NBA : un 7e match qui promet
Basketball mercredi, 16 juin 2010. 11:59 jeudi, 12 déc. 2024. 23:49
PARIS - Les Lakers Los Angeles ont les cartes en main jeudi à domicile face aux Celtics Boston lors du septième match d'une finale NBA aussi disputée que passionnante.
Impossible de rêver plus belle conclusion que ce match au couteau, à la vie et à la mort, sans retour possible, entre les deux équipes les plus mythiques de la planète, vainqueurs de 32 titres (15 pour LA, 17 pour Boston).
Ce sera seulement la deuxième fois au cours des seize dernières années que la série finale devra aller jusqu'au bout des sept matches.
Jeudi au Staples Center, ce sera l'heure des braves. Celle de l'estocade pour les Celtics qui voudront refaire le coup de 2008 lorsqu'ils ont décroché la bague en ridiculisant Los Angeles (131-92) au match six. Celle de la revanche pour les Lakers qui voudront effacer cet épisode que leur victoire facile sur Orlando lors de la finale 2009 n'a pas complètement occulté.
L'histoire parle pour les Celtics. Dans la longue et belle histoire de leur rivalité avec les Lakers, ils ont remporté les quatre précédents "Match sept" dans une finale NBA, dont une fois à Los Angeles.
Mais la dynamique actuelle penche plutôt du côté des Lakers qui, après avoir réduit leur adversaire au silence mardi (89-67), veulent remporter pour la première fois deux matches de suite dans cette série, au meilleur moment.
À leur domicile, sous les yeux de l'éternel Jack Nicholson, les Lakers n'ont perdu qu'un match sur onze en séries cette année, contre Boston.
Rivers: "Ce sera électrique"
Les Celtics devront probablement faire sans Kendrick Perkins, touché au genou, alors qu'en face Pau Gasol a très envie de faire définitivement les mauvaises langues qui l'accusaient d'être trop mou il y a deux ans.
L'Espagnol pourra certainement compter sur Kobe Bryant qui vise une cinquième bague personnelle lors de son premier septième match d'une finale NBA, une perspective qui fait trépigner d'impatience ce tueur de sang-froid.
"On a l'habitude de ces situations, on sait ce qu'on a à faire, je connais l'enjeu, mais juste un match qu'il faut gagner", lance Bryant qui appelle ses coéquipiers à produire le même effort en défense que mardi.
Chez les Celtics, on compte sur le "Big Three" pour continuer à faire pleurer l'ennemi juré. Ce sera peut-être la dernière occasion pour Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett, parfois bousculés dans cette finale très engagée.
"On est très confiants, souligne Pierce, nous savons qu'il faudra être plus durs et je vous promets que jeudi on ne parlera plus d'un quelconque manque d'énergie de notre part."
Les deux entraîneurs sont d'accord. "Ce sera électrique", dit le timonier des Celtics, Doc Rivers. "La tension est maximale", abonde son homologue des Lakers, Phil Jackson qui a beau avoir déjà gagné dix titres NBA mais n'a encore jamais coaché un septième match en finale.
"Ce sera celui qui mettra le plus d'intensité, de passion dans son jeu qui l'emportera", tranche Jackson. A la veille du grand combat, difficile de trouver l'intrus.
Impossible de rêver plus belle conclusion que ce match au couteau, à la vie et à la mort, sans retour possible, entre les deux équipes les plus mythiques de la planète, vainqueurs de 32 titres (15 pour LA, 17 pour Boston).
Ce sera seulement la deuxième fois au cours des seize dernières années que la série finale devra aller jusqu'au bout des sept matches.
Jeudi au Staples Center, ce sera l'heure des braves. Celle de l'estocade pour les Celtics qui voudront refaire le coup de 2008 lorsqu'ils ont décroché la bague en ridiculisant Los Angeles (131-92) au match six. Celle de la revanche pour les Lakers qui voudront effacer cet épisode que leur victoire facile sur Orlando lors de la finale 2009 n'a pas complètement occulté.
L'histoire parle pour les Celtics. Dans la longue et belle histoire de leur rivalité avec les Lakers, ils ont remporté les quatre précédents "Match sept" dans une finale NBA, dont une fois à Los Angeles.
Mais la dynamique actuelle penche plutôt du côté des Lakers qui, après avoir réduit leur adversaire au silence mardi (89-67), veulent remporter pour la première fois deux matches de suite dans cette série, au meilleur moment.
À leur domicile, sous les yeux de l'éternel Jack Nicholson, les Lakers n'ont perdu qu'un match sur onze en séries cette année, contre Boston.
Rivers: "Ce sera électrique"
Les Celtics devront probablement faire sans Kendrick Perkins, touché au genou, alors qu'en face Pau Gasol a très envie de faire définitivement les mauvaises langues qui l'accusaient d'être trop mou il y a deux ans.
L'Espagnol pourra certainement compter sur Kobe Bryant qui vise une cinquième bague personnelle lors de son premier septième match d'une finale NBA, une perspective qui fait trépigner d'impatience ce tueur de sang-froid.
"On a l'habitude de ces situations, on sait ce qu'on a à faire, je connais l'enjeu, mais juste un match qu'il faut gagner", lance Bryant qui appelle ses coéquipiers à produire le même effort en défense que mardi.
Chez les Celtics, on compte sur le "Big Three" pour continuer à faire pleurer l'ennemi juré. Ce sera peut-être la dernière occasion pour Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett, parfois bousculés dans cette finale très engagée.
"On est très confiants, souligne Pierce, nous savons qu'il faudra être plus durs et je vous promets que jeudi on ne parlera plus d'un quelconque manque d'énergie de notre part."
Les deux entraîneurs sont d'accord. "Ce sera électrique", dit le timonier des Celtics, Doc Rivers. "La tension est maximale", abonde son homologue des Lakers, Phil Jackson qui a beau avoir déjà gagné dix titres NBA mais n'a encore jamais coaché un septième match en finale.
"Ce sera celui qui mettra le plus d'intensité, de passion dans son jeu qui l'emportera", tranche Jackson. A la veille du grand combat, difficile de trouver l'intrus.