Les Lakers ont enfin trouvé la combinaison gagnante
Basketball vendredi, 22 sept. 2000. 15:38 dimanche, 15 déc. 2024. 10:41
(PC) - Le centre Shaquille O'Neal a prouvé qu'il était digne des Wilt Chamberlain et des Kareem Abdul-Jabbar en menant les Lakers de Los Angeles à la conquête du championnat de la NBA.
O'Neal n'a pas du tout volé son titre de joueur par excellence de la finale. Il a dominé des deux côtés du terrain. Il a donné le ton à la série en marquant 40 points ou plus lors des deux premiers matches, permettant aux Lakers de s'emparer d'une avance de 2-0.
Il a conclu la finale en beauté en inscrivant 41 points, unissant ses efforts à ceux de Kobe Bryant pour jeter le désarroi au sein de la troupe de Larry Bird.
O'Neal s'est moqué des différentes stratégies utilisées à ses dépens. Il s'est ri de la surveillance de Rik Smits. Il a fait fi de la double et parfois triple couverture à son endroit, ce qui permettait à ses coéquipiers de se libérer et de lancer aisément vers le panier. Même le "Hack-a-Shaq" - i.e. la stratégie consistant à commettre des fautes contre O'Neal pour le contraindre à tenter des lancers-francs, sa principale faiblesse - ne l'a pas ralenti.
Il ne faudrait toutefois pas oublier son travail en territoire défensif. Sa seule présence est intimidante. Dominant sous son panier, il a révélé l'aspect uni-dimensionnel de l'attaque des Pacers, une équipe qui aime lancer de loin. Quand les Pacers convertissaient en points, environ 50 pour cent de leurs lancers, ils pouvaient prétendre à la victoire. Mais si le taux de succès tombait sous les 45 pour cent, il leur devenait difficile d'ajouter des points à cause de "Shaq" qui captait les retours.
O'Neal n'était pas seul au sein des Lakers. Il y avait bien sûr Bryant, souvent brillant, parfois médiocre. Il y avait Glen Rice, dont la précision d'au-delà de la ligne des trois points a été un facteur important de la victoire des Lakers lors du deuxième match. Il y avait Ron Harper, incisif lors des premiers matches. Il y avait les suppléants, Rick Fox, Bryan Shaw et Robert Horry, qui ont eux aussi grandement contribué à la conquête du titre.
Il y avait surtout Phil Jackson, celui que O'Neal a qualifié de "véritable entraîneur par excellence de la NBA".
Jackson a imposé sa philosophie collectiviste à une bande de joueurs plutôt reconnus pour leur individualisme par les années passées. Il a axé son attaque sur la vitesse, prenant le pari (gagné) que cette stratégie permettrait à O'Neal de se démarquer plus facilement. En défense, la pression exercée sur les redoutables francs-tireurs des Pacers, au début de la finale, a rapporté des dividendes. Mais, par-dessus tout, Jackson a imposé son calme.
L'entraîneur des Lakers n'en était pas à ses premiers faits d'armes. Il était parvenu à mêler les ingrédients Michael Jordan, Scottie Pippen, Dennis Rodman, Tony Kukoc et autres pour transformer les Bulls de Chicago en dysnatie. Il a prouvé qu'il n'avait pas perdu la main dans l'art de créer une recette gagnante.
O'Neal n'a pas du tout volé son titre de joueur par excellence de la finale. Il a dominé des deux côtés du terrain. Il a donné le ton à la série en marquant 40 points ou plus lors des deux premiers matches, permettant aux Lakers de s'emparer d'une avance de 2-0.
Il a conclu la finale en beauté en inscrivant 41 points, unissant ses efforts à ceux de Kobe Bryant pour jeter le désarroi au sein de la troupe de Larry Bird.
O'Neal s'est moqué des différentes stratégies utilisées à ses dépens. Il s'est ri de la surveillance de Rik Smits. Il a fait fi de la double et parfois triple couverture à son endroit, ce qui permettait à ses coéquipiers de se libérer et de lancer aisément vers le panier. Même le "Hack-a-Shaq" - i.e. la stratégie consistant à commettre des fautes contre O'Neal pour le contraindre à tenter des lancers-francs, sa principale faiblesse - ne l'a pas ralenti.
Il ne faudrait toutefois pas oublier son travail en territoire défensif. Sa seule présence est intimidante. Dominant sous son panier, il a révélé l'aspect uni-dimensionnel de l'attaque des Pacers, une équipe qui aime lancer de loin. Quand les Pacers convertissaient en points, environ 50 pour cent de leurs lancers, ils pouvaient prétendre à la victoire. Mais si le taux de succès tombait sous les 45 pour cent, il leur devenait difficile d'ajouter des points à cause de "Shaq" qui captait les retours.
O'Neal n'était pas seul au sein des Lakers. Il y avait bien sûr Bryant, souvent brillant, parfois médiocre. Il y avait Glen Rice, dont la précision d'au-delà de la ligne des trois points a été un facteur important de la victoire des Lakers lors du deuxième match. Il y avait Ron Harper, incisif lors des premiers matches. Il y avait les suppléants, Rick Fox, Bryan Shaw et Robert Horry, qui ont eux aussi grandement contribué à la conquête du titre.
Il y avait surtout Phil Jackson, celui que O'Neal a qualifié de "véritable entraîneur par excellence de la NBA".
Jackson a imposé sa philosophie collectiviste à une bande de joueurs plutôt reconnus pour leur individualisme par les années passées. Il a axé son attaque sur la vitesse, prenant le pari (gagné) que cette stratégie permettrait à O'Neal de se démarquer plus facilement. En défense, la pression exercée sur les redoutables francs-tireurs des Pacers, au début de la finale, a rapporté des dividendes. Mais, par-dessus tout, Jackson a imposé son calme.
L'entraîneur des Lakers n'en était pas à ses premiers faits d'armes. Il était parvenu à mêler les ingrédients Michael Jordan, Scottie Pippen, Dennis Rodman, Tony Kukoc et autres pour transformer les Bulls de Chicago en dysnatie. Il a prouvé qu'il n'avait pas perdu la main dans l'art de créer une recette gagnante.