Mark Hominick: de la graine de superstar
AMM lundi, 5 juil. 2004. 10:23 jeudi, 12 déc. 2024. 15:02
Par Yannick Loof - Il y a de cela plus de deux ans maintenant, le 15 juin 2002, l'organisation TKO présentait son dixième gala de combats ultimes dans l'accueillante ville de Gatineau tout près de la frontière ontarienne.
En grande finale de cette impressionnante carte de combats, les amateurs étaient anxieux d'assister à la grande finale qui mettait aux prises Steve Vigneault un poids moyen, et Jeromie Sills, le champion mi-lourds de l'époque. Le « Cœur de Lion » avait réussi ce que plusieurs considéraient impossible dans l'un des meilleurs combats de l'histoire des combats ultimes, mais c'est un autre combattant qui alimentait toutes les discussions à la fin de la soirée Un jeune phénomène de 19 ans arrivé de nulle part!
Ce soir là, le jeune Mark « The Machine » Hominick, qui n'avait jamais combattu en combats ultimes professionnels, se mesurait au champion de l'époque Richard Nancoo pour le titre des super-légers. Il fallait se rappeler qu'à ce moment, Nancoo était perçu par les experts comme virtuellement imbattable dans sa catégorie. Personne ne se doutait avant le début de combat qu'ils allaient assister à la naissance de l'un des meilleurs combattants canadien de l'histoire du sport.
Malgré son jeune âge Hominick détenait déjà deux titres majeurs en sport de combat (titre Nord-Américain de Kickboxing, titre Nord-Américain de Boxe Thaïlandaise et une fiche de 14-0-0) et il n'était pas du tout impressionné par la réputation de son adversaire. Le plan de match de Hominick était parfait et c'est son habilité à suivre à la lettre les instructions de son entraîneur Shawn Tompkins tout au long du combat qui aura fait écarquiller les yeux des milliers d'amateurs présents.
Pendant les deux premiers rounds, Hominick le spécialiste du combat debout ne lança aucun coup à son adversaire se contentant d'empêcher Nancoo de l'emmener au sol. Au début du troisième round Nancoo était tout simplement épuisé de jouer au chat et à la souris; et c'est à ce moment que « The Machine » a ouvert la machine. Débordant complètement le champion, Hominick s'est mis à frapper et à frapper fort. Une fois Nancoo au sol, Hominick ne le laissa jamais remonter sur ses jambes ce soir-là, il frappa Nancoo si fort et si souvent que Nancoo dû quitter le ring sur une civière à la surprise générale C'est à ce moment que les fans de combats ultimes ont compris et réalisé qu'une étoile était née.
C'est tel un véritable ouragan que Hominick prit d'assaut la division des super-légers dans les mois suivants avec des victoires spectaculaires face aux vétérans Steve Claveau et Stéphane Laliberté. Soulevé par la lancée de son jeune poulain, son entraîneur et gérant Shawn Tompkins accepte un combat de championnat mondial à Hawaii au sein de l'organisation SuperBrawl. Hominick doit croiser le fer avec le redoutable champion en titre, Stephen Palling; le combat ne dura que 16 secondes lorsque l'arbitre n'eut d'autre choix que d'arrêter le combat après que Hominick fût coupé en dessous de l'œil par un coup de Palling.
Malgré la déception, une fois de plus Shawn Tompkins accepte un autre défi d'importance en acceptant que Hominick affronte un vétéran du UFC, Mike Brown pourtant beaucoup plus lourd que le jeune Canadien. Après une longue guerre de tranchée qui dura trois rounds, l'Américain réussit à prendre Hominick dans une clé de cheville et l'emporte sur un Hominick dépité. Comble de malchance, Hominick se frotte ensuite à l'Américain Tommy Lee et dès le début du combat Hominick est assommé sur une violente projection de Tommy Lee après seulement 18 secondes aux hostilités.
Trois défaites en trois mois, et plusieurs ont commencé à douter de celui qu'on considérait comme un véritable phénomène. Son entraîneur Shawn Tompkins l'avoue ouvertement, ce fût une erreur d'accepter le combat contre Mike Brown qui était beaucoup trop lourd pour Hominick mais il jure que si Hominick obtient un jour la chance d'affronter à nouveau Palling et Lee, ces deux derniers réaliseront très rapidement que leur premier affrontement avec le jeune prodigue ne fût qu'un coup de chance.
