Je me souviens de ces valeureuses périodes, où régulièrement le Ministère du Loisir de la Chasse et de la Pêche, nous transmettait hebdomadairement, même quotidiennement de l'information - C'était du temps où nous avions un ministre et un sous-ministre.

Au cours de la saison de chasse, à toutes les semaines, afin d'en informer le public et renseigner les chasseurs, payeurs de taxes, le MLCP, contrairement à la FAPAQ d'aujourd'hui, nous faisait parvenir des résultats hebdomadaires de la chasse. Ces informations permettaient aux utilisateurs d'apprécier la valeur des territoires. De savoir où il était préférable de chasser - donc où les récoltes étaient les meilleures - et de là collaborer indirectement avec l'aménagement en abaissant les populations des secteurs trop giboyeux. De nos jours, madame la sous-ministre, qui en chasse et pêche est bien loin d'avoir présenté une maîtrise, est absolument ignare de notre monde cynégétique ou halieutique.

Avec l'approche de l'hiver, donc de la pêche blanche, nous nous souvenons de ces périodes, où le ministère faisait parvenir aux médias, qui les transmettaient au public, toutes les informations relatives à la pêche sous la glace, dans les divers secteurs intéressants. Loisir associé directement au tourisme, nous savions que la pêche était préférable à un endroit, plutôt qu'à un autre. Les biologistes dénombraient les prises, et transmettaient ces précieux résultats au monde de l'information, de là aux pêcheurs.

Qu'est-ce qui en reste aujourd'hui ? Rien, si ce n'est :La coupe occasionnelle d'un ruban par le ministre à Saint-Glinglin - Un peu de hâblerie lors d'un banquet - quelques photos à la presse pour prouver que la nullité n'est pas totale. De plus on laisse toujours pratiquer la pêche commerciale en maints endroits. C'est ça la FAPAQ actuellement!

PAS FORTE LA FAPAQ

Je me souviens que nous rêvions tous d'une structure indépendante, qui aurait plus de facilité à se manifester dans notre monde de chasse et pêche. Un organisme, qui devait se faire valoir et bien représenter, ce plus de la moitié de la population du Québec, que sont les pêcheurs, chasseurs et autres amants du plein air. Ajoutons que nos rêves sont devenus de vaporeuses illusions.

Nous imaginions cette nouvelle structure, dite FAPAQ, comme organisme qui ressemblerait au New-York Conservation Department, au Fish and Wildlife Commission de Floride, ou à la Pennsylvania Game Commission. Quelle erreur ! Ce qui était jadis le ministère responsable de la chasse et de la pêche semble s'être enlisé complètement, pour par la suite sombrer, lorsqu'André Magny a quitté la boîte, et que par surcroît Guy Chevrette a poussé sa barque au large.

Je crois sincèrement, que cette modification fût une erreur monumentale, du fait que ceux qui avaient le désir et la compétence de la diriger n'y sont plus. Il faudra rectifier cette situation avant longtemps, à moins que vous désiriez que la pêche, et encore plus la chasse disparaissent complètement. Toutefois, il y a une lueur d'espoir…les élections s'en viennent et de nouveaux programmes seront présentés.

LA PLUS HAUTE DISTINCTION D'EXCELLENCE À LA SEPAQ

Lors du 18e gala des prix d'excellence décernés par l'Institut d'administration Publique de Québec, la Société des établissements de Plein Air du Québec se méritait les plus grands honneurs de la Fonction Publique. On reconnaissait ainsi sa contribution exceptionnelle pour son service à la clientèle, et la grande qualité de sa gestion.

Il nous faut féliciter son président Yvan Bilodeau, ainsi que tout le personnel de la SEPAQ, Cette société assure maintenant la gestion des trois grands réseaux de plein air du Québec soit 47 établissements dans 8 centres touristiques - 16 réserves fauniques - et 22 parcs nationaux et l'île d'Anticosti, donc 80,000 km2 de territoire 600 chalets auberges et pavillons et 7,000 sites de camping.

A nouveaux nos plus sincères félicitations à la Société des Etablissements de Plein Air du Québec.

Nous aurons d'ailleurs l'occasion de causer de ce sujet sous peu, en compagnie de son président M. Yvan Bilodeau.

CERTIFICAT D'IMMATRICULATION POUR LES BATEAUX

La Fédération Québecoise de la Faune nous mentionnait récemment qu'il serait question d'une tarification pour les embarcation. Bref! un permis, qui serait en fait une autre taxe déguisée, une autre façon de vider nos goussets. Nos politiciens et certains de leurs fonctionnaires ne semblent pas réaliser, que beaucoup d'amateurs de plein air se désintéressent maintenant de la pratique de leurs loisirs préférés.

Les contrôles d'armes, les cours obligatoires pour toutes les disciplines, les coûts des permis, des règlements désuets, bref des lois de nos gouvernements tant d'Ottawa, que de Québec et de municipalités. Les trois paliers semblent mettre tout en branle pour anéantir nos plus beaux modes de récréation. Si les chasseurs et pêcheurs en prennent de durs coups depuis plusieurs années, les adeptes de la navigation de plaisance sont maintenant dans les mires de nos gouvernements. Tous les utilisateurs des eaux sur le plan récréatif doivent s'opposer à cette mesure, qui n'est qu'une autre taxe déguisée.

