Réponse du ministre Simard
Chasse et pêche lundi, 23 mars 2009. 12:54 jeudi, 12 déc. 2024. 04:37
À la suite d'un de mes récents éditoriaux, des pourvoyeurs et des pêcheurs s'inquiétaient. Je me suis donc rendu rencontrer le ministre Serge Simard.
Une récente nouvelle transmise par notre société d'état et reprise par le signataire, sous cette rubrique, en était à l'origine. Des textes et propos, qui alarmaient plusieurs pourvoyeurs et pêcheurs. Ces intéressés ne tardaient pas à nous faire part de leur inquiétude. Il était sujet de la septicémie hémorragique virale, une maladie infectieuse qui s'attaque aux poissons et qui est présente dans les Grands lacs.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'inquiétude au ministère des Ressources naturelles et de la faune.
Une maladie inquiétante
Tel était le titre d'un texte de Radio-Canada de l'Abitibi-Témiscamingue, qui mentionnait : «Pour l'instant, aucune trace du virus SHV n'a été trouvée au Québec dans les échantillons de poissons pêchés dans le fleuve Saint-Laurent et dans la rivière des Outaouais.»
Mais une nouvelle souche du virus s'attaque à plusieurs espèces de poissons des grands Lacs, en Ontario. Des espèces comme le doré jaune et le brochet sont maintenant touchées.
«Comme la maladie est déjà dans les Grands Lacs, je vous dirais que si la maladie se retrouve dans le fleuve, à court ou moyen terme, ça ne serait vraiment pas surprenant étant donné que les poissons circulent librement», explique Francis Bouchard, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec. «Ce qu'on peut vraiment éviter, c'est de retrouver la maladie à l'intérieur des terres, là où la maladie ne rentrerait pas naturellement», poursuivait-il.
Afin de limiter la transmission de cette maladie, les biologistes étudient notamment la possibilité de revoir l'utilisation de poissons-appâts provenant de l'extérieur du Québec pour la pêche sportive.
Le ministère souhaite déposer dans les prochains mois sa stratégie pour limiter les risques de contamination du virus SHV dans les plans d'eau du Québec. »
Ne vous inquiétez pas!
Relativement à cette nouvelle, ce furent les quatre mots qu'exprimait le ministre Serge Simard, lorsque je le rencontrai au nom du Réseau des Sports. Il poursuivait ainsi : «Actuellement l'inquiétude se manifeste en Ontario, du fait qu'il y a présence du virus SVH dans les eaux des Grands lacs. Ici au Québec, selon la nouvelle de la Société d'état, il n'y a aucune trace du virus, donc il ne faut pas prendre panique.
Toutefois il faut être vigilant. Donc éviter, tout ce qui pourrait menacer la qualité halieutique du Québec, en provenance de l'extérieur. Mon ministère prendra toutes les mesures nécessaires, afin de protéger l'activité de pêche sportive, tant pour les pourvoyeurs que les utilisateurs, qui les visitent.
J'ajoute, tous ceux qui fréquentent nos plans d'eau, pour pratiquer cette activité de grande importance, qu'est celle des adeptes de la canne et du moulinet.»
Des mesures au profit de tous
L'inquiétude en ce qui concerne la pêche sportive se résume à une majorité de mesures déjà existantes.
a)Utilisation de poissons-appâts uniquement dans les eaux, où se pratiquera la pêche - donc aucun transport.
b)Ne pas déplacer des poissons vivants d'un endroit à un autre.
Si vous jetez un coup d'œil dans : Pêche Sportive au Québec -2009-2011, au chapitre des poissons-appâts, vous réaliserez que nous avons imposé et prévu, depuis nombre d'années, des mesures visant à protéger nos eaux des espèces indésirables.
Pour ce qui est de l'importation de poissons provenant de l'étranger, des contrôles sévères existent déjà de la part de Pêche et Océans Canada. Quant à nos règlements sur le transport des poissons-appâts, donc poissons vivants, nous les retrouvons depuis des années dans nos règlements. S'il y avait lieu de faire les moindres modifications à ce sujet, les spécialistes et organismes concernés seraient consultés.
Une rencontre encourageante
En conclusion de notre entretien, monsieur le ministre Simard disait, qu'il aurait sous peu, à faire part aux pêcheurs et chasseurs sportifs, d'améliorations qu'il a l'intention d'apporter à cette partie du ministère, dont il assume maintenant la responsabilité. Comme vous tous, j'attends anxieusement ses prochaines déclarations.
