Les combats ultimes: un sport de plus en plus populaire
AMM jeudi, 24 janv. 2002. 15:40 jeudi, 12 déc. 2024. 03:30
(RDS) - Stéphane Ouellet participera vendredi, à l'Auditorium de Verdun, à son deuxième combat ultime. Bien qu'ils ne fassent pas l'unanimité, les combats ultimes gagnent en popularité depuis leur apparition et la présence de Ouellet dans cette discipline ajoute du piquant. À l'instar de la boxe, les combats ultimes sont supervisés par la Commission Athlétique du Québec.
Les préjugés sont nombreux contre les combats ultimes. Certains trouvent le spectacle trop violent, d'autres se demandent si les combats sont arrangés? Les principaux acteurs de ce sport répondent aux interrogations.
"Auparavant, les combattants qui se battaient dans une cage, ce n'était pas bon pour l'opinion publique. Aujourd'hui, on défait ces mythes-là. On ne veut pas du doorman qui veut se battre dans la rue. Nous lui disons se battre ailleurs, parce nous on a pas besoin de ces gens. On veut de vrais athlètes", a indiqué le président du UCC, Stéphane Patry.
"L'arbitre est là pour faire respecter les règles. Il a tous les pouvoirs. Il peut arrêter le combat si les règles sont transgressées ou si la sécurité du concurrent est menacée", a affirmé le directeur des sports de combat de la Commission athlétique du Québec, Mario Latraverse.
"J'ai six combats professionnels jusqu'ici et personne ne m'a donné de coup salaud", a soutenu le combattant David Loiseau.
"Les combats ultimes, c'est plus un sport spectacle que la boxe. Quand je dis spectacle, c'est pas arrangé comme la lutte, parce que les combats sont vrais", a déclaré Steve Vigneault.
"Moi, je connais beaucoup de monde qui me disait que j'étais fou de faire ça. Depuis que ma parenté a commencé à connaître ça, il ne voit plus ça de la même façon. C'est comme un jeu d'échec, tout est tellement technique", a expliqué le champion mondial des poids moyens, Donald Ouimet.
"C'est plus permissif que la boxe, plus évolué. C'est le sport de l'an 2000", a affirmé Ouellet.
Stéphane Ouellet dit adoré les combats ultimes mais ne comptez pas sur lui pour multiplier les heures d'entraînement.
"Je ne me suis jamais entraîné fort. Je n'ai pas l'intention de m'entraîner plus. À la boxe, je suis allé assez haut comme ça. J'aime me battre avec le minimum de moyens", a soutenu le poète de Jonquière.
Il n'en demeure pas que la présence de Stéphane Ouellet dans ce sport extrême suscite énormément d'intérêt.
"Notre but c'était de dire, venez voir Stéphane vous allez découvrir nos autres athlètes. On est chanceux au Québec, on a Donald Ouimet, premier Québécois champion du monde et David Loiseau, le Tiger Wood de ce sport", a affirmé Patry.
"Il y a plus de caméras quand Stéphane est là. Cela amène une nouvelle clientèle et ceux qui viennent reviennent, il y a de l'action", a mentionné Ouimet.
De l'action, c'est la clé du succès pour les promoteurs. Tout n'est pas permis pour autant. Exemple, il est interdit de frapper avec ses pieds un adversaire au plancher.
"On n'a pas le droit de frapper avec sa tête. On n'a pas le droit de mettre les doigts dans les yeux. On a pas le droit de mettre le grappin autour du cou. Il y a plusieurs choses qu'on ne peut pas faire", a expliqué Latraverse.
De nouveaux gants seront utilisés pour le gala du 25 janvier. Ces gants couvrent mieux les jointures qu'avant. Une protection supplémentaire qui devrait réduire les coupures. Un fait demeure, les combats ultimes sont très virils.
"Il y a plein de monde qui dit qu'ils n'ont pas peur, mais tu te dois d'avoir peur quand tu embarques dans l'arène. Sinon, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques, t'es pas un combattant intelligent, tu ne peux pas être alerte", a déclaré Loiseau.
