Cinq ans de prison pour un slogan
Jeux olympiques lundi, 24 mars 2008. 09:34 samedi, 14 déc. 2024. 19:45
PEKIN - Un militant chinois, qui avait fait diffuser une lettre ouverte sous le slogan "Nous voulons les droits de l'Homme, pas des Jeux olympiques", a été condamné lundi à cinq ans de prison pour subversion, ont annoncé son avocat et sa famille.
Yang Chunlin, 52 ans, "a été condamné à cinq ans", a dit à l'AFP Li Fangping.
Me Li a précisé qu'il allait chercher à rencontrer son client pour décider d'un éventuel appel.
"Nous souhaiterions qu'il fasse appel, mais lui-même n'est pas sûr de le vouloir car il n'a pas confiance dans le système judiciaire" chinois, a indiqué de son côté Yang Chunping, sa soeur.
Une porte-parole de la cour intermédiaire de Jiamusi, dans le Heilongjiang, a simplement confirmé la durée de la peine, en se refusant à toute autre précision.
Yang avait fait circuler l'an dernier une pétition sur l'internet, qui avait ensuite été censurée, sur le thème "des droits de l'Homme, pas des Jeux olympiques".
Sa pétition aurait été signée par plus de 10.000 personnes, pour la plupart des paysans du Heilongjiang (nord-est) dont les terres ont été confisquées.
L'annonce du jugement intervient le jour même où la flamme des jeux doit être allumée à Olympie, dans le Péloponnèse (Grèce).
Arrêté en juillet dans la province du Heilongjiang, cet ancien ouvrier d'usine avait comparu en février devant le tribunal de Jiamusi, lors d'un procès qualifié d'injuste par l'organisation Human Rights Watch.
Yang Chulin, qui vit à Jiamusi, a été interpellé quatre fois en 2006, notamment pour avoir aidé des paysans à réclamer des dédommagements.
Un autre jugement est attendu dans les prochains jours, celui du dissident Hu Jia, l'une des voix les plus critiques du régime chinois, dont le procès, également pour subversion, a eu lieu la semaine dernière.
Un tribunal de Pékin a mis sa décision en délibéré mardi après une audience de quelques heures.
Arrêté en décembre, Hu Jia avait plusieurs fois dénoncé le non-respect par Pékin de ses engagements en faveur des droits de l'homme, pris pour obtenir l'organisation des JO.
Mardi, au moment même où le dissident comparaissait, le Premier ministre Wen Jiabao, interrogé sur le cas, avait assuré à la presse internationale que la Chine n'intensifiait pas la répression avant les JO qui auront lieu à Pékin au mois d'août.
"Ces soi-disant accusations selon laquelle la Chine arrête les dissidents avant les Jeux olympiques sont fausses", avait lancé M. Wen.
Yang Chunlin, 52 ans, "a été condamné à cinq ans", a dit à l'AFP Li Fangping.
Me Li a précisé qu'il allait chercher à rencontrer son client pour décider d'un éventuel appel.
"Nous souhaiterions qu'il fasse appel, mais lui-même n'est pas sûr de le vouloir car il n'a pas confiance dans le système judiciaire" chinois, a indiqué de son côté Yang Chunping, sa soeur.
Une porte-parole de la cour intermédiaire de Jiamusi, dans le Heilongjiang, a simplement confirmé la durée de la peine, en se refusant à toute autre précision.
Yang avait fait circuler l'an dernier une pétition sur l'internet, qui avait ensuite été censurée, sur le thème "des droits de l'Homme, pas des Jeux olympiques".
Sa pétition aurait été signée par plus de 10.000 personnes, pour la plupart des paysans du Heilongjiang (nord-est) dont les terres ont été confisquées.
L'annonce du jugement intervient le jour même où la flamme des jeux doit être allumée à Olympie, dans le Péloponnèse (Grèce).
Arrêté en juillet dans la province du Heilongjiang, cet ancien ouvrier d'usine avait comparu en février devant le tribunal de Jiamusi, lors d'un procès qualifié d'injuste par l'organisation Human Rights Watch.
Yang Chulin, qui vit à Jiamusi, a été interpellé quatre fois en 2006, notamment pour avoir aidé des paysans à réclamer des dédommagements.
Un autre jugement est attendu dans les prochains jours, celui du dissident Hu Jia, l'une des voix les plus critiques du régime chinois, dont le procès, également pour subversion, a eu lieu la semaine dernière.
Un tribunal de Pékin a mis sa décision en délibéré mardi après une audience de quelques heures.
Arrêté en décembre, Hu Jia avait plusieurs fois dénoncé le non-respect par Pékin de ses engagements en faveur des droits de l'homme, pris pour obtenir l'organisation des JO.
Mardi, au moment même où le dissident comparaissait, le Premier ministre Wen Jiabao, interrogé sur le cas, avait assuré à la presse internationale que la Chine n'intensifiait pas la répression avant les JO qui auront lieu à Pékin au mois d'août.
"Ces soi-disant accusations selon laquelle la Chine arrête les dissidents avant les Jeux olympiques sont fausses", avait lancé M. Wen.