Le poids lourd Oscar Rivas affrontera Devin Vargas dans un combat de 10 rounds le samedi 28 mars au Centre Vidéotron de Québec.

 

C’est ce soir-là que le champion des mi-lourds de la WBC/IBF Artur Beterbiev tentera de défendre ses titres contre son aspirant obligatoire Meng Fanlong. 

 

Rivas (26-1, 18 K.-O.), qui a récemment signé un contrat de copromotion avec Top Rank, a eu une année 2019 remplie d’action. En janvier, le Montréalais d’origine colombienne a passé le K.-O. à l’ancien aspirant au titre mondial Bryant Jennings, et en juillet, il a envoyé au tapis Dillian Whyte avant d’être privé du titre mondial intérimaire de la WBC par décision serrée. Classé en 3e position par la WBC, Rivas est encore au sommet des poids lourds, et ce, malgré la défaite contre Whyte.

 

Son adversaire Devin Vargas (22-6, 9 K.-O.), de Toledo en Ohio, vient tout juste de remporter une victoire par disqualification en 8 rounds contre le Portoricain Victor Bisbal, en sous-carte du combat Alvarez-Seals à Verona (New York) le 18 janvier dernier.

 

« La dernière année m’a permis de prouver que j’appartiens à l’élite mondiale des lourds », a déclaré Rivas. « Cette année, j’ai comme objectif de prouver que je mérite ma chance d’affronter le meilleur boxeur poids lourd au monde, Tyson Fury qui est aussi sous contrat avec Top Rank. »

 

Également sur cette carte, Janibek Alimkhanuly, un combattant chez les poids moyens du Kazakhstan, défendra ses ceintures WBO Global et WBC Continental Americas dans un combat de 10 rounds contre l’invaincu Issah Samir.

«Janibek est sans équivoque un jeune talent à surveiller », raconte Bob Arum, président de Top Rank. « Oscar Rivas quant à lui est un dangereux poids lourd qui fonce à la vive allure et la solidité d’un train, lui qui est en liste pour un titre mondial en 2020. Nous pouvons nous attendre à une soirée remplie d’action! »

Alimkhanuly (8-0, 4 K.-O.), entraîné par Buddy McGirt et dont la carrière est gérée par le gagnant du titre BWAA de gérant de l’Année Egis Klimas, a représenté le Kazakhstan aux Jeux olympiques de Rio en 2016, et mérité l’or aux championnats d’Asie ainsi qu’aux championnats du monde de 2013. Classé au 4e rang par la WBO, Alimkhanuly a pris la voie rapide en prenant la mesure du vétéran Vaughn Alexander à seulement sa quatrième sortie chez les professionnels. Sa fiche de 4-0 comprend trois K.-O. en 2019, incluant un au 6e round contre l’ancien champion canadien et champion NABO des poids moyens Albert Onolunose, en novembre dernier à Fresno en Californie.  

 

« Je veux seulement la compétition la plus ardue, c’est pourquoi je suis déjà aspirant après seulement huit combats pros », dit Alimkhanuly. « Voilà une belle opportunité de démontrer mon talent en direct. Je vais quitter le Canada avec le 0 encore à ma fiche.»

 

Samir (18-0, 15 K.-O. ) est le dernier pugiliste de renommée mondiale provenant d’Accra au Ghana, une ville qui a produit plusieurs champions mondiaux donc Azumah Nelson, Ike Quartey, David Kotey, Joshua Clottey et Richard Commey. Samir a représenté le Ghana aux Jeux olympiques de Pékin de 2008. Il a joint les professionnels en 2011 et a passé le K.-O. à huit de ses adversaires, et ce, à sa première année dans les rangs payants. En 2015, Samir a remporté le titre ghanéen des poids moyens contre le vétéran Philip Kotey. Il est revenu à l’action en 2018 après une pause de trois ans et a conservé une fiche de 4-0 dont trois K.-O.. Ce combat sera son premier combat professionnel loin de sa terre natale.

 

« Je viens au Canada pour voler la vedette », dit Samir. « Chaque fois que j’entre sur l’arène, je me bats pour le Ghana et pour tous les champions qui ont pavé le chemin. Janibek est boxeur talentueux, mais je sais qu’il n’a pas encore mis les gants contre un boxeur comme moi. »

 

Le Québécois Mikael Zewski et son équipe ont toutefois fait savoir qu’il ne pourra pas monter sur le ring tel que prévu le 28 mars. La blessure qu’il s’est infligée lors de son combat en novembre dernier n’est pas complètement guérie.

 

Également en action sur la sous-carte : 

  • Le Camerounais résidant à Montréal Wilfried « Free Boy » Seyi (8-0, 4 K.-O.) affrontera Alan Carrillo (11-4, 8 K.-O.) dans un 8 rounds chez les super-moyens. Seyi a représenté le Cameroun aux Jeux olympiques de Rio en 2016 et vient tout juste de se qualifier à nouveau pour les Jeux de Tokyo cet été.
  • Le Montréalais Christian « Solide » Mbilli (16-0 dont 15 K.-O.), chez les poids super-moyens, fera face au vétéran Mexicain Felipe « El Pinocho» Ugalde (18-1, 15 K.-O.) dans un combat de 10 rounds.  
  • Dans un 8 rounds des poids super-coqs, Ismael Camacho Garcia (12-2-3, 5 K.-O.) fera face au vétéran de Montréal Vislan Dalkhaev (12-1, 3 K.-O.), qui a remporté la victoire à ses trois dernières sorties.  
  • L’espoir des poids lourds, l’olympien italien de 2016 Guido « The Gladiator » Vianello (6-0, 6 K.-O.) livrera la bataille à un adversaire à déterminer dans son premier combat de 8 rounds.