NCAA : Quincy Guerrier choisit l'Université de Syracuse
NCAA-BB mercredi, 31 oct. 2018. 23:10 jeudi, 12 déc. 2024. 07:35Quincy Guerrier a fait son choix en direct sur les ondes de RDS2 pendant le reportage du match entre les Pacers et les Knicks, l'espoir québécois a décidé d'évoluer avec l'Université de Syracuse dans la NCAA.
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20 universités de première division ont approché Guerrier pour obtenir ses services. Il hésitait entre trois destinations soit Syracuse, Illinois et Oregon, trois universités très réputées pour leur programme de basketball.
Pour Guerrier, deux critères étaient prépondérants : sa relation avec les entraîneurs et sa place possible dans la formation.
Guerrier a vanté les mérites de l'entraîneur du programme, le légendaire Jim Boeheim. Il suit ainsi le chemin d'un autre québécois Kris Joseph, qui y a évolué en 2012.
À 6 pieds 7 pouces, Quincy Guerrier ne retient pas seulement l’attention par son physique qui semble avoir été taillé pour une carrière professionnelle. Son aisance sur le terrain est épatante.
Au cours des dernières années, le Québec a pu compter sur quelques représentants dans la NBA comme Samuel Dalembert, Joel Anthony et Joseph. Guerrier voudrait ajouter son nom à cette liste et il s’inspire de deux modèles bien en vogue.
« Mon joueur préféré est Kevin Durant parce que je trouve que mon jeu se rapproche du sien, notamment pour le physique. J’essaie de m’en rapprocher encore plus. Il y a aussi Stephen Curry pour son tir de trois points qui est incroyable », a relaté Guerrier, qui mise beaucoup sur cette arme dans son arsenal.
S’il parvient à enchaîner les prochaines étapes avec autant de succès que ses lancers, Guerrier se félicitera de s’être accroché.
« Je suis arrivé à Thetford pour mon secondaire IV. C’était vraiment difficile. Après un mois, j’avais envie de repartir à Montréal. J’en ai pleuré tellement c’était intense. Mon entraîneur Armel Alipio Ballay est celui qui m’a lancé et qui m’a montré que j’étais bon. Il a été déterminant dans mon développement », a remercié Guerrier, qui s’est habitué aux exigences strictes du programme pour écarter les distractions, selon ce qu'il racontait à notre journaliste Éric Leblanc l'an dernier.