Alma - Lundi matin, les agents de la Protection de la faune du Québec ont mis fin aux pratiques illégales de chasse impliquant des individus qui exerçaient leurs activités principalement dans les régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du Nord-du-Québec, de la Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec. Cette opération a nécessité la mobilisation d'au moins 35 agents de protection de la faune. Les actes de braconnage reprochés concernent l'orignal, le caribou et le cerf de Virginie.

Trois années d'enquête ont permis aux agents du Saguenay-Lac-Saint-Jean d'accumuler les preuves nécessaires pour intercepter les individus. En tout, une dizaine de suspects de la région ont été interrogés ce matin; d'autres pourront être rencontrés au cours des prochains jours.

Opération nommée « La 169 »

Actuellement, plus de 70 chefs d'accusation ont été comptabilisés. S'ils sont reconnus coupables, les individus sont passibles d'amendes pouvant totaliser plus de 50 000 $. Il est important de mentionner que la collaboration du maître chien et du laboratoire d'expertise biolégale du ministère des Ressources naturelles et de la Faune a permis de trouver et de confirmer différentes pièces à conviction dans le cadre de cette enquête.

Les personnes rencontrées sont soupçonnées, entre autres, de chasse au gros gibier en temps prohibé, d'avoir fait feu à bord d'un véhicule, de chasse de nuit avec projecteur et de vente et d'achat de chair de gros gibier. De plus, l'enquête devrait permettre de porter des accusations de possession illégale, de surplus d'abattage et de différentes infractions liées à la chasse aux oiseaux migrateurs.

L'opération d'aujourd'hui a aussi mené à la perquisition et à la saisie de véhicules motorisés (camion et motoneige), d'armes à feu, de projecteurs, de matériel de boucherie et de viande de gros gibier, ainsi que de différents documents permettant d'identifier les individus liés au commerce de gibier.

Éléments nouveaux

Actuellement, outre les personnes déjà rencontrées, certains éléments de l'enquête portent à croire que d'autres individus pratiquent des activités illégales de même nature dans les régions citées. En l'absence d'éléments nouveaux, les personnes fautives risquent de continuer à contrevenir aux règles en s'appropriant illégalement des ressources fauniques québécoises.

C'est pourquoi vous pouvez aider à résoudre les dossiers restés en suspens en signalant tout acte de braconnage ou geste allant à l'encontre de la protection de la faune, de ses habitats ou du milieu naturel en communiquant avec S.O.S. Braconnage au numéro sans frais 1 800 463 2191 ou avec le bureau de la protection de la faune le plus près (www.mrnf.gouv.qc.ca/fr/faune-adresses-regions/). Ce service est gratuit et confidentiel.