Alcine honoré par le maire Tremblay
Boxe vendredi, 13 juil. 2007. 12:36 dimanche, 15 déc. 2024. 00:35
MONTREAL - Le champion du monde Joachim Alcine a été reçu en héros, vendredi, par la Ville de Montréal et la communauté haïtienne de la métropole québécoise.
Alcine a été invité à signer le livre d'or en compagnie du maire Gérald Tremblay, six jours après avoir remporté la ceinture des super mi-moyens de la WBA à l'issue d'une victoire par décision unanime face à l'Américain Travis Simms à Bridgeport, au Connecticut.
Le boxeur de 31 ans, dont la famille a déménagé à Montréal depuis Haïti lorsqu'il était enfant, est le neuvième Québécois et le 19e Canadien à décrocher un titre mondial, mais aussi le premier Haïtien à réaliser un tel exploit.
Une centaine de Montréalais de souche haïtienne, dont son épouse Marianne Fanchette et ses parents, ont assisté à la cérémonie à l'hôtel de ville.
"C'est merveilleux et maintenant je pense qu'il y aura plus (d'Haïtiens) qui viendront me voir boxer, a dit Alcine. Ils n'ont jamais eu de champion avant et maintenant ils commencent à savoir ce que c'est."
Lorsqu'il n'est pas dans le ring, Alcine travaille auprès des jeunes défavorisés dans son ancien quartier de l'est de la ville, Saint-Michel.
"Notre communauté a besoin de modèles et M. Alcine, un champion du monde de boxe, est une belle source de fierté et de joie", a déclaré Judith Hileus de la station de radio haïtienne locale. "Nous célébrons encore."
La station a organisé un défilé de voitures décorées des drapeaux du Canada, du Québec et d'Haïti, qui a servi d'escorte à Alcine un peu partout dans la ville.
"J'avais l'impression d'être parti sur la lune, mais maintenant j'ai le sentiment d'être revenu sur terre, a dit Alcine. Reste que j'ai encore de la difficulté à croire que je suis champion."
Dans son discours, Alcine a longuement parlé de sa foi, et comment elle lui a donné la force de persévérer au cours de sa carrière. Il a aussi raconté comment son père Joseph ne voulait pas le laisser boxer, ce qui l'a forcé à s'entraîner au gymnase local en cachette. Son père n'a su que plusieurs années plus tard qu'il boxait, quand il l'a vu se battre à la télé.
Alcine cherchera maintenant à s'attaquer aux autres champions dans sa catégorie de poids. Ce n'est que dans un an qu'il devra accorder un combat de défense obligatoire au premier aspirant dans la WBA, qui sera connu à l'issue du combat éliminatoire du 8 septembre prochain entre Daniel Santos et Jose Antonio Rivera.
Le promoteur Yvon Michel espère faire connaître Alcine aux Etats-Unis en présentant des combats à la télé américaine face à des adversaires américains ou mexicains plus tard cette année.
"Je suis prêt à affronter n'importe qui", a lancé Alcine.
Alcine a été invité à signer le livre d'or en compagnie du maire Gérald Tremblay, six jours après avoir remporté la ceinture des super mi-moyens de la WBA à l'issue d'une victoire par décision unanime face à l'Américain Travis Simms à Bridgeport, au Connecticut.
Le boxeur de 31 ans, dont la famille a déménagé à Montréal depuis Haïti lorsqu'il était enfant, est le neuvième Québécois et le 19e Canadien à décrocher un titre mondial, mais aussi le premier Haïtien à réaliser un tel exploit.
Une centaine de Montréalais de souche haïtienne, dont son épouse Marianne Fanchette et ses parents, ont assisté à la cérémonie à l'hôtel de ville.
"C'est merveilleux et maintenant je pense qu'il y aura plus (d'Haïtiens) qui viendront me voir boxer, a dit Alcine. Ils n'ont jamais eu de champion avant et maintenant ils commencent à savoir ce que c'est."
Lorsqu'il n'est pas dans le ring, Alcine travaille auprès des jeunes défavorisés dans son ancien quartier de l'est de la ville, Saint-Michel.
"Notre communauté a besoin de modèles et M. Alcine, un champion du monde de boxe, est une belle source de fierté et de joie", a déclaré Judith Hileus de la station de radio haïtienne locale. "Nous célébrons encore."
La station a organisé un défilé de voitures décorées des drapeaux du Canada, du Québec et d'Haïti, qui a servi d'escorte à Alcine un peu partout dans la ville.
"J'avais l'impression d'être parti sur la lune, mais maintenant j'ai le sentiment d'être revenu sur terre, a dit Alcine. Reste que j'ai encore de la difficulté à croire que je suis champion."
Dans son discours, Alcine a longuement parlé de sa foi, et comment elle lui a donné la force de persévérer au cours de sa carrière. Il a aussi raconté comment son père Joseph ne voulait pas le laisser boxer, ce qui l'a forcé à s'entraîner au gymnase local en cachette. Son père n'a su que plusieurs années plus tard qu'il boxait, quand il l'a vu se battre à la télé.
Alcine cherchera maintenant à s'attaquer aux autres champions dans sa catégorie de poids. Ce n'est que dans un an qu'il devra accorder un combat de défense obligatoire au premier aspirant dans la WBA, qui sera connu à l'issue du combat éliminatoire du 8 septembre prochain entre Daniel Santos et Jose Antonio Rivera.
Le promoteur Yvon Michel espère faire connaître Alcine aux Etats-Unis en présentant des combats à la télé américaine face à des adversaires américains ou mexicains plus tard cette année.
"Je suis prêt à affronter n'importe qui", a lancé Alcine.