Bubka s'oppose à un boycott
Jeux olympiques samedi, 5 avr. 2008. 16:55 jeudi, 12 déc. 2024. 09:42
SINGAPOUR - L'ancien perchiste désormais membre de la commission exécutive du CIO Sergei Bubka a mis en garde, samedi, contre un boycott des Jeux olympiques de Pékin.
Aucun boycott total des Jeux qui doivent avoir lieu au mois d'août n'a encore été prévu, mais des groupes de défense des droits de l'homme ont lancé des appels à l'action au cours des derniers mois. Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il pourrait ne pas assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques en signe de protestation.
Bubka a mis en garde contre un boycott sportif, encore marqué par son expérience de 1984, quand l'Union soviétique avait boycotté les Jeux de Los Angeles. Les Etat-Unis ne s'étaient pas rendus aux Jeux de Moscou en 1980.
"C'était mon rêve de gagner une médaille (en 1984) et ça avait été reporté", a déclaré l'Ukrainien Bubka, qui a battu le record du monde du saut à la perche à plusieurs reprises et a finalement été médaillé d'or aux JO en 1988.
Bubka a fait ses commentaires lors d'un forum étudiant à Singapour, qui accueillera les premiers Jeux de la jeunesse en 2010.
"Quand on entend certains appels à boycotter les Jeux, c'est vraiment la mauvaise façon de penser, parce que le sport unit les gens, le sport casse les barrières, a déclaré Bubka.
"Vous construisez des amitiés, vous découvrez le monde en communiquant avec eux. Et vous pouvez vous rendre compte que tout le monde est pareil. Il ne faut plus refaire les mêmes erreurs."
Plusieurs groupes de défense des droits de l'homme ont pris pour cible les JO afin de protester notamment contre la politique de la Chine au Tibet, au Darfour, en matière de liberté de la presse et religieuse.
L'association Reporters Sans Frontières a annoncé vendredi que le président du CIO Jacques Rogge avait envoyé une note le mois dernier demandant aux membres du CIO de ne pas boycotter Pékin et leur expliquant que la répression chinoise au Tibet ne devait pas peser sur la bonne organisation des Jeux.
Aucun boycott total des Jeux qui doivent avoir lieu au mois d'août n'a encore été prévu, mais des groupes de défense des droits de l'homme ont lancé des appels à l'action au cours des derniers mois. Le président français Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il pourrait ne pas assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques en signe de protestation.
Bubka a mis en garde contre un boycott sportif, encore marqué par son expérience de 1984, quand l'Union soviétique avait boycotté les Jeux de Los Angeles. Les Etat-Unis ne s'étaient pas rendus aux Jeux de Moscou en 1980.
"C'était mon rêve de gagner une médaille (en 1984) et ça avait été reporté", a déclaré l'Ukrainien Bubka, qui a battu le record du monde du saut à la perche à plusieurs reprises et a finalement été médaillé d'or aux JO en 1988.
Bubka a fait ses commentaires lors d'un forum étudiant à Singapour, qui accueillera les premiers Jeux de la jeunesse en 2010.
"Quand on entend certains appels à boycotter les Jeux, c'est vraiment la mauvaise façon de penser, parce que le sport unit les gens, le sport casse les barrières, a déclaré Bubka.
"Vous construisez des amitiés, vous découvrez le monde en communiquant avec eux. Et vous pouvez vous rendre compte que tout le monde est pareil. Il ne faut plus refaire les mêmes erreurs."
Plusieurs groupes de défense des droits de l'homme ont pris pour cible les JO afin de protester notamment contre la politique de la Chine au Tibet, au Darfour, en matière de liberté de la presse et religieuse.
L'association Reporters Sans Frontières a annoncé vendredi que le président du CIO Jacques Rogge avait envoyé une note le mois dernier demandant aux membres du CIO de ne pas boycotter Pékin et leur expliquant que la répression chinoise au Tibet ne devait pas peser sur la bonne organisation des Jeux.