Dunière demeure une injustice
Chasse et pêche mercredi, 23 janv. 2008. 14:58 samedi, 14 déc. 2024. 21:00
Je tiens à remercier tous ceux qui me faisaient parvenir leurs commentaires, relativement à cette affaire par laquelle la Société des Établissements de Plein Air du Québec se voyait amputée de la Réserve Dunière.
Je sais que le gouvernement du Québec ne reviendra pas sur sa décision, je me permettrai de la qualifier de finale, puisque ce sont deux de ses sociétés (Société Générale de Financement et Société des Établissements de Plein Air du Québec) qui sont impliquées. Vous avez rarement vu une guerre interne se déclarer à ce niveau - par contre, ceci n'exclut pas les erreurs des ministres Normandeau et Béchard qui se sont laissés plonger dans cette affaire. D'ailleurs les journalistes spécialisés du domaine, André Bellemarre, du Soleil de Québec, Ls.-Gilles Francoeur, du Devoir, Richard Monfette, de Sentier Chasse pêche, Julien Cabana, du Journal de Québec, tout comme les associations de chasse et pêche, pensent exactement comme nous. Toutefois, tout comme je le fais, ils doivent se demander si le premier ministre ne s'en est pas fait passer une en douce.
Par l'un ou l'autre, tout comme de ma part, il ne fût jamais question que les responsables de la gestion des rivières Matapédia et Patapédia ne s'acquittaient pas bien de leur tâche, ce qui est en cause c'est le principe: celui de dilapider un de nos biens acquis et financièrement rentable pour notre SEPAQ et le remettre à un organisme quel qu'il soit. Comme nous savons que plusieurs ont déjà les yeux sur Chic-Chocs et d'autres sur Papineau-Labelle, il y a vraiment lieu de nous inquiéter de patronage au frais de la population du Québec.
Le ministre Claude Béchard soulignait lui-même qu'il y avait sept millions de personnes qui fréquentaient les diverses régions du Québec, pour y pratiquer des activités associées à la faune. Pour cette myriade d'utilisateurs, nos Réserves et Parcs sont d'une extrême importance, ce sont des territoires sacrés et difficilement acquis. Ce sont maintenant les propriétés de tous et chacun d'entre nous. Nulle organisation ne devrait pouvoir s'en accaparer, cette affaire ressemblant beaucoup plus à de la "politicaillerie", qu'à autre chose.
Les Québécois auront avalé une couleuvre, sans s'en rendre compte, sauf pour les quelques journalistes vraiment impliqués dans le domaine. En plus de cela, la Fédération québécoise de la Faune, qui s'opposait à cette "passe passe" de Dunière, ne peut pas tellement faire de bruit, puisque son président est maintenant accusé de braconnage.
Je considère maintenant cette affaire comme étant close, mais je ne serai pas le seul à avoir l'oeil ouvert, comme je le fais depuis plus de cinq décennies, pour dénoncer tous ceux, qui essaieront de s'accaparer d'un tout, ou d'une partie des réserves ou des parcs, qui sont les propriétés de la collectivité et non celle de deux ministres.
De plus les Québecois ont parfois de la mémoire...!
Je sais que le gouvernement du Québec ne reviendra pas sur sa décision, je me permettrai de la qualifier de finale, puisque ce sont deux de ses sociétés (Société Générale de Financement et Société des Établissements de Plein Air du Québec) qui sont impliquées. Vous avez rarement vu une guerre interne se déclarer à ce niveau - par contre, ceci n'exclut pas les erreurs des ministres Normandeau et Béchard qui se sont laissés plonger dans cette affaire. D'ailleurs les journalistes spécialisés du domaine, André Bellemarre, du Soleil de Québec, Ls.-Gilles Francoeur, du Devoir, Richard Monfette, de Sentier Chasse pêche, Julien Cabana, du Journal de Québec, tout comme les associations de chasse et pêche, pensent exactement comme nous. Toutefois, tout comme je le fais, ils doivent se demander si le premier ministre ne s'en est pas fait passer une en douce.
Par l'un ou l'autre, tout comme de ma part, il ne fût jamais question que les responsables de la gestion des rivières Matapédia et Patapédia ne s'acquittaient pas bien de leur tâche, ce qui est en cause c'est le principe: celui de dilapider un de nos biens acquis et financièrement rentable pour notre SEPAQ et le remettre à un organisme quel qu'il soit. Comme nous savons que plusieurs ont déjà les yeux sur Chic-Chocs et d'autres sur Papineau-Labelle, il y a vraiment lieu de nous inquiéter de patronage au frais de la population du Québec.
Le ministre Claude Béchard soulignait lui-même qu'il y avait sept millions de personnes qui fréquentaient les diverses régions du Québec, pour y pratiquer des activités associées à la faune. Pour cette myriade d'utilisateurs, nos Réserves et Parcs sont d'une extrême importance, ce sont des territoires sacrés et difficilement acquis. Ce sont maintenant les propriétés de tous et chacun d'entre nous. Nulle organisation ne devrait pouvoir s'en accaparer, cette affaire ressemblant beaucoup plus à de la "politicaillerie", qu'à autre chose.
Les Québécois auront avalé une couleuvre, sans s'en rendre compte, sauf pour les quelques journalistes vraiment impliqués dans le domaine. En plus de cela, la Fédération québécoise de la Faune, qui s'opposait à cette "passe passe" de Dunière, ne peut pas tellement faire de bruit, puisque son président est maintenant accusé de braconnage.
Je considère maintenant cette affaire comme étant close, mais je ne serai pas le seul à avoir l'oeil ouvert, comme je le fais depuis plus de cinq décennies, pour dénoncer tous ceux, qui essaieront de s'accaparer d'un tout, ou d'une partie des réserves ou des parcs, qui sont les propriétés de la collectivité et non celle de deux ministres.
De plus les Québecois ont parfois de la mémoire...!