Le Heat de Miami est sur le déclin
Basketball dimanche, 9 déc. 2001. 21:03 samedi, 14 déc. 2024. 22:02
(PC) - Au printemps dernier, le Heat de Miami s'effondrait en trois matches consécutifs, humilié par Charlotte, lors du premier tour des séries éliminatoires. A la lumière des récentes performances de l'équipe, on peut se demander si cette Bérézina printanière était un signe précurseur du déclin. Avant mercredi, le Heat affichait un dossier de 2-14 et selon plusieurs, il forme la pire formation de la NBA. Plus atroce que les Bulls, plus pitoyable que les Grizzlies.
Et ce n'est pas l'arrivée de Jim Jackson qui va changer les choses.
La blessure de l'attaquant Brian Grant et la méforme d'Alonzo Mourning, qui ne semble pas tout à fait remis de la maladie rénale qui l'a tenu à l'écart du jeu pendant 69 matches en 2000-2001, n'expliquent pas tout.
Si l'autorité de l'entraîneur Pat Riley ne semble pas contestée, il en est autrement du président Riley Pat.
Il était sans doute normal que Riley fasse un ménage de l'équipe après la débandade du printemps. Il s'est débarrassé d'Anthony Mason, de Tim Hardaway, de Tim Bowens et de Dan Marjele. Toutefois, on ne peut pas dire qu'il les a remplacés par des jambes plus vigoureuses. Rod Strickland (35 ans) n'est pas un joueur sérieux tandis que Laphonso Ellis (31 ans) et Chris Gatling (34 ans) ne rajeunissent pas.
Plusieurs remettent aussi en question la décision d'accorder un contrat de 12 millions $US à Anthony Carter, qui, malgré ses 26 ans, manque encore de maturité pour diriger une attaque. Le garde n'a obtenu que 6,7 points par match depuis le début de la saison.
Malgré une exception de 3,3 millions $, Riley n'a pas une grande marge de manœuvre pour tenter d'améliorer le Heat à court terme, le propriétaire ne voulant pas payer la taxe imposée aux clubs dépassant le plafond salarial. Osera-t-il échanger Mourning ou même Eddie Jones pour rajeunir ses effectifs ou acquérir des choix de repêchage?
Riley arrive sans doute à la croisée des chemins. A-t-il l'énergie et la volonté pour procéder à la reconstruction complète d'une formation?
En bref
Michael Jordan a raté le match de mardi à cause d'une blessure au genou. L'entraîneur des Wizards, Doug Collins, a indiqué que Jordan pourrait s'absenter à quelques reprises au cours de la saison.
"Il ne jouera pas deux matches en autant de soirs. On devra sans doute choisir les matches qu'il disputera. J'aimerais le faire jouer environ huit minutes par quart ", a déclaré Collins.
*****
Les Celtics ont remporté leurs quatre rencontres disputées à l'étranger, la semaine dernière, grâce, entre autres, au brio de Paul Pierce, élu joueur par excellence dans l'Association de l'Est. Celui-ci a obtenu 29 points par match, en marquant 49 lors de la victoire de 105-98 contre New Jersey.
Dans l'Ouest, le titre a été décerné à Stephon Marbury des Suns de Phoenix, qui, comme Pierce, a aidé son club à remporter ses quatre matches. L'ancien des Nets a inscrit 21,5 points et 8,3 passes décisives par rencontre.
*****
Surprise! Les Grizzlies de Memphis ont enfin grogné fort, remportant trois de leurs quatre matches, la semaine dernière. Ils ont inscrit à leur tableau de chasse Sacramento, Houston et Philadelphie. Jason Williams a été un des grands artisans de cette rare série de succès, marquant 39 points contre les 76ers.
*****
C'est le monde à l'envers. Si les Grizzlies savourent un peu de succès, les Bucks de Milwaukee peinent à l'ouvrage. Mardi, ils ont subi un cinquième revers d'affilée, s'inclinant par 71-85 contre New York. Le trio Allen-Cassell-Thomas a obtenu une moyenne d'efficacité de seulement ,255 au cours de la rencontre.
"C'est incroyable comment de bons joueurs peuvent être si fragiles, a déclaré l'entraîneur George Karl, mardi. Ce club évite de peine et de misère le désastre depuis trois ans. C'est peut-être dans le caractère des joueurs."
*****
Les Rockets de Houston en arrachent eux aussi. La troupe texane a subi une septième défaite d'affilée, mardi, s'écrasant lamentablement par 75-103 contre les Bulls de Chicago, qui ne représentent tout de même pas une des puissances du circuit.
