Goulet veut faire parler son talent
AMM lundi, 8 déc. 2008. 19:25 jeudi, 12 déc. 2024. 08:38
Le combattant Jonathan Goulet ne veut pas seulement être reconnu que pour sa coupe de cheveux excentrique, il veut aussi que les amateurs des sports martiaux mixtes parlent de lui comme d'un grand combattant. Sa quête de reconnaissance commence mercredi.
Son voeu d'être reconnu pour son talent ne l'empêchera tout de même pas de se coiffer pendant trois heures pour un combat d'un maximum de 15 minutes. Goulet, celui que l'ont surnomme The Road Warrior, grimpe toujours dans l'octogone avec une tête qui attire les regards. C'est sa marque de commerce. Il se bat généralement avec des cheveux teints, assortis d'une combinaison rasée et tourbillonne.
Dans quelques heures, Goulet fera les frais de la demi-finale du gala du UFC à Fayetteville, en Caroline du Nord, quand il sera opposé à Mike (Quick) Swick. Le Québécois de 29 ans participera à ce gala bénéfice Fight for the Troops qui permettra de recueillir des fonds pour un hôpital sur les lésions cérébrales traumatiques de l'armée américaine.
Goulet, un étranger qui se battra contre un Américain, sera fortement hué par une foule composée de nombreux militaires, lors de ce gala qui se déroulera près du Fort Bragg. La foule sera tapageuse si les Marines répètent le même numéro que lors d'un événement présenté près de San Diego, en décembre 2006. "Les Américains sont très patriotiques, a dit Goulet. Je ne serai pas le gars le plus populaire mais après le combat, les choses vont changer."
Goulet, qui a un dossier de 22-9 dont 4-3 avec le UFC, a l'habitude de se battre en territoire hostile. D'ailleurs, son sobriquet (The Road Warrior) lui a été collé à la peau en raison de ses nombreux combats sur la route.
Le combat principal opposera Josh Koscheck, qui a battu Goulet en août 2006, au Japonais Yoshiyuki Yoshida chez les mi-moyens. Quelques vétérans américains seront aussi de la carte, dont les anciens Marines Luigi Fioravanti, Steve Bruno, Tim Credeur, Dale Hartt et Brandon Wolff.
Goulet, originaire de Victoriaville mais qui habite maintenant à Montréal, s'attend à retrouver un adversaire en grande forme. Swick se battra pour une troisième fois seulement chez les 170 livres.
Swick (12-2), un Texan qui est maintenant basé à San Jose où il s'entraîne à l'American Kickboxing Academy, avait connu des débuts tranquilles - décision sur Josh Burkman - mais il s'est raplombé lors de son combat contre Marcus Davis, qui était affecté par une blessure l'épaule.
"Je suis prêt pour la guerre. Et je suis prêt pour Swick," a dit Goulet.
La dernière fois que nous avons vu Goulet, il avait la foule de son côté parce que c'était lors du UFC 83, le 19 avril dernier au Centre Bell, quand il a affronté Kuniyoshi Hironaka. Il n'a rien oublié de ces instants magiques. "Ça été une soirée spéciale."
"Je n'avais pas seulement gagné le combat, j'avais aussi hérité de l'honneur du combat de la soirée, a dit Goulet, en faisant référence aux 75 000 dollars que lui et Hironaka avaient reçu en boni. C'était vraiment spécial. Je vais m'en souvenir très longtemps."
C'était le premier combat de la soirée présentée à Montréal et le travail de Goulet avait contribué à soulever une foule fière et enthousiaste. Il était grimpé dans l'octogone avec un chandail du Canadien. Puis, il avait survécu aux attaques de Hironaka au premier round avant de l'emporter à 2:07 du deuxième assaut.
L'oeil droit tuméfié et décoloré, Goulet a envoyé le Japonais au tapis avec une droite au menton. "Après le combat, je marchais comme un homme de 90 ans, a ajouté gaiement le vainqueur. C'est toujours comme ça après un combat."
Goulet lance la pierre aux combattants qui passent, selon lui, trop de temps à célébrer dans le vestiaire plutôt que d'étirer leurs muscles. Lui, il a eu besoin d'un peu de temps après le 83e gala de l'UFC avant de retourner en gymnase pour aider Patrick Côté à se préparer pour son combat. Mais ça n'a pas duré longtemps parce que Goulet s'est blessé au pied droit et il a été absent pendant deux mois.
Puis, l'homme s'est de nouveau blessé. Cette fois en jouant avec son chien.
Goulet veut que les amateurs parlent que de ses cheveux, mais il préfère qu'ils parlent de ses exploits comme lorsqu'il avait battu Paul Georgieff par soumission lors de son dernier combat en 2007.
Goulet a livré huit combats en 2007. Et pendant qu'il se forgeait une fiche de 5-2 avec un no contest, il s'est rendu compte qu'il avait négligé l'entraînement et qu'il n'avait pas passé assez de temps en gymnase. Sept de ses combats n'avaient pas franchi le deuxième round alors que l'autre s'était terminé dès l'assaut initial lors du TKO 29, quand il a été atteint par un méchant coup de pied à la tête après seulement huit secondes.
L'année 2008 a été plus calibrée, en partie à la suite de ses blessures aux pieds. Mais une victoire contre Swick lui permettrait de terminer 2008 sur une bonne note.
