MONTRÉAL – Le temps avait-il apaisé les ardeurs du champion ou avait-on simplement mal interprété le ton original de ses propos? 

Toujours est-il que Georges St-Pierre semblait de bien bonne humeur lors de sa première apparition publique d’une semaine qui le mènera au combat qu’il doit livrer à Nick Diaz, samedi au Centre Bell. Rien à voir avec l’homme irrité qui commençait à s’impatienter un peu moins d’une semaine plus tôt lorsque son rival, à l’autre bout du fil, s’était mis à l’accuser de tous les maux de la Terre dans un langage à faire rougir le nouveau pape.

En fait, St-Pierre affirme avoir été beaucoup plus amusé que choqué par les récents propos de son rival.

« J’étais au restaurant et j’avais mis mon téléphone sur l’intercom. J’étais avec Kristof Midoux, qui ne parle pas très bien anglais, et un autre partenaire d’entraînement. Et on riait, on essayait de se retenir pour ne pas rire. C’était drôle, un vrai cirque. »

On aurait pourtant juré que Diaz avait touché une corde sensible lorsque St-Pierre s’était interposé en le traitant de « fou sans éducation », supposant qu’il n’était « pas assez intelligent pour réussir dans la vie. »

Georges St-PierreMercredi, St-Pierre a mis sur le dos d’un simple malentendu sa surprenante saute d’humeur. C’est selon lui sa mauvaise interprétation d’un juron maintes fois répété par Diaz qui l’aurait fait sortir de ses gonds.

« J’ai cru qu’il insinuait de drôles de choses à propos de ma mère et moi, mais on m’a ensuite expliqué que c’était un mot qu’il utilisait pour parler à tout le monde. Lui, au lieu de dire ‘Jean-Marc’, il dit le ‘MF-word… », dit maintenant comprendre St-Pierre, qui admet que la confusion l’a fait mordre à l’hameçon.

Mais à l’exception de quelques mots pour approfondir son vocabulaire dans sa langue seconde, GSP ne croit pas que Diaz puisse lui en apprendre davantage sur la vie au sommet. À l’approche de sa huitième défense de titre consécutive, le Québécois croit avoir tout vu et tout entendu depuis longtemps.

« Oui, il est dans ma tête! Mais seulement trois de mes adversaires précédents – Carlos Condit, Jake Shields et Thiago Alves - ont été gentils avec moi jusqu’à la fin. Tous les autres ont dit des choses pour essayer de me déranger. Ce n’est rien de nouveau pour moi. »

« Ça devient redondant, mais samedi, tout ça sera terminé », anticipe St-Pierre.

 

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UFC158 - St-Pierre à l'entraînement
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