"Quatre matches en cinq soirs, nous sommes physiquement et mentalement vidés, a expliqué l'entraîneur Ruby Tomjanovich. Les gars ont tout tenté mais rien ne semblait fonctionner pour eux."
Et ce n'est pas l'arrivée de Jim Jackson qui va changer les choses.
La blessure de l'attaquant Brian Grant et la méforme d'Alonzo Mourning, qui ne semble pas tout à fait remis de la maladie rénale qui l'a tenu à l'écart du jeu pendant 69 matches en 2000-2001, n'expliquent pas tout.
Si l'autorité de l'entraîneur Pat Riley ne semble pas contestée, il en est autrement du président Riley Pat.
Il était sans doute normal que Riley fasse un ménage de l'équipe après la débandade du printemps. Il s'est débarrassé d'Anthony Mason, de Tim Hardaway, de Tim Bowens et de Dan Marjele. Toutefois, on ne peut pas dire qu'il les a remplacés par des jambes plus vigoureuses. Rod Strickland (35 ans) n'est pas un joueur sérieux tandis que Laphonso Ellis (31 ans) et Chris Gatling (34 ans) ne rajeunissent pas.
Plusieurs remettent aussi en question la décision d'accorder un contrat de 12 millions $US à Anthony Carter, qui, malgré ses 26 ans, manque encore de maturité pour diriger une attaque. Le garde n'a obtenu que 6,7 points par match depuis le début de la saison.
Malgré une exception de 3,3 millions $, Riley n'a pas une grande marge de manœuvre pour tenter d'améliorer le Heat à court terme, le propriétaire ne voulant pas payer la taxe imposée aux clubs dépassant le plafond salarial. Osera-t-il échanger Mourning ou même Eddie Jones pour rajeunir ses effectifs ou acquérir des choix de repêchage?
Riley arrive sans doute à la croisée des chemins. A-t-il l'énergie et la volonté pour procéder à la reconstruction complète d'une formation?
En bref
Michael Jordan a raté le match de mardi à cause d'une blessure au genou. L'entraîneur des Wizards, Doug Collins, a indiqué que Jordan pourrait s'absenter à quelques reprises au cours de la saison.
"Il ne jouera pas deux matches en autant de soirs. On devra sans doute choisir les matches qu'il disputera. J'aimerais le faire jouer environ huit minutes par quart ", a déclaré Collins.
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Les Celtics ont remporté leurs quatre rencontres disputées à l'étranger, la semaine dernière, grâce, entre autres, au brio de Paul Pierce, élu joueur par excellence dans l'Association de l'Est. Celui-ci a obtenu 29 points par match, en marquant 49 lors de la victoire de 105-98 contre New Jersey.
Dans l'Ouest, le titre a été décerné à Stephon Marbury des Suns de Phoenix, qui, comme Pierce, a aidé son club à remporter ses quatre matches. L'ancien des Nets a inscrit 21,5 points et 8,3 passes décisives par rencontre.
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Surprise! Les Grizzlies de Memphis ont enfin grogné fort, remportant trois de leurs quatre matches, la semaine dernière. Ils ont inscrit à leur tableau de chasse Sacramento, Houston et Philadelphie. Jason Williams a été un des grands artisans de cette rare série de succès, marquant 39 points contre les 76ers.
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C'est le monde à l'envers. Si les Grizzlies savourent un peu de succès, les Bucks de Milwaukee peinent à l'ouvrage. Mardi, ils ont subi un cinquième revers d'affilée, s'inclinant par 71-85 contre New York. Le trio Allen-Cassell-Thomas a obtenu une moyenne d'efficacité de seulement ,255 au cours de la rencontre.
"C'est incroyable comment de bons joueurs peuvent être si fragiles, a déclaré l'entraîneur George Karl, mardi. Ce club évite de peine et de misère le désastre depuis trois ans. C'est peut-être dans le caractère des joueurs."
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Les Rockets de Houston en arrachent eux aussi. La troupe texane a subi une septième défaite d'affilée, mardi, s'écrasant lamentablement par 75-103 contre les Bulls de Chicago, qui ne représentent tout de même pas une des puissances du circuit.
"Quatre matches en cinq soirs, nous sommes physiquement et mentalement vidés, a expliqué l'entraîneur Ruby Tomjanovich. Les gars ont tout tenté mais rien ne semblait fonctionner pour eux."