Le monde attaque la NBA
Basketball lundi, 30 oct. 2006. 11:40 vendredi, 13 déc. 2024. 23:58
LOS ANGELES (AFP) - Les États-Unis, dont l'équipe nationale ne plane plus dorénavant au-dessus du basketball mondial, doivent aussi subir une "invasion" de plus en plus féroce du reste du monde dans la NBA dont la saison se mettra en branle mardi.
"World attack !" Tel pourrait être le slogan pour l'ouverture de cette nouvelle saison tant le nombre d'étrangers à fouler les terrains de NBA est en pleine croissance quantitativement et qualitativement.
Et pour la première fois de leur histoire, les Français ont un vrai rôle dans cette invasion avec 7 éléments, aux objectifs tout aussi différents qu'excitants, à l'image de Tony Parker en quête d'une 3e titre (San Antonio), de Boris Diaw qui doit confirmer sa superbe saison dernière (Phoenix), ou des nouveaux Michaël Gélabale (Seattle) et Yakhouba Diawara (Denver), qui ont tout à gagner.
Meilleur joueur de la saison passée ? Le Canadien Steve Nash. La meilleure progression ? Le Français Boris Diaw. Le premier choix au repêchage? L'Italien Andrea Bargnani. L'année précédente ? L'Australien Andrew Bogut.
Ajoutez à cela les étoiles confirmées que sont Tony Parker, l'Allemand Dirk Nowitzki, le Chinois Yao Ming ou l'Argentin Manu Ginobili.
Et ce n'est d'ailleurs pas sans raison que la NBA a envoyé cet été un bataillon d'équipes sur le Vieux continent.
Vedette américaine
Bref, la nouvelle saison devrait voir la colonie des 86 joueurs de l'an passé en provenance d'autres pays se gonfler encore un peu.
"Les équipes n'hésitent pas à prendre des Européens. Et comme avant il n'y avait que des Américains, les retraités américains sont progressivement remplacés par les meilleurs. D'où qu'ils viennent", explique ainsi Diaw, qui va être l'un des fers-de-lance des Phoenix Suns.
Mais attention, les forces américains ont aussi du mordant.
Sur le plan individuel, les vraies vedettes NBA sont bien américaines: Kobe Bryant, Dwyane Wade, Shaquille O'Neal, LeBron James, Carmelo Anthony.
Sur le plan collectif ensuite. Miami, champion pour la première fois de son histoire en juin, est une formation estampillée "US boys".
Avec ses vétérans Shaquille O'Neal (34 ans) et Gary Payton (38), et Dwyane Wade, élu meilleur joueur de la finale 2006, le Heat sera encore à la lutte pour le titre.
C'est d'ailleurs à l'Est que la résistance à l'invasion est la plus efficace, avec des formations essentiellement "américaines": Detroit, qui se doit de réagir après son échec en phase finale 2006, New Jersey, Cleveland et son prodige LeBron James, Chicago renforcé par Ben Wallace, l'ex gros bras de Detroit.
Aucun transfert majeur
À l'Ouest, l'internationalisation de la NBA promet une compétition encore plus indécise.
L'équipe attendue est évidemment Dallas.
Finaliste NBA en juin face à Miami, les Mavericks seront encore redoutables avec leur leader Nowitzki, d'autant qu'à l'instar de toutes les équipes, aucun transfert majeur n'a eu lieu dans l'effectif guidé par Avery Johnson.
Pour les Spurs et Tony Parker, qui sont dans la même division que Dallas, l'objectif est de récupérer le titre suprême, remporté en 2003 et 2005, mais abandonné l'an passé avec une élimination en demi-finales de Conférence.
Sans oublier Phoenix, qui devrait être toujours aussi spectaculaire et efficace, avec Nash, Diaw et les autres gâchettes, Raja Bell ou le Brésilien Leandro Barbosa.
"World attack !" Tel pourrait être le slogan pour l'ouverture de cette nouvelle saison tant le nombre d'étrangers à fouler les terrains de NBA est en pleine croissance quantitativement et qualitativement.
Et pour la première fois de leur histoire, les Français ont un vrai rôle dans cette invasion avec 7 éléments, aux objectifs tout aussi différents qu'excitants, à l'image de Tony Parker en quête d'une 3e titre (San Antonio), de Boris Diaw qui doit confirmer sa superbe saison dernière (Phoenix), ou des nouveaux Michaël Gélabale (Seattle) et Yakhouba Diawara (Denver), qui ont tout à gagner.
Meilleur joueur de la saison passée ? Le Canadien Steve Nash. La meilleure progression ? Le Français Boris Diaw. Le premier choix au repêchage? L'Italien Andrea Bargnani. L'année précédente ? L'Australien Andrew Bogut.
Ajoutez à cela les étoiles confirmées que sont Tony Parker, l'Allemand Dirk Nowitzki, le Chinois Yao Ming ou l'Argentin Manu Ginobili.
Et ce n'est d'ailleurs pas sans raison que la NBA a envoyé cet été un bataillon d'équipes sur le Vieux continent.
Vedette américaine
Bref, la nouvelle saison devrait voir la colonie des 86 joueurs de l'an passé en provenance d'autres pays se gonfler encore un peu.
"Les équipes n'hésitent pas à prendre des Européens. Et comme avant il n'y avait que des Américains, les retraités américains sont progressivement remplacés par les meilleurs. D'où qu'ils viennent", explique ainsi Diaw, qui va être l'un des fers-de-lance des Phoenix Suns.
Mais attention, les forces américains ont aussi du mordant.
Sur le plan individuel, les vraies vedettes NBA sont bien américaines: Kobe Bryant, Dwyane Wade, Shaquille O'Neal, LeBron James, Carmelo Anthony.
Sur le plan collectif ensuite. Miami, champion pour la première fois de son histoire en juin, est une formation estampillée "US boys".
Avec ses vétérans Shaquille O'Neal (34 ans) et Gary Payton (38), et Dwyane Wade, élu meilleur joueur de la finale 2006, le Heat sera encore à la lutte pour le titre.
C'est d'ailleurs à l'Est que la résistance à l'invasion est la plus efficace, avec des formations essentiellement "américaines": Detroit, qui se doit de réagir après son échec en phase finale 2006, New Jersey, Cleveland et son prodige LeBron James, Chicago renforcé par Ben Wallace, l'ex gros bras de Detroit.
Aucun transfert majeur
À l'Ouest, l'internationalisation de la NBA promet une compétition encore plus indécise.
L'équipe attendue est évidemment Dallas.
Finaliste NBA en juin face à Miami, les Mavericks seront encore redoutables avec leur leader Nowitzki, d'autant qu'à l'instar de toutes les équipes, aucun transfert majeur n'a eu lieu dans l'effectif guidé par Avery Johnson.
Pour les Spurs et Tony Parker, qui sont dans la même division que Dallas, l'objectif est de récupérer le titre suprême, remporté en 2003 et 2005, mais abandonné l'an passé avec une élimination en demi-finales de Conférence.
Sans oublier Phoenix, qui devrait être toujours aussi spectaculaire et efficace, avec Nash, Diaw et les autres gâchettes, Raja Bell ou le Brésilien Leandro Barbosa.