Après Mendy, Pavlik est la cible de Bute
Boxe mercredi, 22 juin 2011. 12:49 jeudi, 12 déc. 2024. 12:46
MONTRÉAL - Lucian Bute effectuera dans un peu plus de deux semaines à Bucarest en Roumanie la huitième défense de son titre des poids super-moyens de l'IBF contre le Français Jean-Paul Mendy, mais son équipe s'active déjà ardemment en coulisses à préparer la suite des événements.
Le promoteur du boxeur québécois d'origine roumaine à confirmé mercredi qu'il discute avec le clan de l'ancien champion des moyens Kelly Pavlik afin d'organiser un combat de championnat du monde au début du mois de novembre prochain. Le combat serait présenté la fin de semaine suivant la finale du Super Six du réseau américain Showtime qui doit opposer Andre Ward à Carl Froch le 29 octobre.
« Nous négocions sérieusement avec le promoteur de Pavlik, Bob Arum », a révélé le président d'InterBox Jean Bédard, à l'occasion d'une rencontre avec les membres des médias tenue au Complexe sportif Claude-Robillard de Montréal. « Pavlik veut toutefois absolument disputer un combat préparatoire qui aurait lieu au mois d'août avant. »
Pavlik n'est monté qu'une seule fois dans le ring - contre Alfonso Lopez en mai dernier - depuis qu'il est sorti en janvier dernier d'une cure de désintoxication commencée deux mois plus tôt. Il avait précédemment perdu ses titres WBC, WBO et The Ring après sa défaite contre Sergio Martinez en avril 2010.
Chose certaine, il semble peu probable pour l'instant qu'un éventuel duel entre Bute et Pavlik soit présenté à Montréal, ce dernier préférant se battre en terrain neutre.
« Plus personne ne veut venir à Montréal, car ça prend beaucoup de courage », explique M. Bédard. « D'un autre côté, nous n'avons aucun problème à aller à Atlantic City par exemple. »
Le président d'InterBox a également accepté d'expliquer les raisons de l'échec des négociations avec l'équipe de l'ancien champion des super-moyens Mikkel Kessler, qui était, jusqu'à tout récemment encore, pressenti pour se mesurer à Bute en prélude à un affrontement avec le gagnant du Super Six.
« Nous avons soumis une offre sérieuse à Kessler à la demande de Showtime », précise M. Bédard. « Lucian était même prêt à sacrifier une partie de sa bourse pour que le combat ait lieu! Nous n'avons toutefois jamais eu de nouvelles »
« Il faut dire que nous avions eu la puce à l'oreille lorsque Kessler a décidé d'affronter Mehdi Bouadla à son retour, plutôt que Renan St-Juste. »
À la suite de sa victoire sur Bouadla plus tôt ce mois-ci, Kessler est devenu aspirant obligatoire à la ceinture de la WBO présentement détenue par l'Allemand Robert Stieglitz. Le Danois trouvait ainsi le prétexte idéal pour éviter Bute, un adversaire nettement plus dangereux que Stieglitz.
Malgré tout, cela ne devrait pas empêcher Bute de disputer en 2012 un mégacombat d'unification des titres WBA, WBC, IBF et fort probablement The Ring de la catégorie. Évidemment, si tout se passe comme prévu.
La réalisation d'un rêve
Autant Jean Bédard paraît totalement dédié à la planification du futur, autant Bute et son entraîneur Stéphan Larouche se concentrent sur le moment présent, même si tout le monde revient continuellement sur ce qui attend le champion.
« C'est difficile de ne pas penser à Pavlik ou Kessler, car c'est le travail du promoteur de faire circuler leurs noms », avoue Bute. « Mais en même temps, je réaliserai mon rêve de défendre mon titre chez moi. L'ambiance sera incroyable. Les gens sont tellement partisans. »
« Lucian ne sait pas vraiment ce qui l'attend », ajoute Larouche. « Je l'ai vécu avec Leonard Dorin et c'était particulier. Il aura beaucoup de pression sur les épaules. »
Contrairement à leur habitude, Bute et Larouche n'ont pas pris le chemin de la Floride pour parfaire leur préparation. Ils ont plutôt décidé de demeurer à Montréal afin de ne pas trop bouleverser les habitudes du Québécois d'origine roumaine.
En Floride, nous ne faisons que de la boxe, alors qu'à Montréal, il y a un peu plus de distractions », reconnaît d'abord Bute. « Sauf que je suis plus à l'aise ici. Nous avons finalement pris une bonne décision de rester ici. »
Pendant son camp d'entraînement, Bute a eu la chance de livrer plusieurs rounds de sparring avec l'ancien champion des super-mi-moyens Travis Simms. Ce dernier est bien connu des amateurs québécois puisqu'il a été détrôné par Joachim Alcine en juillet 2007.
« On a fait appel à mes services pour que je joue le rôle de Mendy », explique Simms. « J'ai essayé d'être le plus salaud possible pour faire sortir Lucian de son plan de match. »
Celui qui n'a pas disputé de combat depuis juin 2009, mais prévoit un retour dans le ring avant la fin de l'année a été grandement impressionné par son partenaire d'entraînement, vantant à la fois ses qualités humaines et physiques.
« Lucian est un boxeur exceptionnel, mais surtout un homme extrêmement humble », mentionne Simms. « Il possède une éthique de travail irréprochable et connaît très bien le sport. Ce n'est pas le fruit du hasard s'il est devenu un aussi grand champion. »
Bute en sera à son premier combat en plus de six ans dans son pays natal, alors qu'il avait battu l'Américain Donny McCrary en avril 2005. Il est ensuite devenu champion des super-moyens de l'IBF à la suite de sa victoire sur Alejandro Berrio en octobre 2007, puis l'un des boxeurs les plus respectés de sa catégorie.
