Saisie record de viande de gibier sauvage
Chasse et pêche mardi, 23 mars 2004. 13:12 jeudi, 12 déc. 2024. 04:48
Québec - Au terme d'une enquête qui a duré plus de deux ans, les agents de protection de la faune de la Société de la faune et des parcs du Québec (FAPAQ) viennent de mettre fin à un commerce illégal de viande de gibier sauvage (caribou, orignal et cerf de Virginie).
Les opérations menées en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) ont permis de retracer et de retirer rapidement toutes les viandes illégales du circuit de la consommation. D'importantes poursuites pourraient notamment être prises contre un grossiste faisant affaire dans les régions de Québec et de Montréal. Son commerce annuel de viande était estimé à plus de 200 000 dollars.
Plus de 20 000 kilogrammes de viande de gibier sauvage notamment du caribou, de l'orignal et du cerf de Virginie ont été saisis au cours de cette opération et feront l'objet de plus amples examens pour aider à préciser leur nature et leur origine.
Selon la preuve recueillie, le grossiste écoulait la viande sauvage dans un bon nombre de restaurants des régions de Montréal, de la Capitale-Nationale, de la Montérégie, des Laurentides et de l'Estrie. Près d'une centaine de restaurants et quelques ateliers de charcuterie ont pu servir ou vendre, à leur insu, de la viande sauvage puisque le grossiste leur indiquait qu'il s'agissait de viande de gibier d'élevage comme le bison, le wapiti et le cerf rouge ou de caribou en provenance d'un abattage commercial autorisé. Les données disponibles nous indiquent que la consommation de cette viande ne représentait pas de danger pour la santé; aucun cas de toxi-infection n'a été rapporté en lien avec cette viande. Les deux organismes examinent actuellement les modes de disposition de la viande saisie.
L'enquête a prouvé que le grossiste s'approvisionnait avec de la viande d'orignal, de caribou et de cerf de Virginie laissée en sol québécois (généralement aux aéroports) par des chasseurs non-résidents.
Lorsque l'analyse de la preuve sera complétée, des accusations pourraient être portées notamment contre le grossiste de viande engagé dans cette affaire. Aucune poursuite n'est prévue contre les restaurants et les ateliers de charcuterie puisque la viande sauvage d'orignal, de caribou et de cerf de Virginie leur était vendue à leur insu. Les noms des personnes poursuivies seront connus seulement lorsque les accusations seront portées et rendues publiques, c'est-à-dire dans quelques mois.
La Société de la faune et des parcs du Québec prendra des mesures pour mieux encadrer la disposition de la viande sauvage. Elle examine des modifications à la réglementation actuelle de même que la mise sur pied d'un programme de remise systématique et contrôlé de la viande à des organismes d'entraide. La loi québécoise permet une telle pratique d'ailleurs utilisée depuis de nombreuses années par les directions régionales de protection de la faune. Plusieurs dizaines d'organismes charitables bénéficient de ces dons de viande sauvage et ce, partout au Québec. Toutes les mesures sont prises pour livrer une viande sauvage de qualité.
Pour sa part, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec examinera de nouvelles mesures qui favoriseront le traçage des viandes pour en déterminer la provenance.
Veuillez noter que des photographies sont disponibles sur le site Internet de la Société à l'adresse suivante : www.fapaq.gouv.qc.ca .
Les opérations menées en étroite collaboration avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) ont permis de retracer et de retirer rapidement toutes les viandes illégales du circuit de la consommation. D'importantes poursuites pourraient notamment être prises contre un grossiste faisant affaire dans les régions de Québec et de Montréal. Son commerce annuel de viande était estimé à plus de 200 000 dollars.
Plus de 20 000 kilogrammes de viande de gibier sauvage notamment du caribou, de l'orignal et du cerf de Virginie ont été saisis au cours de cette opération et feront l'objet de plus amples examens pour aider à préciser leur nature et leur origine.
Selon la preuve recueillie, le grossiste écoulait la viande sauvage dans un bon nombre de restaurants des régions de Montréal, de la Capitale-Nationale, de la Montérégie, des Laurentides et de l'Estrie. Près d'une centaine de restaurants et quelques ateliers de charcuterie ont pu servir ou vendre, à leur insu, de la viande sauvage puisque le grossiste leur indiquait qu'il s'agissait de viande de gibier d'élevage comme le bison, le wapiti et le cerf rouge ou de caribou en provenance d'un abattage commercial autorisé. Les données disponibles nous indiquent que la consommation de cette viande ne représentait pas de danger pour la santé; aucun cas de toxi-infection n'a été rapporté en lien avec cette viande. Les deux organismes examinent actuellement les modes de disposition de la viande saisie.
L'enquête a prouvé que le grossiste s'approvisionnait avec de la viande d'orignal, de caribou et de cerf de Virginie laissée en sol québécois (généralement aux aéroports) par des chasseurs non-résidents.
Lorsque l'analyse de la preuve sera complétée, des accusations pourraient être portées notamment contre le grossiste de viande engagé dans cette affaire. Aucune poursuite n'est prévue contre les restaurants et les ateliers de charcuterie puisque la viande sauvage d'orignal, de caribou et de cerf de Virginie leur était vendue à leur insu. Les noms des personnes poursuivies seront connus seulement lorsque les accusations seront portées et rendues publiques, c'est-à-dire dans quelques mois.
La Société de la faune et des parcs du Québec prendra des mesures pour mieux encadrer la disposition de la viande sauvage. Elle examine des modifications à la réglementation actuelle de même que la mise sur pied d'un programme de remise systématique et contrôlé de la viande à des organismes d'entraide. La loi québécoise permet une telle pratique d'ailleurs utilisée depuis de nombreuses années par les directions régionales de protection de la faune. Plusieurs dizaines d'organismes charitables bénéficient de ces dons de viande sauvage et ce, partout au Québec. Toutes les mesures sont prises pour livrer une viande sauvage de qualité.
Pour sa part, le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec examinera de nouvelles mesures qui favoriseront le traçage des viandes pour en déterminer la provenance.
Veuillez noter que des photographies sont disponibles sur le site Internet de la Société à l'adresse suivante : www.fapaq.gouv.qc.ca .