Après Crawford...Sanavia
Boxe mercredi, 16 mars 2005. 19:02 jeudi, 12 déc. 2024. 01:30
MONTREAL (PC) - S'il l'emporte face à James Crawford, vendredi soir, au Centre Bell, Eric Lucas pourrait livrer son prochain combat au Québec contre l'Italien Cristian Sanavia le 3 juin prochain. Sanavia est l'aspirant numéro deux à la couronne des super-moyens WBC détenu par l'Allemand Markus Beyer.
"Sanavia a un style qui rappelle celui de Beyer, explique l'entraîneur Stéphane Larouche. C'est un gaucher qui excelle dans la contre-attaque."
L'Italien a battu Beyer par décision partagée le 5 juin 2004. L'Allemand a pris sa revanche quelques mois plus tard, l'emportant par K.O.
Sanavia doit remonter dans le ring en avril.
"Il doit affronter le Russe Vitaly Tsypko le 23 avril", fait valoir Larouche.
Quant à Beyer, il peut attendre un an avant de défendre sa couronne face à l'aspirant numéro un Scott Pemberton. D'ici là, il pourrait affronter un boxeur du "top 10" en septembre. Le nom de Lucas pourrait alors circuler puisque le boxeur d'Interbox est déjà connu en Allemagne depuis sa défaite contre Beyer en avril 2003.
D'abord Crawford
Dans l'immédiat, Lucas (37-6-3) se concentre sur Crawford (40-8-2), un boxeur de métier qui a déjà affronté des pugilistes renommés tels Sven Ottke, Jeffrey Lacy, Rudy Markussen et Scott Pemberton. Crawford a d'ailleurs livré son dernier combat contre Pemberton le 29 octobre dernier. Celui-ci l'emporté par K.O. au troisième round.
"C'est un boxeur qui a gagné les combats qu'il devait gagner", dit Lucas, qui a complété sa préparation mercredi au Centre Claude-Robillard. "Ses défaites, il les a encaissées contre des champions du monde ou des boxeurs classés."
Selon Lucas, ce deuxième combat depuis sa semi-retraite va lui permettre de mieux évaluer sa progression. Son premier combat face à Tony Manefee ne lui avait pas permis de faire l'exercice.
"Je vais pouvoir m'évaluer avec plus de justesse, dit-il. Si j'ai de la misère et que je remporte une décision serrée, j'aurai certainement des questions à me poser sur mon cheminement.
"Ce combat va aussi me permettre de voir si je peux toujours me battre à 168 livres."
Une salle comble
Le théâtre du Centre Bell devrait faire salle comble, soit quelque 7000 spectateurs. Mercredi, il restait seulement quelques centaines de billets à vendre.
"On veut organiser un happening, comme à Québec, tout en gardant la boxe comme événement prioritaire, explique Lucas. On pense que la formule sera améliorée. Il y aura beaucoup d'animation. Si je ne devais pas boxer, j'aimerais être dans la salle."
Le gala d'Interbox présentera huit combats. Parmi les boxeurs locaux, on retrouvera, outre Eric Lucas, Lucian Bute, de Montréal, Jean-François Bergeron, de St-Jérôme, Jo Jo Dan, de Montréal, David Whittom, de Lac St-Charles, qui affrontera Martin Desjardins, de Grand Remous, Andrian Diaconu, de Montréal, Antonin Décarie, de Montréal, et Benoît Gaudet, de Montréal.
D'autre part, Otis Grant devra faire son deuil d'un combat contre Scott Pemberton. L'Américain vient de conclure une entente avec Omar Sheika qu'il devrait affronter en juin.
"Sanavia a un style qui rappelle celui de Beyer, explique l'entraîneur Stéphane Larouche. C'est un gaucher qui excelle dans la contre-attaque."
L'Italien a battu Beyer par décision partagée le 5 juin 2004. L'Allemand a pris sa revanche quelques mois plus tard, l'emportant par K.O.
Sanavia doit remonter dans le ring en avril.
"Il doit affronter le Russe Vitaly Tsypko le 23 avril", fait valoir Larouche.
Quant à Beyer, il peut attendre un an avant de défendre sa couronne face à l'aspirant numéro un Scott Pemberton. D'ici là, il pourrait affronter un boxeur du "top 10" en septembre. Le nom de Lucas pourrait alors circuler puisque le boxeur d'Interbox est déjà connu en Allemagne depuis sa défaite contre Beyer en avril 2003.
D'abord Crawford
Dans l'immédiat, Lucas (37-6-3) se concentre sur Crawford (40-8-2), un boxeur de métier qui a déjà affronté des pugilistes renommés tels Sven Ottke, Jeffrey Lacy, Rudy Markussen et Scott Pemberton. Crawford a d'ailleurs livré son dernier combat contre Pemberton le 29 octobre dernier. Celui-ci l'emporté par K.O. au troisième round.
"C'est un boxeur qui a gagné les combats qu'il devait gagner", dit Lucas, qui a complété sa préparation mercredi au Centre Claude-Robillard. "Ses défaites, il les a encaissées contre des champions du monde ou des boxeurs classés."
Selon Lucas, ce deuxième combat depuis sa semi-retraite va lui permettre de mieux évaluer sa progression. Son premier combat face à Tony Manefee ne lui avait pas permis de faire l'exercice.
"Je vais pouvoir m'évaluer avec plus de justesse, dit-il. Si j'ai de la misère et que je remporte une décision serrée, j'aurai certainement des questions à me poser sur mon cheminement.
"Ce combat va aussi me permettre de voir si je peux toujours me battre à 168 livres."
Une salle comble
Le théâtre du Centre Bell devrait faire salle comble, soit quelque 7000 spectateurs. Mercredi, il restait seulement quelques centaines de billets à vendre.
"On veut organiser un happening, comme à Québec, tout en gardant la boxe comme événement prioritaire, explique Lucas. On pense que la formule sera améliorée. Il y aura beaucoup d'animation. Si je ne devais pas boxer, j'aimerais être dans la salle."
Le gala d'Interbox présentera huit combats. Parmi les boxeurs locaux, on retrouvera, outre Eric Lucas, Lucian Bute, de Montréal, Jean-François Bergeron, de St-Jérôme, Jo Jo Dan, de Montréal, David Whittom, de Lac St-Charles, qui affrontera Martin Desjardins, de Grand Remous, Andrian Diaconu, de Montréal, Antonin Décarie, de Montréal, et Benoît Gaudet, de Montréal.
D'autre part, Otis Grant devra faire son deuil d'un combat contre Scott Pemberton. L'Américain vient de conclure une entente avec Omar Sheika qu'il devrait affronter en juin.