Alcine s'ennuie de ses filles
Boxe dimanche, 8 juil. 2007. 15:50 jeudi, 12 déc. 2024. 13:28
BRIDGEPORT, Connecticut (PC) - Joachim Alcine, qui est habituellement sage, s'est couché à une heure relativement raisonnable, soit vers trois heures du matin, dimanche, après sa victoire contre Travis Simms. A ses yeux, le temps des véritables célébrations n'était pas encore venu, puisque ses filles étaient trop loin de lui, à Montréal.
"L'excitation, ça va être à Montréal, a-t-il dit, dimanche, avant de reprendre la route vers le Québec avec son entourage au sein du groupe GYM. Je ne voulais pas fêter pour vrai alors que mes filles sont si loin. Quand elles sont à 20 minutes, que je sais que je peux aller les voir tout de suite, je peux fêter.
"Et le Québec m'attend aussi. Je pense que c'est quand je vais arriver à Montréal qu'il va y avoir beaucoup d'émotions."
A noter qu'Alcine n'avait pas du tout l'air d'un boxeur qui avait disputé un important combat la veille. Pas de marques au visage, juste son habituel sourire. En fait, il avait l'air simplement d'un vacancier qui avait hâte de retrouver les siens et son lit.
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La victoire de Joachim Alcine face au champion défendant Travis Simms, samedi soir, est attribuable à son talent et à son potentiel comme athlète, mais aussi à l'encadrement auquel il a eu droit, selon Yvon Michel.
"L'un ne va pas sans l'autre, a indiqué le fondateur du groupe GYM, dimanche. Il a de super entraîneurs qui ont beaucoup d'expérience. Pour le combat (de samedi), ils ont dressé un plan de match qui a fonctionné à merveille. Et ce groupe-là (Alcine, l'entraîneur Howard Grant et l'ex-champion mondial Otis Grant) fonctionne en symbiose.
"En fait, c'est tout le monde dans l'organisation (GYM). L'expérience qu'on a acquise à travers les années pour faire progresser nos boxeurs... Là, on va vraiment réaliser chez nous que ce n'est pas par accident, maintenant, qu'on fait des champions. Ce n'est pas par accident qu'on a autant de boxeurs qui ont un bon classement, que Montréal est reconnue comme une des villes principales de boxe en Amérique.
"On a beaucoup de talent, mais on sait comment faire aussi."
Michel a estimé qu'il dirigeait un champion du monde pour la 17e ou 18e fois de sa carrière, samedi, mais c'était le premier couronnement pour un protégé de la jeune écurie qu'il a fondée, le groupe GYM, après avoir quitté InterBox.
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Yvon Michel estime que de 12 000 à 13 000 spectateurs auraient occupé le Centre Bell si le combat de championnat du monde de samedi avait été disputé à Montréal au lieu de Bridgeport, tout près du patelin de Travis Simms. Mais il ajoute du même coup que c'est une bien bonne chose que la victoire de Joachim Alcine ait été acquise à l'étranger, en territoire hostile.
"De cette façon, en l'emportant de façon claire devant trois juges américains, ça enlève tous les doutes que les gens pourraient avoir", a souligné Michel.
Samedi, le combat a été disputé devant 3897 spectateurs à l'aréna à Harbor Yard, un amphithéâtre qui compte 10 000 sièges.
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Si on n'avait pas vu Don King de la semaine lors des événements promotionnels menant au combat, on l'a vu - et bien comme il faut! - lors de la conférence de presse qui a suivi l'affrontement Simms-Alcine.
King a parlé de son amour des Etats-Unis, le meilleur pays au monde selon lui - n'en déplaise à Jean Chrétien - mais aussi du Canada, de la beauté de voir deux adversaires se côtoyer après un combat âprement disputé sans montrer d'amertume ou d'animosité, de son plaisir de voir les deux boxeurs remercier Dieu et affirmer leur foi en Lui...
Puis, en conclusion, il a disserté pendant trois bonnes minutes sur un restaurant local de Bridgeport qu'il ne connaissait même pas, qualifiant le chef de l'établissement de véritable "maître de l'art culinaire", dans le but d'inciter les médias et invités VIP à aller s'y sustenter en quittant l'aréna. Il a répété l'adresse deux fois.
Bref, une bonne vieille "plogue". Régis Lévesque n'aurait pas fait mieux.
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Lorsqu'il a prononcé quelques mots durant la conférence d'après-combat, samedi soir, et après avoir entendu Joachim Alcine reparler de la lumière qu'il avait vue et qui avait brillé pour lui, Yvon Michel a lancé une boutade devant Don King, en faisant allusion à toutes les paroles enflammées qui ont été prononcées dans les jours menant au combat.
"Je ne savais pas que Joachim pouvait rivaliser avec Don King au point de vue des déclarations", a lancé le fondateur et grand patron du groupe GYM.
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Jean Pascal et Hermann Ngoudjo étaient parmi les boxeurs de l'écurie GYM qui étaient venus encourager Alcine, samedi.
Ngoudjo s'est lui aussi dit d'avis que la blessure à la main de Simms n'était qu'un petit mensonge dans le but de sauver la face.
