NCAA : l'herbe plus verte aux É.-U.?
Basketball jeudi, 10 mars 2011. 16:46 samedi, 14 déc. 2024. 02:36
Chaque année, plusieurs athlètes-étudiants préfèrent poursuivre leurs études dans une université américaine plutôt que québécoise. Le gazon n'est toutefois pas toujours plus vert aux États-Unis.
Le joueur vedette de l'Université Syracuse Kris Joseph fait partie des athlètes qui ont été attirés par les États-Unis. À l'âge de 17 ans, il a quitté Montréal pour aller terminer ses études secondaires à l'école Archbishop Carroll de Washington.
« Je pensais que mon talent était trop bon pour Montréal. Je voulais explorer d'autres options et je ne voulais pas aller au Cégep. Quand tu allais jouer dans la NCAA après avoir fait ton Cégep, tu étais considéré comme un joueur de 3e année », explique Joseph.
Si les choses ont bien tourné pour Joseph, ce ne fut pas le cas pour Kyle Desmarais et Étienne Labrecque, respectivement porte-couleurs des Stingers de Concordia et du Rouge et Or de l'Université Laval.
« Je ne me sentais pas à l'aise aux États-Unis. J'étais plus confortable à l'idée de revenir ici. Ça allait mal, je n'avais pas beaucoup d'amis, la vie était difficile », confie Labrecque.
« Je n'étais pas sur la même longueur d'onde avec mon entraîneur. Après avoir considéré mes options, j'ai décidé d'aller à Concordia », se rappelle Desmarais.
Même si la NCAA semble être un passage obligé pour accéder à la NBA, certains athlètes, dont le Québécois Joel Anthony du Heat de Miami, croit qu'il y a plus d'un chemin pour parvenir à ses fins.
« Les recruteurs de la NBA vont partout pour chercher des joueurs. Si tu es bon, quelqu'un va te voir », mentionne Anthony.
Brian Heaney est le seul joueur de l'histoire à s'être taillé un poste dans la NBA après avoir complété une carrière universitaire au Canada.
Malgré tout, Kyle Desmarais croit que les joueurs canadiens auraient tout intérêt à demeurer au pays.
« Deux bonnes choses se produisent lorsque les meilleurs joueurs demeurent au Canada. D'abord, ils jouent dès leur première année. Deuxièmement, le niveau de jeu augmente, ce qui est bénéfique pour tout le monde », explique Desmarais.
Si on dit que tous les chemins mènent à Rome, on peut également dire que tous les chemins peuvent vous mener vers une carrière professionnelle.
Suffit d'un peu de persévérance, peu importe la route empruntée.
D'après un reportage d'Alexandre Tourigny.
Le joueur vedette de l'Université Syracuse Kris Joseph fait partie des athlètes qui ont été attirés par les États-Unis. À l'âge de 17 ans, il a quitté Montréal pour aller terminer ses études secondaires à l'école Archbishop Carroll de Washington.
« Je pensais que mon talent était trop bon pour Montréal. Je voulais explorer d'autres options et je ne voulais pas aller au Cégep. Quand tu allais jouer dans la NCAA après avoir fait ton Cégep, tu étais considéré comme un joueur de 3e année », explique Joseph.
Si les choses ont bien tourné pour Joseph, ce ne fut pas le cas pour Kyle Desmarais et Étienne Labrecque, respectivement porte-couleurs des Stingers de Concordia et du Rouge et Or de l'Université Laval.
« Je ne me sentais pas à l'aise aux États-Unis. J'étais plus confortable à l'idée de revenir ici. Ça allait mal, je n'avais pas beaucoup d'amis, la vie était difficile », confie Labrecque.
« Je n'étais pas sur la même longueur d'onde avec mon entraîneur. Après avoir considéré mes options, j'ai décidé d'aller à Concordia », se rappelle Desmarais.
Même si la NCAA semble être un passage obligé pour accéder à la NBA, certains athlètes, dont le Québécois Joel Anthony du Heat de Miami, croit qu'il y a plus d'un chemin pour parvenir à ses fins.
« Les recruteurs de la NBA vont partout pour chercher des joueurs. Si tu es bon, quelqu'un va te voir », mentionne Anthony.
Brian Heaney est le seul joueur de l'histoire à s'être taillé un poste dans la NBA après avoir complété une carrière universitaire au Canada.
Malgré tout, Kyle Desmarais croit que les joueurs canadiens auraient tout intérêt à demeurer au pays.
« Deux bonnes choses se produisent lorsque les meilleurs joueurs demeurent au Canada. D'abord, ils jouent dès leur première année. Deuxièmement, le niveau de jeu augmente, ce qui est bénéfique pour tout le monde », explique Desmarais.
Si on dit que tous les chemins mènent à Rome, on peut également dire que tous les chemins peuvent vous mener vers une carrière professionnelle.
Suffit d'un peu de persévérance, peu importe la route empruntée.
D'après un reportage d'Alexandre Tourigny.