Vous vous souvenez sans aucun doute de ce fameux lundi, qui donnait suite à une autre élection. Le gouvernement élu stabilisait quelque peu sa position. Nous attendions fébrilement la formation des ministères et de leurs chefs de file.

Bref, diverses questions se posaient, dont celle-ci: après tellement d'années dans l'attente et les illusions, devrions-nous espérer un retour de ce ministère tant attendu, celui de la Chasse, la Pêche et le Tourisme. Cesserions-nous d'être les oubliés dans le fond d'une grande boîte ?

Il n'en fut point question. Donc, comme nous l'avions entendu dire fréquemment dans les corridors du grand palais de Québec : "Ce devrait être pour la prochaine fois!"

Fort heureusement les remaniements ministériels se produisent plus fréquemment que les élections. Nous aurons peut-être notre chance en une de ces occasions.

Amélioration, tout de même

Au cours des ans, nous avons connu de nombreux ministres, qui devaient être responsables de nos deux grands sports et loisirs que sont la chasse et la pêche. On ne peut pas dire que ça fonctionnait très bien. Ce fut plus fréquemment boiteux que
fonctionnel. Je suis dans le métier depuis assez longtemps pour
m'en rendre compte. J'en ai vu passer, des ministres.

Le dernier fut Claude Béchard, à qui nous ne pouvons rien reprocher. Pauvre lui, il semblait rempli de bon vouloir, mais il eut plus que sa part de problèmes - d'ailleurs vous les connaissez, ses déboires, puisqu'ils firent régulièrement la manchette. Il en résulta tout de même un autre désastre pour la chasse et la pêche. Préalablement ministre aux Ressources Naturelles et à la Faune, c'était beaucoup trop.

Anxieux de s'impliquer en chasse et pêche

Quelques jours avant la venue de cette sournoise maladie, qui devait le surprendre, tout semblait démarrer en chasse et pêche. M. Béchard m'avait même communiqué les informations des plus encourageantes, d'ailleurs, et je vous avais transmis les principaux éléments de ses programmes par le truchement de RDS.

Vous connaissez la suite... Il devait s'absenter pour cause de maladie, en plus d'autres problèmes qui survenaient à son bureau de comté. Tout ce qui semblait devenir positif atteignait le palier négatif.

Un ministre délégué, c'est peut-être la solution?

Impossible de connaître l'avenir, mais nous pouvons tout de même croire qu'il y aura amélioration par cette nomination. Nous aurons l'occasion d'y revenir et d'analyser les conséquences.

Nous n'avons pas obtenu le ministère tant attendu, mais nous avons un ministre délégué - enfin un ministre pour s'occuper de notre univers de la faune.

Il y a de nombreux éléments positifs dans cette nomination de ce ministre délégué à la faune : Serge Simard est responsable de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, mais aussi de la Côte-Nord, où la chasse et la pêche font partie des moeurs.

M. Simard, député élu de Dubuc, le 18 décembre dernier devenait ministre délégué aux Ressources Naturelles et la Faune et responsable de ces régions par la même occasion. Tous lui souhaitent la meilleure des chances. Nous le rencontrerons sous peu et donnerons suite à la présente.