Après quelques mois de repos, c'est un nouveau Hominick qui grâce aux encouragements et au support de son entraîneur Shawn Tompkins ainsi que du président de l'organisation TKO Stéphane Patry s'apprêtait à monter dans le ring à nouveau et à faire taire ses dénigreurs. Ses deux adversaires suivants, les vétérans Ryan Diaz et David Guigui n'y ont vu que du feu et ont subi les foudres du jeune Hominick qui réussit à passer le KO à ses deux adversaires en moins de deux rounds. « The Machine » était de retour et beaucoup plus fort qu'avant!
Hominick est certainement l'un des athlètes les plus disciplinés au Canada. Il s'entraîne sept jours sur sept sous la férule de Shawn Tompkins et fait le trajet maison-université-centre d'entraînement à la course, c'est-à-dire plus de 60 minutes de course par jour! Il est ainsi doté d'une capacité cardio-vasculaire phénoménale, ce qui est de toute évidence sa plus grande force. Il fait la fierté de son entraîneur Shawn Tompkins qui réalise à travers son jeune champion ses rêves les plus grandioses en combats ultimes.
Hominick est le genre d'athlète dont rêve tout entraîneur: discipline, courage, assiduité et désir de vaincre. Véritable phénomène du combat debout il a prouvé à tous en détruisant les excellents lutteurs que sont Richard Nancoo, Steve Claveau, Ryan Diaz et David Guigui qu'il était aussi très dangereux au sol - donnant même une leçon de jiu-jitsu au redoutable David Guigui lors de son dernier combat à Montréal.
Son honnêteté, sa disponibilité et son attitude remarquable en ont fait l'un des préférés des amateurs de combats ultimes et du président de TKO, Stéphane Patry. Jamais dans l'histoire des sports de combat au Québec un athlète ontarien aura été constamment le préféré de la foule alors qu'il affrontait des Québécois! C'est sous les applaudissements de la foule que Hominick se présente à chaque combat alors que ses adversaires pourtant locaux subissent les foudres d'une foule partisane qui se range à tout coup derrière le jeune champion.
Hominick est devenu un athlète complet et certainement l'un des plus redoutés au pays. Ses intentions sont claires: il veut continuer de défendre son titre canadien mais il veut surtout venger ses échecs survenus au pays de l'Oncle Sam. Deux de ses trois adversaires américains, Tommy Lee et Stephen Palling ont décliné les offres de TKO afin de venir affronter Hominick « The Machine » ne laisse pas ces détails le déranger et continue de peaufiner son entraînement afin d'en mettre plein la vue aux amateurs de combats ultimes le 25 septembre prochain au Colisée des Bois-Francs de Victoriaville Qui osera croiser le chemin de l'un des plus beaux joyaux de l'organisation TKO?
En grande finale de cette impressionnante carte de combats, les amateurs étaient anxieux d'assister à la grande finale qui mettait aux prises Steve Vigneault un poids moyen, et Jeromie Sills, le champion mi-lourds de l'époque. Le « Cœur de Lion » avait réussi ce que plusieurs considéraient impossible dans l'un des meilleurs combats de l'histoire des combats ultimes, mais c'est un autre combattant qui alimentait toutes les discussions à la fin de la soirée Un jeune phénomène de 19 ans arrivé de nulle part!
Ce soir là, le jeune Mark « The Machine » Hominick, qui n'avait jamais combattu en combats ultimes professionnels, se mesurait au champion de l'époque Richard Nancoo pour le titre des super-légers. Il fallait se rappeler qu'à ce moment, Nancoo était perçu par les experts comme virtuellement imbattable dans sa catégorie. Personne ne se doutait avant le début de combat qu'ils allaient assister à la naissance de l'un des meilleurs combattants canadien de l'histoire du sport.
Malgré son jeune âge Hominick détenait déjà deux titres majeurs en sport de combat (titre Nord-Américain de Kickboxing, titre Nord-Américain de Boxe Thaïlandaise et une fiche de 14-0-0) et il n'était pas du tout impressionné par la réputation de son adversaire. Le plan de match de Hominick était parfait et c'est son habilité à suivre à la lettre les instructions de son entraîneur Shawn Tompkins tout au long du combat qui aura fait écarquiller les yeux des milliers d'amateurs présents.
Pendant les deux premiers rounds, Hominick le spécialiste du combat debout ne lança aucun coup à son adversaire se contentant d'empêcher Nancoo de l'emmener au sol. Au début du troisième round Nancoo était tout simplement épuisé de jouer au chat et à la souris; et c'est à ce moment que « The Machine » a ouvert la machine. Débordant complètement le champion, Hominick s'est mis à frapper et à frapper fort. Une fois Nancoo au sol, Hominick ne le laissa jamais remonter sur ses jambes ce soir-là, il frappa Nancoo si fort et si souvent que Nancoo dû quitter le ring sur une civière à la surprise générale C'est à ce moment que les fans de combats ultimes ont compris et réalisé qu'une étoile était née.
