Cérémonies: le blanc et le rêve vont dominer
Jeux olympiques dimanche, 27 juin 2004. 12:32 jeudi, 12 déc. 2024. 12:30
ATHENES (AFP) - Le blanc, "le miracle du marbre grec", qui permet "la rêverie" et "la ballade des sentiments", est la couleur "de base" choisie pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques d'Athènes (13-29 août) par le directeur artistique et chorégraphe Dimitris Papaïoannou.
"Nous avons choisi de résister au bruit chromatique qui supprime les sentiments (...). Un choix de base est la blancheur, le miracle du marbre grec", a dit M. Papaïoannou dans un entretien paru dimanche dans un supplément du quotidien Elefthérotypia.
"Nous avons essayé de créer une forme qui aura ce souffle, qui permet la rêverie (...) qui va faciliter une ballade plutôt des sentiments que de l'adrénaline", a-t-il ajouté.
M. Papaïoannou a souhaité que, lors de l'allumage de la vasque avec la flamme olympique dans le stade olympique d'Athènes à l'ouverture des Jeux, "les statues grecques dans tous le musées du monde s'éclairent pour montrer que tout ce qui est né ici appartient à tout le monde".
"C'est le bon moment pour parler avec une manière contemporaine du miracle grec. Non, parce que c'est nous qui l'avons fait - nous avons seulement hérité le lieu. Mais ce qu'il reflète ce miracle c'est une petite fierté pour la Grèce moderne, et, c'est vrai, que nous la voulons", a-t-il dit.
Si son équipe et lui ont voulu résister avec ténacité "au folklore", il fallait aussi éviter de tomber dans le piège "d'avoir peur du folklore", explique l'artiste.
Outre la coordination des 8 000 danseurs et athlètes qui vont participer aux cérémonies d'ouverture et de clôture, le défi à gagner pour "créer l'émotion, est notamment la synchronisation de l'éclairage, du mouvement des décors et de l'introduction du son", a-t-il souligné.
Eau
Restant discret sur le contenu précis des cérémonies, comme ses prédécesseurs, M. Papaïoannou a aussi voulu nuancer l'effet de l'existence d'eau lors de la cérémonie de l'ouverture. "Vous pouvez dire tout ce que vous voulez. Même que le sprinter qui allumera la vasque, va émerger de l'eau...".
Un énorme réservoir a été construit à cet effet dans le centre du stade olympique. Et, selon des informations non confirmées par les organisateurs, un système de pompes perfectionnées devrait permettre de remplir le centre du stade en quelque minutes.
Concernant la partie musicale de la cérémonie, l'artiste n'a pas caché qu'il y aurait un mélange entre l'Orient et l'Occident avec toutefois une empreinte grecque. "Nous vivons à l'époque du 'remix' (...), les musiques s'unifient. C'est cela qui a inspiré le (compositeur grec) Georges Koumentakis. Le son et l'image de la nationalité dominent", a-t-il souligné.
La partie réellement créative de la cérémonie d'ouverture ne durera finalement qu'"une demi-heure environ", en début de cérémonie, rappelle-t-il, le reste étant pris par l'allumage de la vasque avec la flamme olympique, les défilés et les discours.
Pour faire contraste à la grande dimension du stade et de la cérémonie qui sera suivie par 70.000 spectateurs et près de quatre milliards de téléspectateurs pendant 3 heures et demie, le spectacle aura "le sens de la mesure et de l'harmonie", assure M. Papaïoannou.
Sur la cérémonie de clôture l'artiste a promis "une fête d'adieu avec l'élément bachique", du nom de Bacchus ou Dionysos, dieu antique du vin et de l'extase, a-t-il conclu.
"Nous avons choisi de résister au bruit chromatique qui supprime les sentiments (...). Un choix de base est la blancheur, le miracle du marbre grec", a dit M. Papaïoannou dans un entretien paru dimanche dans un supplément du quotidien Elefthérotypia.
"Nous avons essayé de créer une forme qui aura ce souffle, qui permet la rêverie (...) qui va faciliter une ballade plutôt des sentiments que de l'adrénaline", a-t-il ajouté.
M. Papaïoannou a souhaité que, lors de l'allumage de la vasque avec la flamme olympique dans le stade olympique d'Athènes à l'ouverture des Jeux, "les statues grecques dans tous le musées du monde s'éclairent pour montrer que tout ce qui est né ici appartient à tout le monde".
"C'est le bon moment pour parler avec une manière contemporaine du miracle grec. Non, parce que c'est nous qui l'avons fait - nous avons seulement hérité le lieu. Mais ce qu'il reflète ce miracle c'est une petite fierté pour la Grèce moderne, et, c'est vrai, que nous la voulons", a-t-il dit.
Si son équipe et lui ont voulu résister avec ténacité "au folklore", il fallait aussi éviter de tomber dans le piège "d'avoir peur du folklore", explique l'artiste.
Outre la coordination des 8 000 danseurs et athlètes qui vont participer aux cérémonies d'ouverture et de clôture, le défi à gagner pour "créer l'émotion, est notamment la synchronisation de l'éclairage, du mouvement des décors et de l'introduction du son", a-t-il souligné.
Eau
Restant discret sur le contenu précis des cérémonies, comme ses prédécesseurs, M. Papaïoannou a aussi voulu nuancer l'effet de l'existence d'eau lors de la cérémonie de l'ouverture. "Vous pouvez dire tout ce que vous voulez. Même que le sprinter qui allumera la vasque, va émerger de l'eau...".
Un énorme réservoir a été construit à cet effet dans le centre du stade olympique. Et, selon des informations non confirmées par les organisateurs, un système de pompes perfectionnées devrait permettre de remplir le centre du stade en quelque minutes.
Concernant la partie musicale de la cérémonie, l'artiste n'a pas caché qu'il y aurait un mélange entre l'Orient et l'Occident avec toutefois une empreinte grecque. "Nous vivons à l'époque du 'remix' (...), les musiques s'unifient. C'est cela qui a inspiré le (compositeur grec) Georges Koumentakis. Le son et l'image de la nationalité dominent", a-t-il souligné.
La partie réellement créative de la cérémonie d'ouverture ne durera finalement qu'"une demi-heure environ", en début de cérémonie, rappelle-t-il, le reste étant pris par l'allumage de la vasque avec la flamme olympique, les défilés et les discours.
Pour faire contraste à la grande dimension du stade et de la cérémonie qui sera suivie par 70.000 spectateurs et près de quatre milliards de téléspectateurs pendant 3 heures et demie, le spectacle aura "le sens de la mesure et de l'harmonie", assure M. Papaïoannou.
Sur la cérémonie de clôture l'artiste a promis "une fête d'adieu avec l'élément bachique", du nom de Bacchus ou Dionysos, dieu antique du vin et de l'extase, a-t-il conclu.