L'Agence volontaire antidopage (VADA) a notifié la WBC que le boxeur montréalais Bermane Stiverne a échoué à un test antidopage effectué le 4 novembre dernier.

Le WBC n’a pas l’intention d’annuler son combat pour le titre intérimaire des poids lourds face à Alexander Povetkin, le 17 décembre prochain. Le gagnant de ce duel deviendra l'aspirant no 1 au titre de Deontay Wilder.

Des traces de méthylhexaneamine, aussi connue sous le nom de diméthylamylamine (DMAA) ont été retrouvées dans son organisme. La DMAA est bannie depuis 2010 selon les règles de l'Agence mondiale antidopage. Elle est présentement vendue comme supplément alimentaire et sert d'ingrédient dans plusieurs boissons énergisantes.

Stiverne (25-2-1, 21 K.-O.) a coopéré à l’enquête du WBC et a admis avoir consommé le produit SUPERPHARM, sous les recommandations du personnel du gymnase EOS à Henderson au Nevada, qui contenait la substance interdite. Il est conscient de la gravité de son erreur d’avoir consommé un supplément sans en avoir analysé les ingrédients.

L'enquête du WBC a révélé que Stiverne n'avait pas consommé de façon volontaire le produit et ce dernier a pleinement collaboré avec les enquêteurs, d'où la sentence sans suspension.

Stiverne devra se soumettre à un contrôle antidopage plus serré d’ici au duel et devra en assumer les coûts. L’ancien champion du monde devra payer une amende de 75 000 $ et faire 40 heures de service communautaire dans le domaine de la prévention du dopage chez les jeunes athlètes.