Bernard Hopkins met en garde Pascal
Boxe mardi, 29 mars 2011. 14:59 vendredi, 13 déc. 2024. 18:40
Après en être pratiquement venus aux coups la veille à Montréal, Jean Pascal et Bernard Hopkins ont poursuivi leur guerre de mots, mardi midi, mais à New York cette fois.
De passage dans la métropole américaine pour faire la promotion de leur affrontement du 21 mai prochain au Centre Bell, les deux boxeurs avaient encore beaucoup de choses à dire.
Devant plusieurs journalistes, photographes et agents de sécurité, Pascal est évidemment revenu sur ses propos de lundi, alors qu'il avait demandé avec insistance à Hopkins de se soumettre à des tests sanguins afin de prouver hors de tout doute qu'il est « propre ».
« Je n'ai jamais dit que Bernard prenait quelque chose », s'est de nouveau défendu le champion des poids mi-lourds du WBC. « Mais à bien y penser, il devrait peut-être prendre quelque chose le 21 mai, car je vais lui détruire le visage. »
Pascal a également expliqué pourquoi il s'en était pris avec autant de véhémence à l'endroit de Hopkins la veille, après l'avoir notamment traité de tricheur et évoqué les liens familiaux qui l'unissent à Shane Mosley - un ancien champion des poids légers, mi-moyens et moyens dont le nom a été associé au laboratoire BALCO.
« Il (Hopkins) a été irrespectueux envers mon pays et mon monde », a justifié le pugiliste lavallois. « Je le respectais avant, mais plus maintenant à cause de cela. »
Hopkins a quant à lui répété qu'il a plus que jamais l'intention de devenir le plus vieux champion de l'histoire avant de lancer un avertissement à tous ceux et celles qui ont l'intention d'assister au gala : « Ne soyez surpris si je le tue », a déclaré l'aspirant âgé de 46 ans.
Son entraîneur Nazim Richardson a de son côté tenu un discours nettement plus modéré en réfutant d'abord du revers de la main toutes les allégations de dopage qui pourraient peser sur son protégé et en louangeant également le travail du champion québécois.
« Bernard n'est pas un gars comme ça », a mentionné Richardson. « Nous nous attendons à voir le meilleur de Pascal. Il a quelque chose à prouver. »
La hache de guerre devrait être maintenant momentanément enterrée au cours des prochaines semaines, puisque les deux boxeurs reprendront leur préparation avant de recroiser le fer dans la semaine précédant leur deuxième face à face en l'espace de cinq mois.
Mais puisque Pascal et Hopkins sont particulièrement actifs sur le site de réseautage social Twitter, il ne serait pas surprenant qu'ils se lancent encore plusieurs jabs d'ici là. Le Québécois a d'ailleurs déjà réagi aux menaces de l'Américain en écrivant : « Il veut me tuer je suis vraiment mort de rire ».
Pascal (26-1-1, 16 K.-O.) et Hopkins (52-5-2, 32 K.-O.) s'étaient livré un verdict nul majoritaire le 18 décembre dernier au Colisée de Québec, ce qui avait permis au champion de conserver ses titres des mi-lourds du WBC, de l'IBO et The Ring.
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
De passage dans la métropole américaine pour faire la promotion de leur affrontement du 21 mai prochain au Centre Bell, les deux boxeurs avaient encore beaucoup de choses à dire.
Devant plusieurs journalistes, photographes et agents de sécurité, Pascal est évidemment revenu sur ses propos de lundi, alors qu'il avait demandé avec insistance à Hopkins de se soumettre à des tests sanguins afin de prouver hors de tout doute qu'il est « propre ».
« Je n'ai jamais dit que Bernard prenait quelque chose », s'est de nouveau défendu le champion des poids mi-lourds du WBC. « Mais à bien y penser, il devrait peut-être prendre quelque chose le 21 mai, car je vais lui détruire le visage. »
Pascal a également expliqué pourquoi il s'en était pris avec autant de véhémence à l'endroit de Hopkins la veille, après l'avoir notamment traité de tricheur et évoqué les liens familiaux qui l'unissent à Shane Mosley - un ancien champion des poids légers, mi-moyens et moyens dont le nom a été associé au laboratoire BALCO.
« Il (Hopkins) a été irrespectueux envers mon pays et mon monde », a justifié le pugiliste lavallois. « Je le respectais avant, mais plus maintenant à cause de cela. »
Hopkins a quant à lui répété qu'il a plus que jamais l'intention de devenir le plus vieux champion de l'histoire avant de lancer un avertissement à tous ceux et celles qui ont l'intention d'assister au gala : « Ne soyez surpris si je le tue », a déclaré l'aspirant âgé de 46 ans.
Son entraîneur Nazim Richardson a de son côté tenu un discours nettement plus modéré en réfutant d'abord du revers de la main toutes les allégations de dopage qui pourraient peser sur son protégé et en louangeant également le travail du champion québécois.
« Bernard n'est pas un gars comme ça », a mentionné Richardson. « Nous nous attendons à voir le meilleur de Pascal. Il a quelque chose à prouver. »
La hache de guerre devrait être maintenant momentanément enterrée au cours des prochaines semaines, puisque les deux boxeurs reprendront leur préparation avant de recroiser le fer dans la semaine précédant leur deuxième face à face en l'espace de cinq mois.
Mais puisque Pascal et Hopkins sont particulièrement actifs sur le site de réseautage social Twitter, il ne serait pas surprenant qu'ils se lancent encore plusieurs jabs d'ici là. Le Québécois a d'ailleurs déjà réagi aux menaces de l'Américain en écrivant : « Il veut me tuer je suis vraiment mort de rire ».
Pascal (26-1-1, 16 K.-O.) et Hopkins (52-5-2, 32 K.-O.) s'étaient livré un verdict nul majoritaire le 18 décembre dernier au Colisée de Québec, ce qui avait permis au champion de conserver ses titres des mi-lourds du WBC, de l'IBO et The Ring.
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