La scène peut paraître anecdotique, mais elle est plutôt extrêmement révélatrice. Lorsque le coup d’envoi du gala de samedi soir a été donné, Glen Johnson était aux abords du ring pour encourager le super-plumes Rances Barthelemy, un de ses acolytes chez Warrior’s Boxing.

Le vétéran boxeur a également profité de l’occasion pour prendre quelques clichés en compagnie des amateurs, histoire d’immortaliser son passage à Québec. Pendant ce temps, Lucian Bute était probablement déjà en train de visualiser pour une énième fois son plan de match.

Sur le ring, Bute n’a jamais donné la moindre chance à Johnson de s’imposer. Le combat s’est assurément joué lors des premières secondes, le champion des poids super-moyens de la IBF prenant visiblement l’aspirant par surprise.

Samedi soir, Bute a écrit l’histoire en offrant une performance pratiquement parfaite, une prestation qu’on imagine pourtant impossible à ce niveau. Tous ceux qui ont traité le boxeur québécois d’origine roumaine de paper champ doivent immédiatement ravaler leurs paroles.

Bute doit être illico considéré comme l’un des meilleurs boxeurs « livre pour livre » de la planète. Point final.



Cela faisait longtemps que je souhaitais revoir Pier-Olivier Côté en action. J’avais raté ses spectaculaires victoires par knock-out contre Cesar Soriano et Michael Lozada, car ses combats avaient été présentés après les attractions principales des galas que je couvrais.

Côté n’a pas déçu en signant un autre gain mémorable. La combinaison jab-direct de la main droite qui a provoqué la première chute au plancher de Jorge Luis Teron restera longtemps gravée dans ma mémoire. Quelle vitesse!

Il ne faut cependant pas s’attendre à ce que Côté devienne champion du monde demain matin, et c’est tant mieux. InterBox a toujours prôné la patience et en regardant aller Bute depuis le début de sa carrière, ce sera inadéquat de critiquer qui que ce soit.



Sébastien Gauthier méritait assurément un meilleur sort. Contre l’ancien champion des super-coqs Steve Molitor, Gauthier a prouvé qu’il est en mesure de rivaliser sur la scène internationale.

Je l’avais gagnant 96–94 sur ma carte et j’ai déjà hâte à son prochain combat.

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Je suis pratiquement toujours de glace lorsque je couvre des événements sportifs. À vrai dire, je suis un très grand partisan du No cheering in the press box Non, je n’ai pas dérogé à ce principe samedi, mais j’ai néanmoins vécu de très grandes émotions.

J’espère sincèrement qu’InterBox maintiendra sa promesse de présenter des galas d’envergure. Parce que sincèrement, c’était franchement réussi.

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