Une récente nouvelle transmise par notre société d'état et reprise par le signataire, sous cette rubrique, en était à l'origine. Des textes et propos, qui alarmaient plusieurs pourvoyeurs et pêcheurs. Ces intéressés ne tardaient pas à nous faire part de leur inquiétude. Il était sujet de la septicémie hémorragique virale, une maladie infectieuse qui s'attaque aux poissons et qui est présente dans les Grands lacs.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'inquiétude au ministère des Ressources naturelles et de la faune.
Une maladie inquiétante
Tel était le titre d'un texte de Radio-Canada de l'Abitibi-Témiscamingue, qui mentionnait : «Pour l'instant, aucune trace du virus SHV n'a été trouvée au Québec dans les échantillons de poissons pêchés dans le fleuve Saint-Laurent et dans la rivière des Outaouais.»
Mais une nouvelle souche du virus s'attaque à plusieurs espèces de poissons des grands Lacs, en Ontario. Des espèces comme le doré jaune et le brochet sont maintenant touchées.
«Comme la maladie est déjà dans les Grands Lacs, je vous dirais que si la maladie se retrouve dans le fleuve, à court ou moyen terme, ça ne serait vraiment pas surprenant étant donné que les poissons circulent librement», explique Francis Bouchard, biologiste au ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec. «Ce qu'on peut vraiment éviter, c'est de retrouver la maladie à l'intérieur des terres, là où la maladie ne rentrerait pas naturellement», poursuivait-il.
Afin de limiter la transmission de cette maladie, les biologistes étudient notamment la possibilité de revoir l'utilisation de poissons-appâts provenant de l'extérieur du Québec pour la pêche sportive.
Le ministère souhaite déposer dans les prochains mois sa stratégie pour limiter les risques de contamination du virus SHV dans les plans d'eau du Québec. »
Ne vous inquiétez pas!
Relativement à cette nouvelle, ce furent les quatre mots qu'exprimait le ministre Serge Simard, lorsque je le rencontrai au nom du Réseau des Sports. Il poursuivait ainsi : «Actuellement l'inquiétude se manifeste en Ontario, du fait qu'il y a présence du virus SVH dans les eaux des Grands lacs. Ici au Québec, selon la nouvelle de la Société d'état, il n'y a aucune trace du virus, donc il ne faut pas prendre panique.
Toutefois il faut être vigilant. Donc éviter, tout ce qui pourrait menacer la qualité halieutique du Québec, en provenance de l'extérieur. Mon ministère prendra toutes les mesures nécessaires, afin de protéger l'activité de pêche sportive, tant pour les pourvoyeurs que les utilisateurs, qui les visitent.
J'ajoute, tous ceux qui fréquentent nos plans d'eau, pour pratiquer cette activité de grande importance, qu'est celle des adeptes de la canne et du moulinet.»
Des mesures au profit de tous
L'inquiétude en ce qui concerne la pêche sportive se résume à une majorité de mesures déjà existantes.
a)Utilisation de poissons-appâts uniquement dans les eaux, où se pratiquera la pêche - donc aucun transport.
b)Ne pas déplacer des poissons vivants d'un endroit à un autre.
Si vous jetez un coup d'œil dans : Pêche Sportive au Québec -2009-2011, au chapitre des poissons-appâts, vous réaliserez que nous avons imposé et prévu, depuis nombre d'années, des mesures visant à protéger nos eaux des espèces indésirables.
Pour ce qui est de l'importation de poissons provenant de l'étranger, des contrôles sévères existent déjà de la part de Pêche et Océans Canada. Quant à nos règlements sur le transport des poissons-appâts, donc poissons vivants, nous les retrouvons depuis des années dans nos règlements. S'il y avait lieu de faire les moindres modifications à ce sujet, les spécialistes et organismes concernés seraient consultés.
Une rencontre encourageante
En conclusion de notre entretien, monsieur le ministre Simard disait, qu'il aurait sous peu, à faire part aux pêcheurs et chasseurs sportifs, d'améliorations qu'il a l'intention d'apporter à cette partie du ministère, dont il assume maintenant la responsabilité. Comme vous tous, j'attends anxieusement ses prochaines déclarations.