À la pêche, on parlait chevreuil
Chasse et pêche jeudi, 10 sept. 2009. 19:53 jeudi, 12 déc. 2024. 07:05
Jean Pagé
Il est parfois très utile d'avoir connu, vu et participé à l'évolution de notre cheptel chevreuil.
J'étais présent lors des inventaires et j'accompagnai les biologistes et grands spécialistes du chevreuil, nous venant de l'extérieur, mentionnons Pimlott et Stevenson. En 1974, je chassais, nous en abattions seulement 1 141, dans tout le Québec. Nos dernières récoltes dépassent les 50 000 têtes. L'aménagement du chevreuil n'est pas un jeu.
Mon ami de mes premières années dans le journalisme, André Bellemarre, du Soleil de Québec, venait me rencontrer dans la réserve de La Vérendrye. La pêche fût excellente, mais ce n'est pas le sujet dont je veux vous entretenir aujourd'hui, mais bien des propos que nous avons tenus, relatifs à notre chevreuil ou cerf de Virginie.
Il m'expliquait brièvement ce dont je vous fais part, reprenant en partie son texte, qui me parvenait. À ceci s'ajoutaient de nombreux téléphones et messages par internet, concernant, ce que nous identifierons comme l'affaire chevreuil.
Je ne comprends pas très mal, qu'un groupe de chasseurs de la région des Cantons de l'Est et de la Montérégie ait exercé des pressions, mais ce qui me surprend encore plus, c'est que ces derniers sont secondés par l'organisme, qui a changé son nom de Fédération Québecoise de la Faune, en Fédération Québecoise des Pêcheurs et Chasseurs. Il est vrai que cette organisation, en modifiant sa raison sociale, venait d'offrir un enterrement de première classe à d'innombrables squelettes, qu'avaient laissés dans ses garde-robes, plusieurs des anciens présidents et membres. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais les scandales s'étaient succédés à un rythme effarant, au sein de cet organisme. C'était peut-être le meilleur moyen de s'en sortir.
Pour résumer ce que m'expliquait Bellemarre, la Fédération , qui se prétend : Voix représentative des chasseurs du Québec, exerce des pressions au plus haut niveau du ministère des Ressources Naturelles et de la Faune. Entre nous, je rencontre rarement des membres actifs de la Fédération québecoise de la faune.
Je me demande si le ministre ne devrait pas poser la question suivante aux acheteurs de permis : « Êtes-vous membre de la Fédération des Chasseurs et Pêcheurs » Les réponses surprendraient, cette fédération se disant dans son dernier communiqué : « La défenderesse des droits de tous les chasseurs du Québec! »
De petits groupes de chasseurs
Selon André Bellemarre dans un récent article, de petits groupes de chasseurs du sud-ouest du Québec veulent forcer les autorités à prendre des moyens afin de réduire les récoltes de jeunes chevreuils.
Cette mesure permettrait à certains chasseurs de trophées, d'abattre les bêtes plus vieilles, donc arborant de plus gros panaches. Des mâles ayant des bois d'au moins six pointes, mesure qui finirait par améliorer le nombre de gros bucks pour eux!
Il faudrait donc mettre au rancart tous les chasseurs, qui aiment déguster la chair du cerf de Virginie, préférant le steak tendre et succulent d'un petit buck, de deux ou quatre pointes.
A part ceux-là, d'innombrables chasseurs s'en fichent éperdument de la grosseur du panache, ce qu'ils désirent c'est abattre un chevreuil, quel qu'il soit. Ne font-ils pas l'acquisition d'un permis comme les autres?
Cette histoire de chasse sélective ressemble étrangement, mais à l'inverse, à cette conférence de presse, à laquelle j'assistais en compagnie d'André Bellemare. Le sujet principal de la rencontre était l'abolition de la chasse des mâles et femelles adultes de l'orignal. pour permettre uniquement l'abattage des veaux. J'ajouterai en vous disant que la personne responsable de cette suggestion se disait spécialiste en aménagement de la faune.
