La loi Anastasia est maintenant en force, nul chasseur rencontré s'y opposait - au contraire elle apporte une protection louable aux garderies, transports publics, autobus scolaires etc. - les auteurs des diverses mesures comprises dans cette loi doivent être félicités.

Ce qui inquiétait les centaines et centaines de milliers de chasseurs, c'était une interdiction des fusils semi-automatiques, probablement l'une des armes les plus populaires des chasseurs de sauvagine et de petits gibiers. Le gouvernement du Québec réalisait donc cet élément justifiable du monde cynégétique.

Lorsque le mot élection flotte dans l'air, les chasseurs, collectionneurs d'armes, tireurs de pigeons d'argile et de précision doivent avoir l'oeil ouvert et surtout effectuer un retour dans le passé.

Il faut nous souvenir que nos droits furent bafoués et que la démocratie, lorsqu'elle se met à imiter la dictature doit nous inciter à poser des questions. Les deux en viennent à la même conclusion : soit celle de nous interdire de désobéir aux lois. Donc si vous appartenez au monde des tireurs sportifs, un gouvernement démocratique vous a imposé une loi injuste, si vous désobéissez. Vous devenez un criminel, comme dans un pays totalitaire.

Lorsque les armes à feu seront complètement interdites, seuls les agents à casquettes et à boutons dorés en auront en leur possession, exactement comme la situation qui prévaut dans ces pays dirigés par un dictateur.

Nos droits, notre héritage

Nous sommes Québécois. Nous avons conservé de nos ancêtres certaines caractéristiques. Je dirais d'historiques racines des trappeurs et coureurs des bois. Devrait-on nous considérer comme des criminels pour cette raison? Mes ancêtres sont de l'Ouataouais, tous furent des hommes des bois, donc des chasseurs. Je le devenais dès ma jeunesse comme on me l'enseignait et je suis fier de mes origines, comme les autres Québécois de souche.

Certains membres de notre société s'opposent à l'utilisation des armes sportives. Allez leur demander ce qu'ils pensent des automobilistes?

Pourtant ce sont des milliers de personnes qui sont victimes annuellement et que dire des armes blanches. Elles déclassent les armes à feu et le plan de la criminalité. Les couteaux, les poignards, les dagues, c'est même du régulier dans les écoles, les autobus, le métro, les gangs de rue. Devrait-ont légiférer quant à leur utilisation dans les coutelleries de cuisine?

Avez-vous de la mémoire?

Souvenez-vous qu'un premier ministre, qui ne connaissait absolument rien aux armes à feu sportives a dit, "Ça va finir les enfants qui s'amusent dans la cave avec des armes atomiques!"

C'est ainsi qu'il nous plongea dans un l'aventure illogique, absurde et boiteuse du Bill-C-62 à coups de milliards pour un contrôle des armes sportives ridicule. Nous étions à deux milliards il y a quatre ans selon "Zone libre". Imaginez dans quel abîme, ce gaspillage nous a conduits. Aujourd'hui, je crois que nos hôpitaux, vieillards, indigents, l'éducation et combien d'autres domaines auraient pu profiter de ces milliards.

Le scandale des commandites n'était rien comparativement à cette monstrueuse erreur du fédéral.

Le gouvernement actuel d'Ottawa a quelque peu freiné l'erreur grotesque de son prédécesseur.

Mais au moment de lire ces lignes, songez-y:

C'est le temps des élections.

Que tous ceux qui lisent ces lignes agissent en conséquence, exprimez-vous. Les politiciens ouvrent les oreilles lors de cette période.

Solution acceptable

Pour l'avenir, puisqu'il sera impossible d'obtenir un contrôle sur le commerce illicite des armes, nous réalisons tous qu'il y a toujours un marché noir et de la contrebande. En 2004, des membres de la réserve indienne de d'Akwasane venaeint de confirmer à la télévision que la contrebande se pratiquait comme aux plus beaux jours. Des armes sont toujours offertes en location au sein du milieu pour faire des "jobs." Ce ne sont pas les armes des chasseurs et tireurs qui sont à blâmer. Mais malgré cela, pour répondre aux plaintes d'une minorité contestataire, il serait possible d'établir un contrôle à peu près sans frais des armes sportives, celles que nous chasseurs et tireurs sportifs utilisons, tout simplement en demandant aux manufacturiers des fournir au gouvernement tous les numéros, c'est-à-dire les renseignements gravés sur les armes livrées ches les distributeurs et faire suivre l'information jusqu'à l'acheteur de l'arme. Donc des détails précis indiquant qui possède l'arme sportive.

Toutes ces informations seraient dans les filières du gouvernement.

Pour nous tous, chasseurs et tireurs sportifs, nos libertés ne seraient point brimées.