C'est avec le champion Georges St-Pierre qu'il s'est entraîné sous les ordres de Jon Chaimberg. "Je suis plus fort et plus vite," a soutenu Goulet, qui a profité de l'expérience de GSP pour prendre quelques trucs. "Je l'ai envoyé une seule fois au sol alors que lui m'a envoyé au plancher à environ 20 reprises," a ajouté le combattant.
Son voeu d'être reconnu pour son talent ne l'empêchera tout de même pas de se coiffer pendant trois heures pour un combat d'un maximum de 15 minutes. Goulet, celui que l'ont surnomme The Road Warrior, grimpe toujours dans l'octogone avec une tête qui attire les regards. C'est sa marque de commerce. Il se bat généralement avec des cheveux teints, assortis d'une combinaison rasée et tourbillonne.
Dans quelques heures, Goulet fera les frais de la demi-finale du gala du UFC à Fayetteville, en Caroline du Nord, quand il sera opposé à Mike (Quick) Swick. Le Québécois de 29 ans participera à ce gala bénéfice Fight for the Troops qui permettra de recueillir des fonds pour un hôpital sur les lésions cérébrales traumatiques de l'armée américaine.
Goulet, un étranger qui se battra contre un Américain, sera fortement hué par une foule composée de nombreux militaires, lors de ce gala qui se déroulera près du Fort Bragg. La foule sera tapageuse si les Marines répètent le même numéro que lors d'un événement présenté près de San Diego, en décembre 2006. "Les Américains sont très patriotiques, a dit Goulet. Je ne serai pas le gars le plus populaire mais après le combat, les choses vont changer."
Goulet, qui a un dossier de 22-9 dont 4-3 avec le UFC, a l'habitude de se battre en territoire hostile. D'ailleurs, son sobriquet (The Road Warrior) lui a été collé à la peau en raison de ses nombreux combats sur la route.
Le combat principal opposera Josh Koscheck, qui a battu Goulet en août 2006, au Japonais Yoshiyuki Yoshida chez les mi-moyens. Quelques vétérans américains seront aussi de la carte, dont les anciens Marines Luigi Fioravanti, Steve Bruno, Tim Credeur, Dale Hartt et Brandon Wolff.
Goulet, originaire de Victoriaville mais qui habite maintenant à Montréal, s'attend à retrouver un adversaire en grande forme. Swick se battra pour une troisième fois seulement chez les 170 livres.
Swick (12-2), un Texan qui est maintenant basé à San Jose où il s'entraîne à l'American Kickboxing Academy, avait connu des débuts tranquilles - décision sur Josh Burkman - mais il s'est raplombé lors de son combat contre Marcus Davis, qui était affecté par une blessure l'épaule.
"Je suis prêt pour la guerre. Et je suis prêt pour Swick," a dit Goulet.
La dernière fois que nous avons vu Goulet, il avait la foule de son côté parce que c'était lors du UFC 83, le 19 avril dernier au Centre Bell, quand il a affronté Kuniyoshi Hironaka. Il n'a rien oublié de ces instants magiques. "Ça été une soirée spéciale."
"Je n'avais pas seulement gagné le combat, j'avais aussi hérité de l'honneur du combat de la soirée, a dit Goulet, en faisant référence aux 75 000 dollars que lui et Hironaka avaient reçu en boni. C'était vraiment spécial. Je vais m'en souvenir très longtemps."
C'était le premier combat de la soirée présentée à Montréal et le travail de Goulet avait contribué à soulever une foule fière et enthousiaste. Il était grimpé dans l'octogone avec un chandail du Canadien. Puis, il avait survécu aux attaques de Hironaka au premier round avant de l'emporter à 2:07 du deuxième assaut.
L'oeil droit tuméfié et décoloré, Goulet a envoyé le Japonais au tapis avec une droite au menton. "Après le combat, je marchais comme un homme de 90 ans, a ajouté gaiement le vainqueur. C'est toujours comme ça après un combat."
Goulet lance la pierre aux combattants qui passent, selon lui, trop de temps à célébrer dans le vestiaire plutôt que d'étirer leurs muscles. Lui, il a eu besoin d'un peu de temps après le 83e gala de l'UFC avant de retourner en gymnase pour aider Patrick Côté à se préparer pour son combat. Mais ça n'a pas duré longtemps parce que Goulet s'est blessé au pied droit et il a été absent pendant deux mois.
Puis, l'homme s'est de nouveau blessé. Cette fois en jouant avec son chien.
Goulet veut que les amateurs parlent que de ses cheveux, mais il préfère qu'ils parlent de ses exploits comme lorsqu'il avait battu Paul Georgieff par soumission lors de son dernier combat en 2007.
Goulet a livré huit combats en 2007. Et pendant qu'il se forgeait une fiche de 5-2 avec un no contest, il s'est rendu compte qu'il avait négligé l'entraînement et qu'il n'avait pas passé assez de temps en gymnase. Sept de ses combats n'avaient pas franchi le deuxième round alors que l'autre s'était terminé dès l'assaut initial lors du TKO 29, quand il a été atteint par un méchant coup de pied à la tête après seulement huit secondes.
L'année 2008 a été plus calibrée, en partie à la suite de ses blessures aux pieds. Mais une victoire contre Swick lui permettrait de terminer 2008 sur une bonne note.
C'est avec le champion Georges St-Pierre qu'il s'est entraîné sous les ordres de Jon Chaimberg. "Je suis plus fort et plus vite," a soutenu Goulet, qui a profité de l'expérience de GSP pour prendre quelques trucs. "Je l'ai envoyé une seule fois au sol alors que lui m'a envoyé au plancher à environ 20 reprises," a ajouté le combattant.