Le promoteur du boxeur québécois d'origine roumaine à confirmé mercredi qu'il discute avec le clan de l'ancien champion des moyens Kelly Pavlik afin d'organiser un combat de championnat du monde au début du mois de novembre prochain. Le combat serait présenté la fin de semaine suivant la finale du Super Six du réseau américain Showtime qui doit opposer Andre Ward à Carl Froch le 29 octobre.
« Nous négocions sérieusement avec le promoteur de Pavlik, Bob Arum », a révélé le président d'InterBox Jean Bédard, à l'occasion d'une rencontre avec les membres des médias tenue au Complexe sportif Claude-Robillard de Montréal. « Pavlik veut toutefois absolument disputer un combat préparatoire qui aurait lieu au mois d'août avant. »
Pavlik n'est monté qu'une seule fois dans le ring - contre Alfonso Lopez en mai dernier - depuis qu'il est sorti en janvier dernier d'une cure de désintoxication commencée deux mois plus tôt. Il avait précédemment perdu ses titres WBC, WBO et The Ring après sa défaite contre Sergio Martinez en avril 2010.
Chose certaine, il semble peu probable pour l'instant qu'un éventuel duel entre Bute et Pavlik soit présenté à Montréal, ce dernier préférant se battre en terrain neutre.
« Plus personne ne veut venir à Montréal, car ça prend beaucoup de courage », explique M. Bédard. « D'un autre côté, nous n'avons aucun problème à aller à Atlantic City par exemple. »
Le président d'InterBox a également accepté d'expliquer les raisons de l'échec des négociations avec l'équipe de l'ancien champion des super-moyens Mikkel Kessler, qui était, jusqu'à tout récemment encore, pressenti pour se mesurer à Bute en prélude à un affrontement avec le gagnant du Super Six.
« Nous avons soumis une offre sérieuse à Kessler à la demande de Showtime », précise M. Bédard. « Lucian était même prêt à sacrifier une partie de sa bourse pour que le combat ait lieu! Nous n'avons toutefois jamais eu de nouvelles »
« Il faut dire que nous avions eu la puce à l'oreille lorsque Kessler a décidé d'affronter Mehdi Bouadla à son retour, plutôt que Renan St-Juste. »
À la suite de sa victoire sur Bouadla plus tôt ce mois-ci, Kessler est devenu aspirant obligatoire à la ceinture de la WBO présentement détenue par l'Allemand Robert Stieglitz. Le Danois trouvait ainsi le prétexte idéal pour éviter Bute, un adversaire nettement plus dangereux que Stieglitz.
Malgré tout, cela ne devrait pas empêcher Bute de disputer en 2012 un mégacombat d'unification des titres WBA, WBC, IBF et fort probablement The Ring de la catégorie. Évidemment, si tout se passe comme prévu.
La réalisation d'un rêve
Autant Jean Bédard paraît totalement dédié à la planification du futur, autant Bute et son entraîneur Stéphan Larouche se concentrent sur le moment présent, même si tout le monde revient continuellement sur ce qui attend le champion.
« C'est difficile de ne pas penser à Pavlik ou Kessler, car c'est le travail du promoteur de faire circuler leurs noms », avoue Bute. « Mais en même temps, je réaliserai mon rêve de défendre mon titre chez moi. L'ambiance sera incroyable. Les gens sont tellement partisans. »
« Lucian ne sait pas vraiment ce qui l'attend », ajoute Larouche. « Je l'ai vécu avec Leonard Dorin et c'était particulier. Il aura beaucoup de pression sur les épaules. »
Contrairement à leur habitude, Bute et Larouche n'ont pas pris le chemin de la Floride pour parfaire leur préparation. Ils ont plutôt décidé de demeurer à Montréal afin de ne pas trop bouleverser les habitudes du Québécois d'origine roumaine.
En Floride, nous ne faisons que de la boxe, alors qu'à Montréal, il y a un peu plus de distractions », reconnaît d'abord Bute. « Sauf que je suis plus à l'aise ici. Nous avons finalement pris une bonne décision de rester ici. »
Pendant son camp d'entraînement, Bute a eu la chance de livrer plusieurs rounds de sparring avec l'ancien champion des super-mi-moyens Travis Simms. Ce dernier est bien connu des amateurs québécois puisqu'il a été détrôné par Joachim Alcine en juillet 2007.
« On a fait appel à mes services pour que je joue le rôle de Mendy », explique Simms. « J'ai essayé d'être le plus salaud possible pour faire sortir Lucian de son plan de match. »
Celui qui n'a pas disputé de combat depuis juin 2009, mais prévoit un retour dans le ring avant la fin de l'année a été grandement impressionné par son partenaire d'entraînement, vantant à la fois ses qualités humaines et physiques.
« Lucian est un boxeur exceptionnel, mais surtout un homme extrêmement humble », mentionne Simms. « Il possède une éthique de travail irréprochable et connaît très bien le sport. Ce n'est pas le fruit du hasard s'il est devenu un aussi grand champion. »
Bute en sera à son premier combat en plus de six ans dans son pays natal, alors qu'il avait battu l'Américain Donny McCrary en avril 2005. Il est ensuite devenu champion des super-moyens de l'IBF à la suite de sa victoire sur Alejandro Berrio en octobre 2007, puis l'un des boxeurs les plus respectés de sa catégorie.