Au lendemain de son rachat par les Lakers de Los Angeles, l’excentrique Metta World Peace aurait demandé aux autres formations de la NBA de ne pas le réclamer lors du ballotage spécial de 48h à la suite de sa libération.

Sous la présente convention collective, toutes les autres formations de la NBA pourraient réclamer les services de l’avant de 33 ans, libéré par sa formation à l’aide de la provision d’amnistie prévue dans la convention.

« Je n’ai pas particulièrement envie de jouer pour aucune équipe, » soulignait-il. « J’ai envie de jouer en Chine, ou devenir entraîneur, ou essayer la Arena Football League. »

World Peace, qui a connu ses plus belles années dans la NBA alors qu’il se nommait Ron Artest, revient d’un voyage en Chine pour un camp de développement organisé par son ancien coéquipier Yao Ming du temps où il jouait pour les Rockets de Houston.

Si une équipe réclame World Peace, il n’écarte pas la possibilité de prendre sa retraite, renonçant ainsi à la balance de son contrat avec les Lakers (7,7 millions pour la prochaine saison). Ce serait une première depuis l’instauration de l’amnistie dans la NBA, aucun joueur réclamé à la suite d’une libération n’ayant choisi d’interrompre son association avec la ligue afin de poursuivre d’autres objectifs.

Cependant, World Peace aurait aussi émis le désir d’évoluer à New York, sa ville natale, ou demeurer à Los Angeles afin de participer au nouveau projet des Clippers avec Doc Rivers. Par contre, il est toujours ennuyé par une blessure au genou qui l’a forcé à rater la fin de la dernière saison.

* Des propos recueillis par ESPN ont été utilisés dans cet article.