Berthiaume se charge de Bonnamie
Boxe samedi, 9 oct. 2004. 18:20 samedi, 14 déc. 2024. 21:05
MONTREAL (PC) - Martin Berthiaume a mérité de livrer un combat pour le championnat canadien des poids moyens.
Le Sorellois de 34 ans a remporté son pari face à Alain Bonnamie qu'il a vaincu par K.O.
Bonnamie, âgé de 40 ans, ne s'est pas relevé pour entreprendre le septième round à la demande de ses hommes de coin.
Bonnamie a été très passif en début de combat et Berthiaume n'a jamais cessé de le pourchasser par la suite. Bonnamie a encaissé bien des coups, au point où le médecin a dû intervenir à deux reprises pour constater l'étendue des dégâts. Le courageux boxeur a disputé presque tout le combat le visage ensanglanté. De son côté, Berthiaume était encore plein d'énergie à sa sortie du ring.
"J'ai suivi le plan de match à la lettre, a déclaré le vainqueur. Je lui ai fait mal dès le début mais je savais que le combat était loin d'être fini. Alain est un athlète courageux. Il a aussi beaucoup d'expérience."
Berthiaume a indiqué n'avoir jamais atteint un rival comme il l'a fait face à Bonnamie.
"Il était trop lent. Je voyais tout venir. Il ne m'a jamais fait mal, a-t-il expliqué. De mon côté, je n'ai jamais frappé un rival aussi solidement. C'était devenu dangereux pour Alain. Je sais qu'il va avoir un sérieux mal de tête demain matin."
Berthiaume livrera son prochain combat face au champion canadien Larry Sharp, de l'Alberta.
"C'est tout un boxeur", a prévenu le promoteur Yvon Michel.
Bonnamie, lui, pourrait avoir livré son dernier combat.
"Il a reçu beaucoup de coups au cours de sa carrière", a simplement rappelé l'entraîneur de Berthiaume, Ross Amber.
La "panthère noire"
Dans un combat d'une belle intensité entre mi-moyens, le Montréalais Hermann Ngoudjo (7-0-0) a martelé l'Américain Joshua Smith (16-14-1) pendant cinq rounds avant de l'emporter par K.O. technique à 2:12 de la sixième et dernière reprise. Il s'agissait de la sixième victoire du Camerounais avant la limite.
On disait de Smith qu'il est un bagarreur. Sa réputation n'était pas surfaite. Pendant cinq rounds, le boxeur de Nashville a encaissé les coups de butoir de la "panthère noire", allant même deux fois au plancher. Ce n'est qu'au sixième assaut que l'arbitre a mis fin à son calvaire.
Ngoudjo, qui a représenté le Cameroun aux Jeux olympiques d'été de Sydney en 2000, a encore une fois été impressionnant de technique et de puissance. En voilà un qu'on verra bientôt dans le "top-10" d'un classement mondial.
Mbongo expéditif
Paul Mbongo (4-0-0), de Montréal, a été expéditif contre l'Américain Karl Evans (2-7-1). Le poids lourd natif du Cameroun a envoyé son rival au plancher d'une combinaison gauche-droite à 1:32 du premier round. Le boxeur de Topeka, au Kansas, n'a jamais été dans le coup. La victoire de Mbongo était prévisible, lui qui a représenté le Cameroun aux Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta.
Dans un autre combat chez les lourds, David Cadieux, de Trois-Rivières, l'a emporté par K.O. à 1:45 du premier round face à Monte Cutshall, un grassouillet Américain (253 livres) dont c'était la première bataille chez les professionnels. Sa première et sans doute sa dernière.
Cadieux (1-1-0), qui a été champion canadien en 2002, lui a fait perdre son protecteur bucal dès les premiers échanges. Par la suite, le boxeur de Kansas City au style peu orthodoxe, a cherché à éviter son rival qui l'a finalement atteint à la tête.
Sébastien Demers faisait ses débuts professionnels. Le boxeur de St-Hyacinthe a réussi sa rentrée alors qu'il a passé le K.O. à son adversaire John Vaughn, de Topeka, à 1:13 du premier round.
Dans le premier combat de la journée, Stéphane Desormiers, de Terrebonne, a défait l'Américain Daniel Neal (8-4-1) par décision majoritaire des juges, 38-38, 38-37, 38-37. Cette victoire de Desormiers (4-0-0) était sa quatrième en autant de combats chez les moyens.
