Vaincu par décision partagée des juges, Badou Jack a demandé un combat revanche après avoir eu la certitude de s'être fait voler.

Le combat était certes très serré, mais Jean Pascal n'a pas volé la victoire, malgré un 12e round où il s'est retrouvé au plancher.

« Je n'étais pas vraiment sonné. C'est pour ça que j'ai été en mesure de terminer le round en force. Comme je vous dis, ç’a été une belle bataille. Ce n'est pas pour rien que Badou Jack a été champion du monde dans deux catégories différentes. Je ne veux pas me vanter, mais j'ai quelque chose de spécial en moi. C'est pour ça que je suis resté champion du monde », a commenté le Québécois.

Un prochain défi possible? Un certain Artur Beterbiev, aspirant obligatoire au champion WBC. Même s’il a 37 ans, le protégé de Stéphan Larouche continue de foncer et de surprendre.

« Il a été à son image habituelle. Il a donné un spectacle. Il a surpris. Quand il a utilisé sa vitesse, il a fait mal à Badou Jack. Il a voulu en mettre un peu trop, pousser ses coups de poing et il a perdu un peu l'équilibre. Je suis surtout content qu’il soit resté dans le combat grâce à son jab », a évalué le vétéran entraîneur Stéphan Larouche.

 « Je pense que c'est le combat que j'ai le plus jabbé de tous mes 43 combats. C'est quelque chose que j'ai beaucoup amélioré avec Stéphan. J'ai ça en dedans de moi. J'ai la hargne. Même si ça va mal, je ne veux pas me laisser abattre. Je ne veux pas me décourager. Je vais continuer à travailler fort pour renverser la vapeur et je crois que c'est ce que j'ai fait dans le combat. C'est pourquoi je l’ai gagné », a ajouté celui qui a savouré une 35e victoire.

Les options sont nombreuses pour Jean Pascal, mais Stéphan Larouche ne souhaite pas que son champion revienne rapidement dans le ring. Il viserait un combat au printemps, possiblement au mois de mai ou au mois de juin.

Les options sont nombreuses pour Jean Pascal, mais Stéphan Larouche ne souhaite pas que son champion revienne rapidement dans le ring. Il viserait un combat au printemps, possiblement au mois de mai ou au mois de juin.

Un combat serré, mais une victoire méritée