Les Knicks de New York ont nommé vendredi aux postes de président et de directeur général respectivement Steve Mills et Scott Perry, tournant ainsi la page du passage raté de Phil Jackson à la tête de la célèbre concession de la NBA.

Mills était le DG des Knicks depuis 2013, tandis que Perry était jusque là l'un des dirigeants des Kings de Sacramento, après des passages par Orlando, Détroit et Seattle.

« Ces nominations marquent un changement de culture au sein de notre équipe, où nous voulons rétablir des valeurs comme la fierté, l'éthique de travail et la responsabilité qu'on se doit d'avoir en tant que joueur des Knicks et de représentant de New York », a expliqué James Dolan, le propriétaire des Knicks, à la tête de la société qui contrôle le célèbre Madison Square Garden.

Les Knicks traversent une crise sportive grave : ils n'ont pas participé aux éliminatoires depuis 2013 et collectionnent les entraîneurs (quatre depuis 2014).

La nomination en mars 2014 au poste de président de Jackson avait suscité beaucoup d'espoir, mais l'entraîneur qui a remporté 11 titres NBA avec Chicago et les Lakers de Los Angeles n'a pas réussi à relancer l'une des concessions les plus célèbres du circuit.

Il a notamment voulu à tout prix imposer à ses entraîneurs une stratégie offensive obsolète qui avait fait son succès en tant qu'entraîneur, l'attaque dite en triangle.

Jackson entretenait également des relations compliquées avec ses meilleurs joueurs, dont sa vedette Carmelo Anthony, qui espère rejoindre cet été Houston, et le grand espoir letton Kristaps Porzingis.

Jackson avait quitté son poste le 28 juin dernier.