Il a construit sa victoire au deuxième round lorsqu'il a expédié Neal au plancher d'un solide crochet de droite au menton. Mais l'Américain de Columbus était venu à Montréal pour se battre et il a terminé avec force le combat prévu en quatre reprises.
Le Sorellois de 34 ans a remporté son pari face à Alain Bonnamie qu'il a vaincu par K.O.
Bonnamie, âgé de 40 ans, ne s'est pas relevé pour entreprendre le septième round à la demande de ses hommes de coin.
Bonnamie a été très passif en début de combat et Berthiaume n'a jamais cessé de le pourchasser par la suite. Bonnamie a encaissé bien des coups, au point où le médecin a dû intervenir à deux reprises pour constater l'étendue des dégâts. Le courageux boxeur a disputé presque tout le combat le visage ensanglanté. De son côté, Berthiaume était encore plein d'énergie à sa sortie du ring.
"J'ai suivi le plan de match à la lettre, a déclaré le vainqueur. Je lui ai fait mal dès le début mais je savais que le combat était loin d'être fini. Alain est un athlète courageux. Il a aussi beaucoup d'expérience."
Berthiaume a indiqué n'avoir jamais atteint un rival comme il l'a fait face à Bonnamie.
"Il était trop lent. Je voyais tout venir. Il ne m'a jamais fait mal, a-t-il expliqué. De mon côté, je n'ai jamais frappé un rival aussi solidement. C'était devenu dangereux pour Alain. Je sais qu'il va avoir un sérieux mal de tête demain matin."
Berthiaume livrera son prochain combat face au champion canadien Larry Sharp, de l'Alberta.
"C'est tout un boxeur", a prévenu le promoteur Yvon Michel.
Bonnamie, lui, pourrait avoir livré son dernier combat.
"Il a reçu beaucoup de coups au cours de sa carrière", a simplement rappelé l'entraîneur de Berthiaume, Ross Amber.
La "panthère noire"
Dans un combat d'une belle intensité entre mi-moyens, le Montréalais Hermann Ngoudjo (7-0-0) a martelé l'Américain Joshua Smith (16-14-1) pendant cinq rounds avant de l'emporter par K.O. technique à 2:12 de la sixième et dernière reprise. Il s'agissait de la sixième victoire du Camerounais avant la limite.
On disait de Smith qu'il est un bagarreur. Sa réputation n'était pas surfaite. Pendant cinq rounds, le boxeur de Nashville a encaissé les coups de butoir de la "panthère noire", allant même deux fois au plancher. Ce n'est qu'au sixième assaut que l'arbitre a mis fin à son calvaire.
Ngoudjo, qui a représenté le Cameroun aux Jeux olympiques d'été de Sydney en 2000, a encore une fois été impressionnant de technique et de puissance. En voilà un qu'on verra bientôt dans le "top-10" d'un classement mondial.
Mbongo expéditif
Paul Mbongo (4-0-0), de Montréal, a été expéditif contre l'Américain Karl Evans (2-7-1). Le poids lourd natif du Cameroun a envoyé son rival au plancher d'une combinaison gauche-droite à 1:32 du premier round. Le boxeur de Topeka, au Kansas, n'a jamais été dans le coup. La victoire de Mbongo était prévisible, lui qui a représenté le Cameroun aux Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta.
Dans un autre combat chez les lourds, David Cadieux, de Trois-Rivières, l'a emporté par K.O. à 1:45 du premier round face à Monte Cutshall, un grassouillet Américain (253 livres) dont c'était la première bataille chez les professionnels. Sa première et sans doute sa dernière.
Cadieux (1-1-0), qui a été champion canadien en 2002, lui a fait perdre son protecteur bucal dès les premiers échanges. Par la suite, le boxeur de Kansas City au style peu orthodoxe, a cherché à éviter son rival qui l'a finalement atteint à la tête.
Sébastien Demers faisait ses débuts professionnels. Le boxeur de St-Hyacinthe a réussi sa rentrée alors qu'il a passé le K.O. à son adversaire John Vaughn, de Topeka, à 1:13 du premier round.
Dans le premier combat de la journée, Stéphane Desormiers, de Terrebonne, a défait l'Américain Daniel Neal (8-4-1) par décision majoritaire des juges, 38-38, 38-37, 38-37. Cette victoire de Desormiers (4-0-0) était sa quatrième en autant de combats chez les moyens.
Il a construit sa victoire au deuxième round lorsqu'il a expédié Neal au plancher d'un solide crochet de droite au menton. Mais l'Américain de Columbus était venu à Montréal pour se battre et il a terminé avec force le combat prévu en quatre reprises.