Grâce aux groupes de pressions, le gouvernement se prononçait positivement sur la « La Politique de l' Eau », que nous dénoncions depuis des années.

Aux associations concernées par cette tarification, pour les permis d'embarcations, de se grouper et de faire les pressions, qui influenceront nos dirigeants.

PERCHAUDES ET LAC SAINT-PIERRE

Notre perchaude est le poisson le plus convoité. Elle est l'espèce des jeunes de 5 à 99 ans. Elle est pêchée du bout d'un quai, du haut d'un pont, d'une embarcation, ou de la berge. . Elle est aussi responsable de la popularité de la pêche blanche, Il fût d'ailleurs une période où les biologistes de Montréal s'en occupaient. L'hiver, à tous les week-end, ils se rendaient inventorier les prises des pêcheurs sur la glace. Ce furent d'ailleurs leurs données, qui nous ont permis d'apprendre ce qu'était la perchaude et sa grande valeur.

Malheureusement les Legendre, Courtemanche, Gravel, ou Bergeron n'y sont plus. Depuis des années, comme eux le souhaitaient, sa protection est réclamée, mais nos politiciens et fonctionnaires d'aujourd'hui semblent n'y rien comprendre. Il est vrai que dans la région de Québec, où sont édictés les règlements c'est la truite qui tient la vedette, - la perchaude …connaît pas !

Pourquoi ce poisson est-il aussi populaire ? C'est que sa chair est savoureuse et elle intéresse les gourmets, donc un marché lucratif en résulte, auquel nous ajoutons le doré. Les pêcheurs commerciaux savent donc en profiter, au détriment des pêcheurs sportifs, mais le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec laissait entendre récemment qu'il n'envisageait pas le rachat des permis pour la pêche commerciale au lac Saint-Pierre.

De Québec, on nous prouvait une autre fois, que les valeurs sportives, touristiques et économiques dépassaient complètement le jugement de nos représentants et de leurs bonzes de Québec.


A PROPOS DES HORS-BORDS ELECTRIQUES

Depuis quelques temps, les plaintes nous parviennent en très grand nombre des pourvoyeurs de pêche - la Société des Etablissements de Plein Air n'en fait point mention, mais elle devra aussi faire face au problème. Ce sont autant de locateurs, de petits hors-bord électriques pour la pêche, qu'utilisent leurs clients.

Pourquoi louent-ils des hors-bord électriques à faible puissance ? Tout simplement pour être de bons citoyens en agissant de façon positive : Ils se sont pliés à cette exigence. a) Dans le but combattre la pollution des plans d'eau. b) Protéger l'omble de fontaine de la pollution. c) Eviter cette autre pollution qu'est celle du bruit. d) Eliminer les accidents occasionnés par la vitesse sur l'eau . e) Faire cesser les déversements d'essence dans nos lacs. Voilà autant de raisons, qui les incitaient recommander et faire location de hors-bord électriques. Mais à Ottawa, on s'en moque éperdument.

Où ça ne va plus, de me dire des pourvoyeurs du Nord de Montréal, c'est que nous recevons maintenant des familles, la pratique de la pêche s'est associée à celle du plein air. Conjoint, conjointes et enfants utilisent les hors-bord électrique, qui sont, disons-le de très faible puissance - des plus sécuritaires - tout juste suffisant pour pêcher à la traîne. Dorénavant, le pourvoyeur sera dans l'obligation d'interdire l'utilisation de ces minuscules hors-bord, parce que toutes les familles, ne se seront données la peine de suivre un long cours, en plus de débourser une autre taxe déguisée, pour obtenir un certificat de « Conducteur d'embarcation de plaisance ». Une autre bonne façon de nuire aux industries touristiques associées au plein air, la pêche et la chasse.

L'ARBALÈTE ET POUDRE NOIRE : AVENIR DE LA CHASSE ?

Avec les restrictions actuelles imposées sur les armes à feu, l'enregistrement obligatoire, les cours de maniement d'armes les cours de chasse, le prix des permis, les coûts prohibitifs à débourser pour assurer une relève, sans oublier des règlements confus et le climat actuel de terrorisme dans lequel est plongé notre société, nous nous posons la question : la situation va-t-elle s'améliorer ou continuer à se détériorer ?
Pour s'améliorer, ce ne sera certainement pas dans un avenir rapproché, mais sait-on jamais ?

D'ici là, afin que nous n'assistions pas à la disparition de la chasse, n'y aurait-il pas lieu de faciliter l'utilisation de l'arbalète ou de l'arc, mais surtout du fusil à poudre noire, qui ne peut tirer qu'un seul boulet et à courte distance ?

J'ai eu l'occasion de réussir des chasses en cours d'automne, tant à l'arbalète, qu'au fusil à poudre noire - voilà pourquoi je m'exprime ainsi.
Ce serait la façon de maintenir une forme de contrôle sur les populations croissantes de gibier - puisque dans bien des cas les situations deviennent inquiétantes.

Considérant aussi les implications économiques puisque le nombre des chasseurs diminue - songeons qu'une importante partie de notre industrie touristique en dépend.