Parker domine son duel contre Nash
Basketball lundi, 30 mai 2005. 14:08 jeudi, 12 déc. 2024. 03:03
SAN ANTONIO (AP) - Cela aurait dû être le duel de la finale de l'Association Ouest, plus que bien engagée pour les Spurs de San Antonio, qui menaient 3-0 avant le quatrième match qui sera disputé au Texas lundi soir. Mais depuis huit jours, le Français Tony Parker a totalement annihilé les ardeurs de Steve Nash, l'arrière canadien des Suns de Phoenix qui a été choisi le joueur le plus utile à son équipe.
Sur le papier, huit ans (23 ans contre 31) et surtout une expérience incomparable séparent les deux hommes, même si "TP" porte déjà une bague de champion après laquelle Nash court depuis près de 10 ans.
Mais le poids des saisons ne semblait avoir aucune prise sur Nash, auteur de statistiques ahurissantes lors de la série de demi-finale gagnée contre Dallas: plus de 30 points, 12 passes et 6,5 rebonds en moyenne!
"On ne peut que respecter un gars comme lui. Steve a un poids énorme sur son équipe", admire Parker en évoquant l'abattage du joueur élu cette saison meilleur passeur de la ligue. Chef d'orchestre d'une formation qui, avant de se heurter au mur Spurs, tournait à plus de 110 points par match depuis le début de la phase finale, l'adversaire de Parker est un peu l'archétype du meneur à l'ancienne, très créatif, sobre en attaque (15,5 points en saison régulière) et tout juste moyen sur le plan défensif.
"Mais Steve a la chance d'évoluer dans une franchise où il peut absolument tout faire, tenter ce qu'il veut. Toute l'attaque de Phoenix passe par lui. Son coach lui laisse une liberté totale alors que, pour moi, c'est différent. Notre système est très strict", souffle Parker.
L'objectif (atteint) du joueur de San Antonio, plus réactif que son vis-à-vis, était donc d'éviter la mise à feu des Suns "en agressant Nash très haut sur le terrain pour éviter qu'il trouve ensuite des boulevards dans notre défense". Plus facile à dire qu'à faire même si le mental de l'international français constitue à l'évidence un indéniable atout. "Nash a un gros temps de jeu, il est donc important de jouer sur son état de fatigue", observe Parker. "En défense, je pense que nous avons fait pour l'instant du bon boulot afin de le contenir, d'autant que Duncan est souvent venu en aide afin de se placer devant lui. Mais Steve reste un shooteur très dangereux."
À l'issue des trois premières manches de cette finale d'Association, que les Suns n'avaient plus disputée depuis 12 ans, le fameux duel avait déjà trouvé son vainqueur. Il s'appelle Tony Parker, sans contestation possible.
Sur le papier, huit ans (23 ans contre 31) et surtout une expérience incomparable séparent les deux hommes, même si "TP" porte déjà une bague de champion après laquelle Nash court depuis près de 10 ans.
Mais le poids des saisons ne semblait avoir aucune prise sur Nash, auteur de statistiques ahurissantes lors de la série de demi-finale gagnée contre Dallas: plus de 30 points, 12 passes et 6,5 rebonds en moyenne!
"On ne peut que respecter un gars comme lui. Steve a un poids énorme sur son équipe", admire Parker en évoquant l'abattage du joueur élu cette saison meilleur passeur de la ligue. Chef d'orchestre d'une formation qui, avant de se heurter au mur Spurs, tournait à plus de 110 points par match depuis le début de la phase finale, l'adversaire de Parker est un peu l'archétype du meneur à l'ancienne, très créatif, sobre en attaque (15,5 points en saison régulière) et tout juste moyen sur le plan défensif.
"Mais Steve a la chance d'évoluer dans une franchise où il peut absolument tout faire, tenter ce qu'il veut. Toute l'attaque de Phoenix passe par lui. Son coach lui laisse une liberté totale alors que, pour moi, c'est différent. Notre système est très strict", souffle Parker.
L'objectif (atteint) du joueur de San Antonio, plus réactif que son vis-à-vis, était donc d'éviter la mise à feu des Suns "en agressant Nash très haut sur le terrain pour éviter qu'il trouve ensuite des boulevards dans notre défense". Plus facile à dire qu'à faire même si le mental de l'international français constitue à l'évidence un indéniable atout. "Nash a un gros temps de jeu, il est donc important de jouer sur son état de fatigue", observe Parker. "En défense, je pense que nous avons fait pour l'instant du bon boulot afin de le contenir, d'autant que Duncan est souvent venu en aide afin de se placer devant lui. Mais Steve reste un shooteur très dangereux."
À l'issue des trois premières manches de cette finale d'Association, que les Suns n'avaient plus disputée depuis 12 ans, le fameux duel avait déjà trouvé son vainqueur. Il s'appelle Tony Parker, sans contestation possible.