Au Québec, le groupe UCC est le actuellement le pilier dans la promotion des combats ultimes, un sport encore jeune qui prend aussi de l'ampleur à Las Vegas.
Les préjugés sont nombreux contre les combats ultimes. Certains trouvent le spectacle trop violent, d'autres se demandent si les combats sont arrangés? Les principaux acteurs de ce sport répondent aux interrogations.
"Auparavant, les combattants qui se battaient dans une cage, ce n'était pas bon pour l'opinion publique. Aujourd'hui, on défait ces mythes-là. On ne veut pas du doorman qui veut se battre dans la rue. Nous lui disons se battre ailleurs, parce nous on a pas besoin de ces gens. On veut de vrais athlètes", a indiqué le président du UCC, Stéphane Patry.
"L'arbitre est là pour faire respecter les règles. Il a tous les pouvoirs. Il peut arrêter le combat si les règles sont transgressées ou si la sécurité du concurrent est menacée", a affirmé le directeur des sports de combat de la Commission athlétique du Québec, Mario Latraverse.
"J'ai six combats professionnels jusqu'ici et personne ne m'a donné de coup salaud", a soutenu le combattant David Loiseau.
"Les combats ultimes, c'est plus un sport spectacle que la boxe. Quand je dis spectacle, c'est pas arrangé comme la lutte, parce que les combats sont vrais", a déclaré Steve Vigneault.
"Moi, je connais beaucoup de monde qui me disait que j'étais fou de faire ça. Depuis que ma parenté a commencé à connaître ça, il ne voit plus ça de la même façon. C'est comme un jeu d'échec, tout est tellement technique", a expliqué le champion mondial des poids moyens, Donald Ouimet.
"C'est plus permissif que la boxe, plus évolué. C'est le sport de l'an 2000", a affirmé Ouellet.
Stéphane Ouellet dit adoré les combats ultimes mais ne comptez pas sur lui pour multiplier les heures d'entraînement.
"Je ne me suis jamais entraîné fort. Je n'ai pas l'intention de m'entraîner plus. À la boxe, je suis allé assez haut comme ça. J'aime me battre avec le minimum de moyens", a soutenu le poète de Jonquière.
Il n'en demeure pas que la présence de Stéphane Ouellet dans ce sport extrême suscite énormément d'intérêt.
"Notre but c'était de dire, venez voir Stéphane vous allez découvrir nos autres athlètes. On est chanceux au Québec, on a Donald Ouimet, premier Québécois champion du monde et David Loiseau, le Tiger Wood de ce sport", a affirmé Patry.
"Il y a plus de caméras quand Stéphane est là. Cela amène une nouvelle clientèle et ceux qui viennent reviennent, il y a de l'action", a mentionné Ouimet.
De l'action, c'est la clé du succès pour les promoteurs. Tout n'est pas permis pour autant. Exemple, il est interdit de frapper avec ses pieds un adversaire au plancher.
"On n'a pas le droit de frapper avec sa tête. On n'a pas le droit de mettre les doigts dans les yeux. On a pas le droit de mettre le grappin autour du cou. Il y a plusieurs choses qu'on ne peut pas faire", a expliqué Latraverse.
De nouveaux gants seront utilisés pour le gala du 25 janvier. Ces gants couvrent mieux les jointures qu'avant. Une protection supplémentaire qui devrait réduire les coupures. Un fait demeure, les combats ultimes sont très virils.
"Il y a plein de monde qui dit qu'ils n'ont pas peur, mais tu te dois d'avoir peur quand tu embarques dans l'arène. Sinon, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques, t'es pas un combattant intelligent, tu ne peux pas être alerte", a déclaré Loiseau.
Au Québec, le groupe UCC est le actuellement le pilier dans la promotion des combats ultimes, un sport encore jeune qui prend aussi de l'ampleur à Las Vegas.