Rose absent, Noah donne la charge
Basketball mercredi, 19 déc. 2012. 08:27 dimanche, 15 déc. 2024. 03:00
PARIS - Joakim Noah, qui a signé mardi le deuxième triplé de sa carrière NBA, se définit comme un intérieur-passeur: il allie des qualités physiques exceptionnelles et une vision du jeu digne d'un meneur de jeu.
À première vue, le fils de Yannick Noah, auteur d'au moins dix unités dans trois catégories statistiques différentes (11 points, 13 rebonds, 10 passes) mardi avec les Bulls de Chicago face à Boston, a tout du chêne.
Mesuré à 2,11 m avec les chaussures au pied, celui qu'on appelait « Sticks » dans sa jeunesse a pris au fil des ans une épaisseur musculaire qui lui permet aujourd'hui de jouer les déménageurs dans la raquette.
Il le fait tous les soirs dans la NBA, où il est réputé pour son énergie contagieuse, sa défense tentaculaire, son activité au rebond et son geste bizarre au tir, qu'il a copié de sa grand-mère Marie-Claire.
Mais il se distingue des autres mastodontes avec une dextérité et un coup d'oeil rares pour un tel gabarit qui en font le meilleur intérieur passeur (4,3 de moyenne).
« J'ai toujours dit que j'étais un pivot-meneur. Je joue avec l'idée qu'il y a toujours une passe à faire », explique le Français.
« Un joueur à qui on ne fait pas assez attention, mais qui fait partie de ceux que j'adore voir jouer, c'est Joakim Noah. Il n'est pas seulement bon sur les rebonds, il est aussi un excellent passeur. Et un bon passeur, en attaque, c'est plus important qu'un bon shooteur », disait cet été la légende Bill Russell, onze titres de champion au compteur.
« Un QI basket très élevé »
« Ça fait quatre ans que je répète qu'il possède un QI basket très élevé et qui continue à croître. Il prend les bonnes décisions, il aère le jeu », a abondé mardi Doc Rivers, l'entraîneur de Boston qui estime qu'en l'absence de Derrick Rose, le meneur blessé de Chicago, Noah est « le vrai meneur de jeu des Bulls ».
Pour Jacky Commères, entraîneur adjoint de l'équipe de France qui s'occupe de Noah lors de ses passages en France, cette fonction de distributeur automatique de ballons est d'abord une question d'état d'esprit.
« Joakim est un joueur altruiste qui considère vraiment le basket comme un jeu collectif », souligne Commères. « Quand il voit un partenaire libre, sa mentalité est de le servir. Je me souviens qu'en équipe de France il était très attentif au collectif. Il posait beaucoup de questions sur le comment jouer. C'est un joueur extrêmement précieux dans l'effectif car il met les autres en valeur. »
« C'est génial de jouer avec Noah. On s'appuie beaucoup sur lui pour se créer des positions de tir », confirme Carlos Boozer, deuxième meilleur marqueur des Bulls et bénéficiaire privilégié des caviars du Français.
« Oui mais Carlos attrape tellement bien la balle qu'il me suffit de la balancer quelque part pour que ça marche », s'amuse Noah, modeste. Reste qu'à ce rythme-là (13,6 points, 10,6 rebonds et 4,3 passes en 40 minutes de moyenne), il file tout droit vers une première sélection pour le All-Star Game.
À première vue, le fils de Yannick Noah, auteur d'au moins dix unités dans trois catégories statistiques différentes (11 points, 13 rebonds, 10 passes) mardi avec les Bulls de Chicago face à Boston, a tout du chêne.
Mesuré à 2,11 m avec les chaussures au pied, celui qu'on appelait « Sticks » dans sa jeunesse a pris au fil des ans une épaisseur musculaire qui lui permet aujourd'hui de jouer les déménageurs dans la raquette.
Il le fait tous les soirs dans la NBA, où il est réputé pour son énergie contagieuse, sa défense tentaculaire, son activité au rebond et son geste bizarre au tir, qu'il a copié de sa grand-mère Marie-Claire.
Mais il se distingue des autres mastodontes avec une dextérité et un coup d'oeil rares pour un tel gabarit qui en font le meilleur intérieur passeur (4,3 de moyenne).
« J'ai toujours dit que j'étais un pivot-meneur. Je joue avec l'idée qu'il y a toujours une passe à faire », explique le Français.
« Un joueur à qui on ne fait pas assez attention, mais qui fait partie de ceux que j'adore voir jouer, c'est Joakim Noah. Il n'est pas seulement bon sur les rebonds, il est aussi un excellent passeur. Et un bon passeur, en attaque, c'est plus important qu'un bon shooteur », disait cet été la légende Bill Russell, onze titres de champion au compteur.
« Un QI basket très élevé »
« Ça fait quatre ans que je répète qu'il possède un QI basket très élevé et qui continue à croître. Il prend les bonnes décisions, il aère le jeu », a abondé mardi Doc Rivers, l'entraîneur de Boston qui estime qu'en l'absence de Derrick Rose, le meneur blessé de Chicago, Noah est « le vrai meneur de jeu des Bulls ».
Pour Jacky Commères, entraîneur adjoint de l'équipe de France qui s'occupe de Noah lors de ses passages en France, cette fonction de distributeur automatique de ballons est d'abord une question d'état d'esprit.
« Joakim est un joueur altruiste qui considère vraiment le basket comme un jeu collectif », souligne Commères. « Quand il voit un partenaire libre, sa mentalité est de le servir. Je me souviens qu'en équipe de France il était très attentif au collectif. Il posait beaucoup de questions sur le comment jouer. C'est un joueur extrêmement précieux dans l'effectif car il met les autres en valeur. »
« C'est génial de jouer avec Noah. On s'appuie beaucoup sur lui pour se créer des positions de tir », confirme Carlos Boozer, deuxième meilleur marqueur des Bulls et bénéficiaire privilégié des caviars du Français.
« Oui mais Carlos attrape tellement bien la balle qu'il me suffit de la balancer quelque part pour que ça marche », s'amuse Noah, modeste. Reste qu'à ce rythme-là (13,6 points, 10,6 rebonds et 4,3 passes en 40 minutes de moyenne), il file tout droit vers une première sélection pour le All-Star Game.