Je prends connaissance régulièrement des informations, qui nous sont transmises par la Fondation de la faune du Québec, un organisme, qui fût fondé en 1985. J'ai d'ailleurs contribué à sa création, pour par la suite en devenir conseiller.

La Fédération vous appartient, elle dispose de votre argent, puisque les autorités gouvernementales, lui réservent une partie des sommes perçues, par l'acquisition de vos permis de chasse et pêche. En plus de cela, grâce à divers projets, ces autres initiatives viennent accentuer ses possibilités de contribuer financièrement à la faune, à son aménagement, sa protection ainsi qu'à celle de ses habitats. A ceci s'ajoute, ce que je réalise qu'elle accentue : la diffusion de son message sans cesse croissant, qu'est celui de la relève.

Ce sont autant de raisons pour lesquelles la Fondation a soutenu plus d'un millier de projets visant à protéger notre richesse faunique québécoise, tout en diffusant son message de la conservation.

Je me souviens, que m'associant au regretté Serge Deyglun, tous deux avions soumis l'idée de cette Fondation au gouvernement de l'époque. C'était du temps,dont certains se souviendront peut-être d'un message transmis par la brasserie Molson grâce à son Club de Pêche : « Puiser sans épuiser! ».

Exemple de grand projet

La Fondation de la faune du Québec fût donc créée, ses innombrables projets se sont succédés, il y en eut de grandioses au cours des ans, mais en voici un que je me plais à souligner, puisqu'il pourrait très bien convenir aux associations et autres groupes dont les buts sont une saine exploitation de la faune .

Ces lignes s'adressent donc à la plupart des lecteurs de cette rubrique. Voici cet exemple : La pêche à la truite de mer (salvelinus fontinalis) était interdite dans la rivière à Mars de La BaIe, à cause d'une diminution inquiétante de population de cette espèce bien particulière. Ce salmonidé est un Omble de fontaine, mais contrairement à ses semblables d'autres rivières du Québec, qui se dirigent dans l'océan, pour revenir en eau douce, celui-ci, aussi identifié comme truite de mer du Saguenay, est unique au monde. Ce poisson ne se rend jamais à l'océan. Il grandit dans la rivière à Mars durant deux ans, mais ne voyage pas plus loin que dans les eaux du fjord du Saguenay.

Le projet s'amorce

Grâce à la Fondation de la faune du Québec et des appuis de partenaires, en 2006 il y eut la phase 1 du projet. On aménagea quelque 150 m2 de nouvelles frayères, la construction d'un régulateur du débit d'eau et l'aménagement de seuils d'abris pour ces poissons très particuliers.

En 2007, lors de la phase 2, les travaux d'aménagements se sont poursuivis, dont l'aménagement de trois nouvelles frayères, le remplacement de ponceaux et la construction de seuils d'abris. Des aménagements, qui devraient augmenter la population de truites et prolonger les périodes de pêche.

La pêche pourrait reprendre

En 2008, donc ces jours derniers, nous apprenions que la pêche à la truite de mer de la rivière à Mars pourrait reprendre. L'objectif actuel est d'attirer environ un millier de truites par année, par la suite la pêche sportive devrait être à nouveau autorisée. Tout s'annonce très bien.

Afin de suivre la migration de ces poissons, des émetteurs télémétriques furent installés sur une dizaine de ces poissons, ce qui permettra de suivre la migration.

Adressez-vous à la Fondation de la Faune

Tout comme pour ce projet, qui n'a rien de compliquée, la Fondation de la Faune du Québec désire se joindre à vous, dans le but de vous venir en aide afin de contribuer financièrement à la conservation et la mise en valeur de nos habitats fauniques - donc de vos sites de chasse et pêche.

Demandez de plus amples informations :
Fondation de la faune du Québec, 1175, Lavigerie, bureau 420,
Québec, Qc.
G1V 4P1
1-877-639-0742 (sans frais)
Courriel : ffq@riq.qc.ca - www.fondationdelafaune.qc.ca