CHICAGO - La candidature de Chicago pour les Jeux olympiques de 2016 est loin de mener la danse à 18 mois du choix par le Comité international olympique (CIO) de la ville qui accueillera ces Jeux, ont estimé mardi à Chicago les responsables du Comité olympique des États-Unis (USOC).

"On ne peut attribuer un rang à la candidature de Chicago, en tout cas pas le premier, a estimé le président de l'USOC Peter Ueberroth. Chicago n'a pas été candidate aux Jeux dans le passé. Elle s'améliore mais reste encore loin de pouvoir prétendre avoir les meilleures chances de succès".

Mais pour un autre responsable de l'USOC, Jim Scherr, "il n'est pas bon pour une ville-candidate de faire la course en tête".

Les États-Unis, où se trouvent les plus gros parraineurs olympiques, n'ont plus remporté de jeux d'été depuis 1996 à Atlanta et les organisateurs de la candidature de Chicago espèrent faire partie des finalistes nommés le 4 juin prochain.

Chicago est en concurrence avec les villes de Tokyo, Madrid, Rio de Janeiro, Prague, Doha, et Bakou.

Le maire de Chicago Richard M. Daley a estimé de son côté que les appels par les trois candidats à la présidentielle américaine à un boycott par le président Bush de la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin (8-24 août) n'auraient aucune incidence sur le choix du CIO pour 2016.

"Je pense sincèrement que les problèmes de politique intérieure n'ont aucune influence sur le mouvement olympique," a déclaré M. Daley.

"Nous n'avons qu'à présenter notre candidature au CIO et lui montrer que nous sommes prêts à travailler très dur pour obtenir les Jeux, a-t-il ajouté. Je ne pense pas que la politique doive s'immiscer dans quelque décision que ce soit, quelle que soit l'identité de notre futur président."