"Il a dit qu'il avait mal, mais je ne suis pas si sûr, a dit Ngoudjo. Peut-être qu'il dit ça parce qu'il ne pouvait tout simplement pas placer ses coups.
"Je n'avais aucun doute que Joachim sortirait vainqueur. Après un an d'attente, il était affamé, mais en même temps il était prêt."
"L'excitation, ça va être à Montréal, a-t-il dit, dimanche, avant de reprendre la route vers le Québec avec son entourage au sein du groupe GYM. Je ne voulais pas fêter pour vrai alors que mes filles sont si loin. Quand elles sont à 20 minutes, que je sais que je peux aller les voir tout de suite, je peux fêter.
"Et le Québec m'attend aussi. Je pense que c'est quand je vais arriver à Montréal qu'il va y avoir beaucoup d'émotions."
A noter qu'Alcine n'avait pas du tout l'air d'un boxeur qui avait disputé un important combat la veille. Pas de marques au visage, juste son habituel sourire. En fait, il avait l'air simplement d'un vacancier qui avait hâte de retrouver les siens et son lit.
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La victoire de Joachim Alcine face au champion défendant Travis Simms, samedi soir, est attribuable à son talent et à son potentiel comme athlète, mais aussi à l'encadrement auquel il a eu droit, selon Yvon Michel.
"L'un ne va pas sans l'autre, a indiqué le fondateur du groupe GYM, dimanche. Il a de super entraîneurs qui ont beaucoup d'expérience. Pour le combat (de samedi), ils ont dressé un plan de match qui a fonctionné à merveille. Et ce groupe-là (Alcine, l'entraîneur Howard Grant et l'ex-champion mondial Otis Grant) fonctionne en symbiose.
"En fait, c'est tout le monde dans l'organisation (GYM). L'expérience qu'on a acquise à travers les années pour faire progresser nos boxeurs... Là, on va vraiment réaliser chez nous que ce n'est pas par accident, maintenant, qu'on fait des champions. Ce n'est pas par accident qu'on a autant de boxeurs qui ont un bon classement, que Montréal est reconnue comme une des villes principales de boxe en Amérique.
"On a beaucoup de talent, mais on sait comment faire aussi."
Michel a estimé qu'il dirigeait un champion du monde pour la 17e ou 18e fois de sa carrière, samedi, mais c'était le premier couronnement pour un protégé de la jeune écurie qu'il a fondée, le groupe GYM, après avoir quitté InterBox.
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Yvon Michel estime que de 12 000 à 13 000 spectateurs auraient occupé le Centre Bell si le combat de championnat du monde de samedi avait été disputé à Montréal au lieu de Bridgeport, tout près du patelin de Travis Simms. Mais il ajoute du même coup que c'est une bien bonne chose que la victoire de Joachim Alcine ait été acquise à l'étranger, en territoire hostile.
"De cette façon, en l'emportant de façon claire devant trois juges américains, ça enlève tous les doutes que les gens pourraient avoir", a souligné Michel.
Samedi, le combat a été disputé devant 3897 spectateurs à l'aréna à Harbor Yard, un amphithéâtre qui compte 10 000 sièges.
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Si on n'avait pas vu Don King de la semaine lors des événements promotionnels menant au combat, on l'a vu - et bien comme il faut! - lors de la conférence de presse qui a suivi l'affrontement Simms-Alcine.
King a parlé de son amour des Etats-Unis, le meilleur pays au monde selon lui - n'en déplaise à Jean Chrétien - mais aussi du Canada, de la beauté de voir deux adversaires se côtoyer après un combat âprement disputé sans montrer d'amertume ou d'animosité, de son plaisir de voir les deux boxeurs remercier Dieu et affirmer leur foi en Lui...
Puis, en conclusion, il a disserté pendant trois bonnes minutes sur un restaurant local de Bridgeport qu'il ne connaissait même pas, qualifiant le chef de l'établissement de véritable "maître de l'art culinaire", dans le but d'inciter les médias et invités VIP à aller s'y sustenter en quittant l'aréna. Il a répété l'adresse deux fois.
Bref, une bonne vieille "plogue". Régis Lévesque n'aurait pas fait mieux.
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Lorsqu'il a prononcé quelques mots durant la conférence d'après-combat, samedi soir, et après avoir entendu Joachim Alcine reparler de la lumière qu'il avait vue et qui avait brillé pour lui, Yvon Michel a lancé une boutade devant Don King, en faisant allusion à toutes les paroles enflammées qui ont été prononcées dans les jours menant au combat.
"Je ne savais pas que Joachim pouvait rivaliser avec Don King au point de vue des déclarations", a lancé le fondateur et grand patron du groupe GYM.
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Jean Pascal et Hermann Ngoudjo étaient parmi les boxeurs de l'écurie GYM qui étaient venus encourager Alcine, samedi.
Ngoudjo s'est lui aussi dit d'avis que la blessure à la main de Simms n'était qu'un petit mensonge dans le but de sauver la face.
"Il a dit qu'il avait mal, mais je ne suis pas si sûr, a dit Ngoudjo. Peut-être qu'il dit ça parce qu'il ne pouvait tout simplement pas placer ses coups.
"Je n'avais aucun doute que Joachim sortirait vainqueur. Après un an d'attente, il était affamé, mais en même temps il était prêt."