Le statisticien des 76ers a vu beaucoup d'étoiles!
Basketball vendredi, 9 févr. 2001. 15:47 samedi, 14 déc. 2024. 19:42
(RDS) - Ce weekend, Harvey Pollack prendra le train pour se rendre au match des étoiles de la NBA à Washington, de la même manière qu'en 1951 à Boston. Des étoiles, Pollack en a vu plusieurs au cours des ans. Statisticien des 76ers de Philadelphie et employé de la NBA depuis ses débuts en 1946, Pollack, 78 ans, n'a à peu près jamais raté un rendez-vous à la classique qui regroupe les plus grands.
Le premier match des étoiles dont Pollack a assisté était à Boston, où le propriétaire des Celtics Walter Brown avait permis à la ligue d'utiliser gratuitement l'amphithéâtre. Pollack était aussi au Madison Square Garden en 1954, lorsque Bob Cousy a marqué 10 points en prolongation lorsque le match était disputé pour la première fois devant une salle comble.
Il était responsable de la rencontre en 1960 où une recrue du nom de Wilt Chamberlain a marqué 23 points en plus de capter 25 rebonds au Convention Center de Philadelphie. Il a assisté au match de 1964 lorsque les joueurs, menés par Oscar Robertson, ont menacé de boycotter la classique si la ligue ne reconnaissait pas leur syndicat. Le matin du match, Walter Kennedy, le président de la NBA, avait finalement cédé.
Pollack a vu Jerry West marquer lors de la dernière seconde pour donner la victoire à l'Ouest à Los Angeles en 1972; il a vu Julius Erving perdre face à Larry Nance lors du premier concours de dunks en 1984; il a vu Magic Johnson réussir un tir de trois points avec 16 secondes à faire à Orlando en 1992 pour sceller l'issue de la rencontre.
Il a aussi assisté au match des étoiles le plus offensif de l'histoire, lorsque l'Ouest l'a emporté 154-149 à Seattle en 1987. Il ne peut toutefois pas se souvenir s'il était à la classique avec le plus bas pointage, alors que l'Ouest avait gagné 79-75 à Fort Wayne en 1953.
"Il faut comprendre que j'ai vu beaucoup de matchs de basketball dans ma vie", a mentionné Pollack, qui passe ses soirées d'hiver à assister aux matchs collégiaux du Big Five de Philadelphie lorsque les Sixers n'évoluent pas à domicile.
Pollack a vu la confrontation George Mikan-Joe Fulks lors du tout premier match; il a aussi vu Vince Carter soulever la foule l'année dernière avec ses dunks spectaculaires. "Pour moi, les trois meilleures rencontres ont été celles de 1960, 1970 et 1976, parce que j'ai été directement impliqué dans l'organisation", a mentionné Pollack.
La NBA a suivi les traces du baseball majeur en décidé de mettre sur pied la tenue d'un match des étoiles. La première rencontre a eu lieu le 2 mars 1951, alors que Ed Macauley, des Celtics, avait marqué 20 points en plus de capter six rebonds pour être nommé le joueur par excellence. Pollack croit que la palme aurait dû revenir à Dolph Schayes, qui avait marqué 15 points en plus de capter 14 rebonds.
"Nous avions donné un vote à chacun des journalistes sur place et comme la ligue en était encore à ses premiers balbutiements, la plupart des journalistes venaient de Boston, et Schayes s'est fait voler", a mentionné Pollack.
Pollack a affirmé avoir vu plusieurs autres anomalies dans les résultats du vote au cours des années ultérieures. En 1957, à Boston, Cousy a remporté le titre de joueur par excellence en ne marquant que 10 points. En 1965, Jerry Lucas - 25 points et 12 rebonds - malgré la bonne tenue de Robertson - 28 points, huit rebonds, six passes.
La saison suivante, Adrian Smith, des Royals de Cincinnati, a mérité la palme alors que la rencontre se déroulait à...Cincinnati. "Il a été le dernier joueur à avoir été sélectionné sur l'équipe et le dernier joueur à embarquer sur le terrain, et les journalistes locaux lui ont donné le titrre de joueur par excellence", a précisé Pollack.
Le premier match des étoiles dont Pollack a assisté était à Boston, où le propriétaire des Celtics Walter Brown avait permis à la ligue d'utiliser gratuitement l'amphithéâtre. Pollack était aussi au Madison Square Garden en 1954, lorsque Bob Cousy a marqué 10 points en prolongation lorsque le match était disputé pour la première fois devant une salle comble.
Il était responsable de la rencontre en 1960 où une recrue du nom de Wilt Chamberlain a marqué 23 points en plus de capter 25 rebonds au Convention Center de Philadelphie. Il a assisté au match de 1964 lorsque les joueurs, menés par Oscar Robertson, ont menacé de boycotter la classique si la ligue ne reconnaissait pas leur syndicat. Le matin du match, Walter Kennedy, le président de la NBA, avait finalement cédé.
Pollack a vu Jerry West marquer lors de la dernière seconde pour donner la victoire à l'Ouest à Los Angeles en 1972; il a vu Julius Erving perdre face à Larry Nance lors du premier concours de dunks en 1984; il a vu Magic Johnson réussir un tir de trois points avec 16 secondes à faire à Orlando en 1992 pour sceller l'issue de la rencontre.
Il a aussi assisté au match des étoiles le plus offensif de l'histoire, lorsque l'Ouest l'a emporté 154-149 à Seattle en 1987. Il ne peut toutefois pas se souvenir s'il était à la classique avec le plus bas pointage, alors que l'Ouest avait gagné 79-75 à Fort Wayne en 1953.
"Il faut comprendre que j'ai vu beaucoup de matchs de basketball dans ma vie", a mentionné Pollack, qui passe ses soirées d'hiver à assister aux matchs collégiaux du Big Five de Philadelphie lorsque les Sixers n'évoluent pas à domicile.
Pollack a vu la confrontation George Mikan-Joe Fulks lors du tout premier match; il a aussi vu Vince Carter soulever la foule l'année dernière avec ses dunks spectaculaires. "Pour moi, les trois meilleures rencontres ont été celles de 1960, 1970 et 1976, parce que j'ai été directement impliqué dans l'organisation", a mentionné Pollack.
La NBA a suivi les traces du baseball majeur en décidé de mettre sur pied la tenue d'un match des étoiles. La première rencontre a eu lieu le 2 mars 1951, alors que Ed Macauley, des Celtics, avait marqué 20 points en plus de capter six rebonds pour être nommé le joueur par excellence. Pollack croit que la palme aurait dû revenir à Dolph Schayes, qui avait marqué 15 points en plus de capter 14 rebonds.
"Nous avions donné un vote à chacun des journalistes sur place et comme la ligue en était encore à ses premiers balbutiements, la plupart des journalistes venaient de Boston, et Schayes s'est fait voler", a mentionné Pollack.
Pollack a affirmé avoir vu plusieurs autres anomalies dans les résultats du vote au cours des années ultérieures. En 1957, à Boston, Cousy a remporté le titre de joueur par excellence en ne marquant que 10 points. En 1965, Jerry Lucas - 25 points et 12 rebonds - malgré la bonne tenue de Robertson - 28 points, huit rebonds, six passes.
La saison suivante, Adrian Smith, des Royals de Cincinnati, a mérité la palme alors que la rencontre se déroulait à...Cincinnati. "Il a été le dernier joueur à avoir été sélectionné sur l'équipe et le dernier joueur à embarquer sur le terrain, et les journalistes locaux lui ont donné le titrre de joueur par excellence", a précisé Pollack.