points ce qui est bas pour un garde. Il est encore tout jeune et il faut se rappeler que Michael Jordan avait l'expérience du collège. Imaginez ce que sera LeBron James juste dans 2 ans, peut-être alors je reverrai ce que j'ai vu de Michael Jordan, un joueur éblouissant qui faisait tout sur un terrain.
Au plaisir de pouvoir vous transmettre ma passion pour ce sport dans mes prochaines chroniques et un merci tout particulier à Pierre Trudel, Claude Mailhot, Ron Fournier de CKAC de m'avoir donné ma première chance dans le milieu et merci à RDS encore une fois.