Bermane Stiverne a dû s’armer de patience au cours de la dernière année, mais ses efforts pourraient être récompensés dès samedi soir alors qu’il pourrait s’approprier la ceinture WBC des poids lourds sur les ondes de RDS2.

S’il l’emporte, il deviendrait le premier Québécois et le premier Haïtien d'origine à s’emparer d’une ceinture mondiale chez les lourds, la catégorie reine de la boxe.

Stiverne a toutes les raisons d’être optimistes de s’emparer du titre laissé vacant par Vitali Klitschko car il se mesurera à Chris Arreola et l'intensité a monté d'un cran entre les deux boxeurs lors du point de presse de l'événement qui a donné lieu à plusieurs échanges musclés.  

Stiverne a notamment mentionné qu'il allait botter le derrière à son adversaire. Celui-ci a ensuite riposté en disant qu'il aimait bien Stiverne avant parce qu'il ne parlait pas trop, mais que la situation avait changé et qu'il allait le détruire. 

Les deux promoteurs ont même été impliqués dans la querelle sans oublier que Stiverne a déclaré qu'il allait donner sa bourse au promoteur d'Arreola si jamais il perdait l'affrontement. 

Le Québécois avait aisément vaincu Arreola (36-3, 31 K.-O.) à son dernier combat, le 27 avril, et il n'a pas été tendre envers son adversaire lors d'une rencontre médiatique en vue du combat plus tôt cette semaine.

« Je veux ce titre davantage que lui. Chris est une vraie farce, il n’est pas sérieux et il ne l’a jamais été durant sa carrière. Je suis discipliné et je n’ai pas besoin d’une babysitter parce que je veux cette ceinture. J’attends ceci depuis longtemps tandis que Chris manque de discipline », a commenté Stiverne, sans retenue, au journaliste Carlos Arias. 

Stiverne (23-1-1, 20 K.O.) se prépare présentement pour cette grande soirée en Californie et il a aussi parlé de sa préparation aux médias présents.

« Je n’ai rien changé étant donné que ça s’est bien déroulé la première fois. Chris est un boxeur unidimensionnel et il peut seulement imposer plus de pression », a affirmé Stiverne avec confiance.

Le mois dernier, Arreola a avoué qu’il n’avait pas effectué la préparation idéale pour la première confrontation et qu’il n’avait que lui à blâmer. Ainsi, son camp d’entraînement a été déplacé pour qu’il se retrouve dans un endroit à l’écart des distractions.

« Je suis mon pire ennemi, je suis mon plus grand danger. Quand je suis à la maison, je suis à une vingtaine de kilomètres du gymnase et je me trouverai une défaite pour ne pas y aller », avait-il confié.