Bute deviendra millionnaire
Boxe mercredi, 28 mai 2008. 12:42 jeudi, 12 déc. 2024. 11:00
BROSSARD - S'il y avait encore des doutes que Lucian Bute était un athlète franc et entier, qu'il était sincèrement attaché à son entourage ainsi qu'à la culture québécoise, ceux-ci se sont envolés mercredi, quand il a conclu une nouvelle entente de deux ans - ou l'équivalent de six combats - avec InterBox.
Le champion en titre de l'IBF chez les super-moyens a ainsi choisi de poursuivre sa carrière au sein de l'organisation québécoise, plutôt que de tenter sa chance avec un promoteur étranger, et ainsi nager seul dans un milieu reconnu pour être peuplés de requins.
"J'ai choisi avec mon coeur. Si c'était seulement l'argent qui m'intéressait, je ne serais pas ici aujourd'hui, c'est sûr. J'avais confiance (qu'InterBox) était capable d'organiser les choses de la façon dont je les aime", a indiqué Bute quelques minutes après que l'entente eut été rendue officielle, mercredi matin à L'Étoile, une salle de spectacles du Quartier Dix30 à Brossard où InterBox tiendra son prochain gala, le 8 juillet prochain, mettant notamment en vedette Renan St-Juste, Benoit Gaudet, Jo Jo Dan et Sébastien Gauthier.
"Quelques promoteurs, des Etats-Unis notamment, se sont intéressés à moi. J'ai discuté avec eux, mais je préférais travailler avec InterBox. Je me sens vraiment bien ici, j'ai une bonne équipe, je me sens confortable au Québec, au Centre Bell. Je voulais continuer ici", a continué Bute sur un ring qu'on avait aménagé pour l'occasion, où le boxeur d'origine roumaine, Eric Lucas, président d'InterBox, et Jean Bédard, le président et chef de la direction du Groupe Sportscene (La Cage aux Sports) se sont réunis pour signer le contrat, tout cela sous les yeux de Stéphan Larouche, directeur des opérations d'InterBox.
"Les chiffres sont confidentiels, mais je suis vraiment content de l'entente que j'ai signée avec InterBox, a ajouté Bute. Je suis pas encore millionnaire, mais la prochaine année, peut-être, oui."
"Les négociations se sont très bien déroulées, a déclaré Bédard, qui a mené les discussions avec Bute. Si ç'a été plus long que prévu, c'est que c'était extrêmement complexe, pour nous c'était nouveau. Il y avait notre joueur de concession qu'on devait s'assurer de garder et c'était extrêmement important, également, pour l'avenir d'InterBox."
Si l'entente, la plus importante dans l'histoire d'InterBox, a été aussi complexe à négocier, c'est parce qu'il fallait prévoir toutes les possibilités qui pourraient se présenter dans les prochains mois, et les prochaines années, dans la carrière de Bute - tant au niveau des différents adversaires possibles, que des ententes potentielles avec la télé américaine et roumaine.
"Je ne pense pas que Lucian est resté par charité", a avancé le grand patron des Cages aux Sports, qui a louangé la droiture de Bute même si celui-ci était bien conscient qu'InterBox ne pouvait se permettre de le perdre. "Je ne pense pas qu'il voulait arracher l'avenir d'InterBox non plus. Quand il a négocié ce contrat-là, il voulait s'assurer d'être payé à sa juste valeur, et je pense que c'est ce qu'il va avoir. Mais aussi, il ne voulait pas perdre tout ce qu'il a acquis ici au Québec.
"Nous, ce qu'on lui a vendu, c'est notre capacité de continuer à générer des revenus ici à Montréal, et aussi de lui ouvrir les autres marchés. Parce que c'est sûr qu'un gars comme ça, si on veut le garder dans deux ou trois ans - car on pense déjà à ce qui va se passer dans deux ou trois ans - il va falloir ouvrir des portes au sein du marché américain, être capable de s'associer à une télé américaine quelconque qui pourra, justement, nous permettre d'offrir des meilleures bourses encore à Lucian.
"Lucian n'a rien exigé (au chapitre d'éventuelles ententes avec HBO et Showtime), on a simplement convenu ensemble qu'on va travailler vers ça."
Bédard a reconnu qu'il a craint qu'un promoteur étranger avance une offre mirobolante dans le but de s'accaparer les services de Bute, et qu'il était prêt à le laisser aller s'il le fallait.