Les chasseurs ne l'avaient pas plus accepté, qu'ils le feront de la suggestion endossée et poussée au plus haut niveau du ministère des Ressources naturelles et de la faune, comme l'écrivait André Bellemarre.
J'étais présent lors des inventaires et j'accompagnai les biologistes et grands spécialistes du chevreuil, nous venant de l'extérieur, mentionnons Pimlott et Stevenson. En 1974, je chassais, nous en abattions seulement 1 141, dans tout le Québec. Nos dernières récoltes dépassent les 50 000 têtes. L'aménagement du chevreuil n'est pas un jeu.
Mon ami de mes premières années dans le journalisme, André Bellemarre, du Soleil de Québec, venait me rencontrer dans la réserve de La Vérendrye. La pêche fût excellente, mais ce n'est pas le sujet dont je veux vous entretenir aujourd'hui, mais bien des propos que nous avons tenus, relatifs à notre chevreuil ou cerf de Virginie.
Il m'expliquait brièvement ce dont je vous fais part, reprenant en partie son texte, qui me parvenait. À ceci s'ajoutaient de nombreux téléphones et messages par internet, concernant, ce que nous identifierons comme l'affaire chevreuil.
Je ne comprends pas très mal, qu'un groupe de chasseurs de la région des Cantons de l'Est et de la Montérégie ait exercé des pressions, mais ce qui me surprend encore plus, c'est que ces derniers sont secondés par l'organisme, qui a changé son nom de Fédération Québecoise de la Faune, en Fédération Québecoise des Pêcheurs et Chasseurs. Il est vrai que cette organisation, en modifiant sa raison sociale, venait d'offrir un enterrement de première classe à d'innombrables squelettes, qu'avaient laissés dans ses garde-robes, plusieurs des anciens présidents et membres. Je ne sais pas si vous vous en souvenez, mais les scandales s'étaient succédés à un rythme effarant, au sein de cet organisme. C'était peut-être le meilleur moyen de s'en sortir.
Pour résumer ce que m'expliquait Bellemarre, la Fédération , qui se prétend : Voix représentative des chasseurs du Québec, exerce des pressions au plus haut niveau du ministère des Ressources Naturelles et de la Faune. Entre nous, je rencontre rarement des membres actifs de la Fédération québecoise de la faune.
Je me demande si le ministre ne devrait pas poser la question suivante aux acheteurs de permis : « Êtes-vous membre de la Fédération des Chasseurs et Pêcheurs » Les réponses surprendraient, cette fédération se disant dans son dernier communiqué : « La défenderesse des droits de tous les chasseurs du Québec! »
De petits groupes de chasseurs
Selon André Bellemarre dans un récent article, de petits groupes de chasseurs du sud-ouest du Québec veulent forcer les autorités à prendre des moyens afin de réduire les récoltes de jeunes chevreuils.
Cette mesure permettrait à certains chasseurs de trophées, d'abattre les bêtes plus vieilles, donc arborant de plus gros panaches. Des mâles ayant des bois d'au moins six pointes, mesure qui finirait par améliorer le nombre de gros bucks pour eux!
Il faudrait donc mettre au rancart tous les chasseurs, qui aiment déguster la chair du cerf de Virginie, préférant le steak tendre et succulent d'un petit buck, de deux ou quatre pointes.
A part ceux-là, d'innombrables chasseurs s'en fichent éperdument de la grosseur du panache, ce qu'ils désirent c'est abattre un chevreuil, quel qu'il soit. Ne font-ils pas l'acquisition d'un permis comme les autres?
Cette histoire de chasse sélective ressemble étrangement, mais à l'inverse, à cette conférence de presse, à laquelle j'assistais en compagnie d'André Bellemare. Le sujet principal de la rencontre était l'abolition de la chasse des mâles et femelles adultes de l'orignal. pour permettre uniquement l'abattage des veaux. J'ajouterai en vous disant que la personne responsable de cette suggestion se disait spécialiste en aménagement de la faune.
Les chasseurs ne l'avaient pas plus accepté, qu'ils le feront de la suggestion endossée et poussée au plus haut niveau du ministère des Ressources naturelles et de la faune, comme l'écrivait André Bellemarre.
