La victoire de Jean Pascal vendredi devant Meng Fanlong était certainement plus que la bienvenue pour le Québécois après avoir été à l’écart du ring depuis près de trois ans.

Le boxeur de 39 ans était de retour à l’action pour une première fois depuis son affrontement avec Badou Jack le 28 décembre 2019. Un résultat positif à un test antidopage a ensuite contrecarré les plans du Québécois.

C’était donc l’occasion pour lui vendredi soir en Floride de prouver au monde professionnel de la boxe et aux amateurs qu’il était bien de retour espérant que cette épisode soit derrière lui.

 « Je ne pourrai jamais convaincre les gens qui sont des " haters ", mais ça prouve que je n’ai pas besoin d’extra ou autre pour gagner un combat. J’ai toujours été un athlète propre, je testais négatif autant dans la victoire que dans la défaite », a-t-il mentionné à notre collègue Jean-Luc Legendre après le combat.

« Cette fois-ci, j’ai testé négatif donc c’est une preuve noir sur blanc que je suis un athlète propre », a-t-il ajouté.

Même s’il reconnaît avoir été quelque peu rouillé après son absence, Pascal a su s’imposer plus le combat avançait contre un rival qui était invaincu en 17 combats professionnels avant cet affrontement.

« Je n’ai pas utilisé assez mon expérience à mon goût. J’aurais pu encore plus le dominer, mais après trois années d’absence sur l’arène, je prends bien la victoire », a souligné celui qui présente une fiche de 36-6-1, 20 K.-O.

Les juges ont finalement remis des cartes de 115-112, 114-113 et 116-111 en faveur de celui qui devient le premier aspirant à la couronne IBF des mi-lourds ce qui pourrait le mettre sur la route du champion Artur Beterbiev. Pascal n’avait cependant pas encore de plans concrets pour la suite de sa carrière.

« Je veux que les partisans du Québec reviennent au Centre Bell, à la Place Bell pour encourager un boxeur du Québec », a-t-il émis comme souhait pour clore l’entrevue.

Pascal cause la surprise et gagne par décision unanime