"On connaît notre marché, on savait ce qu'on pouvait lui donner, a dit Bédard. Il fallait que je sois responsable envers les actionnaires de notre compagnie, je ne pouvais pas embarquer dans un cirque de fous non plus."
Le champion en titre de l'IBF chez les super-moyens a ainsi choisi de poursuivre sa carrière au sein de l'organisation québécoise, plutôt que de tenter sa chance avec un promoteur étranger, et ainsi nager seul dans un milieu reconnu pour être peuplés de requins.
"J'ai choisi avec mon coeur. Si c'était seulement l'argent qui m'intéressait, je ne serais pas ici aujourd'hui, c'est sûr. J'avais confiance (qu'InterBox) était capable d'organiser les choses de la façon dont je les aime", a indiqué Bute quelques minutes après que l'entente eut été rendue officielle, mercredi matin à L'Étoile, une salle de spectacles du Quartier Dix30 à Brossard où InterBox tiendra son prochain gala, le 8 juillet prochain, mettant notamment en vedette Renan St-Juste, Benoit Gaudet, Jo Jo Dan et Sébastien Gauthier.
"Quelques promoteurs, des Etats-Unis notamment, se sont intéressés à moi. J'ai discuté avec eux, mais je préférais travailler avec InterBox. Je me sens vraiment bien ici, j'ai une bonne équipe, je me sens confortable au Québec, au Centre Bell. Je voulais continuer ici", a continué Bute sur un ring qu'on avait aménagé pour l'occasion, où le boxeur d'origine roumaine, Eric Lucas, président d'InterBox, et Jean Bédard, le président et chef de la direction du Groupe Sportscene (La Cage aux Sports) se sont réunis pour signer le contrat, tout cela sous les yeux de Stéphan Larouche, directeur des opérations d'InterBox.
"Les chiffres sont confidentiels, mais je suis vraiment content de l'entente que j'ai signée avec InterBox, a ajouté Bute. Je suis pas encore millionnaire, mais la prochaine année, peut-être, oui."
"Les négociations se sont très bien déroulées, a déclaré Bédard, qui a mené les discussions avec Bute. Si ç'a été plus long que prévu, c'est que c'était extrêmement complexe, pour nous c'était nouveau. Il y avait notre joueur de concession qu'on devait s'assurer de garder et c'était extrêmement important, également, pour l'avenir d'InterBox."
Si l'entente, la plus importante dans l'histoire d'InterBox, a été aussi complexe à négocier, c'est parce qu'il fallait prévoir toutes les possibilités qui pourraient se présenter dans les prochains mois, et les prochaines années, dans la carrière de Bute - tant au niveau des différents adversaires possibles, que des ententes potentielles avec la télé américaine et roumaine.
"Je ne pense pas que Lucian est resté par charité", a avancé le grand patron des Cages aux Sports, qui a louangé la droiture de Bute même si celui-ci était bien conscient qu'InterBox ne pouvait se permettre de le perdre. "Je ne pense pas qu'il voulait arracher l'avenir d'InterBox non plus. Quand il a négocié ce contrat-là, il voulait s'assurer d'être payé à sa juste valeur, et je pense que c'est ce qu'il va avoir. Mais aussi, il ne voulait pas perdre tout ce qu'il a acquis ici au Québec.
"Nous, ce qu'on lui a vendu, c'est notre capacité de continuer à générer des revenus ici à Montréal, et aussi de lui ouvrir les autres marchés. Parce que c'est sûr qu'un gars comme ça, si on veut le garder dans deux ou trois ans - car on pense déjà à ce qui va se passer dans deux ou trois ans - il va falloir ouvrir des portes au sein du marché américain, être capable de s'associer à une télé américaine quelconque qui pourra, justement, nous permettre d'offrir des meilleures bourses encore à Lucian.
"Lucian n'a rien exigé (au chapitre d'éventuelles ententes avec HBO et Showtime), on a simplement convenu ensemble qu'on va travailler vers ça."
Bédard a reconnu qu'il a craint qu'un promoteur étranger avance une offre mirobolante dans le but de s'accaparer les services de Bute, et qu'il était prêt à le laisser aller s'il le fallait.
"On connaît notre marché, on savait ce qu'on pouvait lui donner, a dit Bédard. Il fallait que je sois responsable envers les actionnaires de notre compagnie, je ne pouvais pas embarquer dans un cirque de fous non plus."