Pelletier a refusé une offre alléchante
AMM mercredi, 29 juin 2011. 02:01 samedi, 14 déc. 2024. 23:34
MONTRÉAL - Devant un déchirant dilemme, Stéphane Pelletier a décidé de faire preuve de patience plutôt que de risquer un recul qui, croit-il, aurait pu nuire au déroulement de sa carrière.
À contre-cœur, Pelletier a récemment tourné le dos à l'organisation Bellator, qui l'avait approché pour faire partie du premier gala de son histoire en sol canadien, le 23 juillet au Casino Rama en Ontario. Le nouveau champion de Ringside MMA s'était fait offrir un combat contre le Torontois Adrian "The Bully" Wooley en sous-carte de la deuxième manche du tournoi des poids plumes de l'organisation américaine.
"Ça a fait un pincement au cœur de dire non, a avoué Pelletier mardi soir. On a pris le temps de bien y réfléchir, mais logiquement, il faut d'abord penser à la carrière et enchaîner les victoires. S'en aller comme ça, sur un coup de tête, vers quelque chose de très intéressant mais qui risque de mal tourner, c'est un gros pari."
De retour dans son Abitibi natale, Pelletier se remet tout juste de sa victoire sur Dimitri Waardenburg, sa troisième déjà en 2010, qui lui a permis de mettre la main sur la nouvelle ceinture des 135 livres de Ringside. Quand l'appel de Bellator est venu, il ne se jugeait pas dans une assez bonne forme pour amorcer à la hâte un camp d'entraînement qui, en bout de ligne, aurait été bâclé.
"On aurait eu un mois, même pas, pour se tourner de bord. Ce n'était pas vraiment réaliste, calcule l'athlète de 25 ans. Si l'offre était venue tout de suite après la victoire contre Dimitri, c'est sûr que j'acceptais, mais là même eux savaient qu'ils étaient à la dernière minute. Par contre, on s'est assuré de ne pas se faire claquer la porte, parce que l'intérêt est là pour le futur."
Pour l'avoir côtoyé à l'entraînement à Montréal, Pelletier connaît bien l'adversaire qu'on lui avait proposé. Wooley est un lutteur acharné qui montre une fiche de 7-2. Son dernier combat remonte lui aussi au début juin, une défaite par décision partagée contre Nick Mamalis.
"Je l'ai vu s'entraîner et je sais exactement à quoi m'attendre. Il est coriace et fort comme un bœuf. Il faudrait que je dresse un bon plan de match pour être sûr d'avoir la clé du succès et que ça fonctionne de notre bord. Ça ne se fait pas en quelques semaines. C'est un projet à long terme, se préparer à affronter un adversaire comme ça."
Pour l'instant, Pelletier prévoit planifier son entraînement en vue d'être prêt pour le Ringside 12, qui est prévu pour la fin octobre. Il est au courant des intentions de l'organisation de l'opposer à Michel Gagnon, le champion des poids plumes, si ce dernier mène à bien son projet de descendre chez les 135 livres au cours de l'été.
Pelletier, qui avait passé deux mois au Tristar Gym de Montréal pour se préparer à affronter Waardenburg, prévoit prolonger son séjour dans la métropole d'un mois pour son prochain combat.
Amateurs d'arts martiaux mixtes, vous pouvez consulter mon blogue et me suivre sur Twitter.
À contre-cœur, Pelletier a récemment tourné le dos à l'organisation Bellator, qui l'avait approché pour faire partie du premier gala de son histoire en sol canadien, le 23 juillet au Casino Rama en Ontario. Le nouveau champion de Ringside MMA s'était fait offrir un combat contre le Torontois Adrian "The Bully" Wooley en sous-carte de la deuxième manche du tournoi des poids plumes de l'organisation américaine.
"Ça a fait un pincement au cœur de dire non, a avoué Pelletier mardi soir. On a pris le temps de bien y réfléchir, mais logiquement, il faut d'abord penser à la carrière et enchaîner les victoires. S'en aller comme ça, sur un coup de tête, vers quelque chose de très intéressant mais qui risque de mal tourner, c'est un gros pari."
De retour dans son Abitibi natale, Pelletier se remet tout juste de sa victoire sur Dimitri Waardenburg, sa troisième déjà en 2010, qui lui a permis de mettre la main sur la nouvelle ceinture des 135 livres de Ringside. Quand l'appel de Bellator est venu, il ne se jugeait pas dans une assez bonne forme pour amorcer à la hâte un camp d'entraînement qui, en bout de ligne, aurait été bâclé.
"On aurait eu un mois, même pas, pour se tourner de bord. Ce n'était pas vraiment réaliste, calcule l'athlète de 25 ans. Si l'offre était venue tout de suite après la victoire contre Dimitri, c'est sûr que j'acceptais, mais là même eux savaient qu'ils étaient à la dernière minute. Par contre, on s'est assuré de ne pas se faire claquer la porte, parce que l'intérêt est là pour le futur."
Pour l'avoir côtoyé à l'entraînement à Montréal, Pelletier connaît bien l'adversaire qu'on lui avait proposé. Wooley est un lutteur acharné qui montre une fiche de 7-2. Son dernier combat remonte lui aussi au début juin, une défaite par décision partagée contre Nick Mamalis.
"Je l'ai vu s'entraîner et je sais exactement à quoi m'attendre. Il est coriace et fort comme un bœuf. Il faudrait que je dresse un bon plan de match pour être sûr d'avoir la clé du succès et que ça fonctionne de notre bord. Ça ne se fait pas en quelques semaines. C'est un projet à long terme, se préparer à affronter un adversaire comme ça."
Pour l'instant, Pelletier prévoit planifier son entraînement en vue d'être prêt pour le Ringside 12, qui est prévu pour la fin octobre. Il est au courant des intentions de l'organisation de l'opposer à Michel Gagnon, le champion des poids plumes, si ce dernier mène à bien son projet de descendre chez les 135 livres au cours de l'été.
Pelletier, qui avait passé deux mois au Tristar Gym de Montréal pour se préparer à affronter Waardenburg, prévoit prolonger son séjour dans la métropole d'un mois pour son prochain combat.
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