Les gens qui sont moins familiers avec les arts martiaux mixtes ont pu en apprendre un peu plus à la suite du passage du champion des poids mi-moyens du UFC Georges St-Pierre, jeudi, dans les studios de l'Antichambre.

St-Pierre défendra sa ceinture le 11 décembre prochain au Centre Bell face à Josh Koscheck. Ce dernier n'a pas gardé sa langue dans sa poche depuis l'annonce du combat, mentionnant qu'il allait « botter le derrière des francophones ».

« Je n'ai pas aimé ses déclarations car il m'a attaqué personnellement », a indiqué St-Pierre qui prévoit répliquer à son rival dans l'octogone.

« Il a notamment dit que je prenais des stéroïdes, ce qui est totalement faux », a poursuivi celui qui est en faveur des tests antidopage dans le domaine des arts martiaux mixtes.

À moins de deux mois de son combat contre Koscheck, St-Pierre a répété que l'aspect le plus important demeure la confiance en soi.

« Quand tu as confiance, c'est l'arme la plus redoutable. Tu peux avoir le savoir, l'expérience ou la forme physique de l'emploi, il n'y a rien comme la confiance. »

Le Québécois a bien voulu commenter les propos du grand manitou du UFC, Dana White, qui a déclaré cette semaine en conférence de presse que St-Pierre était l'athlète le plus populaire de l'histoire du Canada.

« Pas au Canada; les joueurs de hockey sont beaucoup plus populaires, a précisé St-Pierre. J'ai cependant été impressionné lors de mon récent passage aux Philippines : j'avais des gardes du corps partout où j'allais. Même la circulation s'arrêtait pour moi. »

« Ça ne me dérange pas de ne pas être aussi populaire qu'en Asie. Après tout, je suis un gars assez timide, a avoué St-Pierre. La popularité était quelque chose de nouveau pour moi. En revenant ici, ça me permet de garder les deux pieds sur Terre. »

Pour ce qui est de l'avenir des arts martiaux mixtes, St-Pierre s'est montré très optimiste. À l'instar de la discipline du 100 mètres en athlétisme, il prévoit une énorme évolution au fil des ans et prévient qu'il aura de la difficulté à rivaliser avec la nouvelle génération de combattants.

Finalement, St-Pierre a tenu à faire quelques précisions au sujet de sa possible présence aux Jeux olympiques de Londres en 2012. Il a avoué que la lutte olympique l'intéressait mais qu'il devait mettre ce projet en veilleuse en raison des sacrifices que cela occasionnerait, et ce, pour ses intérêts personnels et ceux de ses commanditaires.