C'est tel un véritable ouragan que Hominick prit d'assaut la division des super-légers dans les mois suivants avec des victoires spectaculaires face aux vétérans Steve Claveau et Stéphane Laliberté. Soulevé par la lancée de son jeune poulain, son entraîneur et gérant Shawn Tompkins accepte un combat de championnat mondial à Hawaii au sein de l'organisation SuperBrawl. Hominick doit croiser le fer avec le redoutable champion en titre, Stephen Palling; le combat ne dura que 16 secondes lorsque l'arbitre n'eut d'autre choix que d'arrêter le combat après que Hominick fût coupé en dessous de l'œil par un coup de Palling.
Malgré la déception, une fois de plus Shawn Tompkins accepte un autre défi d'importance en acceptant que Hominick affronte un vétéran du UFC, Mike Brown pourtant beaucoup plus lourd que le jeune Canadien. Après une longue guerre de tranchée qui dura trois rounds, l'Américain réussit à prendre Hominick dans une clé de cheville et l'emporte sur un Hominick dépité. Comble de malchance, Hominick se frotte ensuite à l'Américain Tommy Lee et dès le début du combat Hominick est assommé sur une violente projection de Tommy Lee après seulement 18 secondes aux hostilités.
Trois défaites en trois mois, et plusieurs ont commencé à douter de celui qu'on considérait comme un véritable phénomène. Son entraîneur Shawn Tompkins l'avoue ouvertement, ce fût une erreur d'accepter le combat contre Mike Brown qui était beaucoup trop lourd pour Hominick mais il jure que si Hominick obtient un jour la chance d'affronter à nouveau Palling et Lee, ces deux derniers réaliseront très rapidement que leur premier affrontement avec le jeune prodigue ne fût qu'un coup de chance.
Après quelques mois de repos, c'est un nouveau Hominick qui grâce aux encouragements et au support de son entraîneur Shawn Tompkins ainsi que du président de l'organisation TKO Stéphane Patry s'apprêtait à monter dans le ring à nouveau et à faire taire ses dénigreurs. Ses deux adversaires suivants, les vétérans Ryan Diaz et David Guigui n'y ont vu que du feu et ont subi les foudres du jeune Hominick qui réussit à passer le KO à ses deux adversaires en moins de deux rounds. « The Machine » était de retour et beaucoup plus fort qu'avant!
Hominick est certainement l'un des athlètes les plus disciplinés au Canada. Il s'entraîne sept jours sur sept sous la férule de Shawn Tompkins et fait le trajet maison-université-centre d'entraînement à la course, c'est-à-dire plus de 60 minutes de course par jour! Il est ainsi doté d'une capacité cardio-vasculaire phénoménale, ce qui est de toute évidence sa plus grande force. Il fait la fierté de son entraîneur Shawn Tompkins qui réalise à travers son jeune champion ses rêves les plus grandioses en combats ultimes.
Hominick est le genre d'athlète dont rêve tout entraîneur: discipline, courage, assiduité et désir de vaincre. Véritable phénomène du combat debout il a prouvé à tous en détruisant les excellents lutteurs que sont Richard Nancoo, Steve Claveau, Ryan Diaz et David Guigui qu'il était aussi très dangereux au sol - donnant même une leçon de jiu-jitsu au redoutable David Guigui lors de son dernier combat à Montréal.
Son honnêteté, sa disponibilité et son attitude remarquable en ont fait l'un des préférés des amateurs de combats ultimes et du président de TKO, Stéphane Patry. Jamais dans l'histoire des sports de combat au Québec un athlète ontarien aura été constamment le préféré de la foule alors qu'il affrontait des Québécois! C'est sous les applaudissements de la foule que Hominick se présente à chaque combat alors que ses adversaires pourtant locaux subissent les foudres d'une foule partisane qui se range à tout coup derrière le jeune champion.
Hominick est devenu un athlète complet et certainement l'un des plus redoutés au pays. Ses intentions sont claires: il veut continuer de défendre son titre canadien mais il veut surtout venger ses échecs survenus au pays de l'Oncle Sam. Deux de ses trois adversaires américains, Tommy Lee et Stephen Palling ont décliné les offres de TKO afin de venir affronter Hominick « The Machine » ne laisse pas ces détails le déranger et continue de peaufiner son entraînement afin d'en mettre plein la vue aux amateurs de combats ultimes le 25 septembre prochain au Colisée des Bois-Francs de Victoriaville Qui osera croiser le chemin de l'un des plus beaux joyaux de l'organisation TKO?