Bute s'imposera par décision, dit Lucas
Boxe vendredi, 18 mars 2011. 18:40 dimanche, 15 déc. 2024. 11:44
Francis Paquin
MONTRÉAL - Lucian Bute et son entourage ont répété toute la semaine qu'ils se méfient de Brian Magee. Il n'est donc pas étonnant qu'Éric Lucas tienne le même discours.
L'ancien champion des super-moyens du WBC prévoit d'ailleurs que l'affrontement de samedi soir entre Bute (27-0, 22 K.-O.) et Magee (34-3-1, 24 K.-O.) se rendra à la limite, mais qu'il se terminera évidemment à l'avantage du boxeur québécois d'origine roumaine.
Une prédiction qui contraste avec celle des preneurs aux livres et des journalistes spécialisés, qui croient que le champion des super-moyens de l'IBF se débarrassera de son rival avant les rounds de championnat, exactement comme il l'a fait lors de ses quatre défenses précédentes contre Fulgencio Zuniga, Librado Andrade, Edison Miranda et plus récemment Jesse Brinkley.
« Lucian prend Magee au sérieux, car ce dernier est capable de cogner », a expliqué Lucas, vendredi après-midi au Centre Bell, après que Bute eut fait osciller la balance à 167,7 livres. « Lucian n'aura pas le droit de prendre de pause, car Magee peut lui faire mal à tout moment. »
L'ex-pugiliste de Magog pense néanmoins que son ancien partenaire d'entraînement s'imposera plutôt facilement s'il suit son plan de match. Il prédit que contrairement à son habitude, Magee ne se ruera pas sur son adversaire, car il sait pertinemment qu'il lui est impossible d'échanger coup pour coup avec le champion.
« Même si sa seule façon de sortir vainqueur de ce duel est de lui passer le knock-out, Magee ne se collera pas à Lucian », a indiqué Lucas. « S'il le faisait, il passerait un mauvais quart d'heure! »
Lucas se fie à sa grande expérience, mais surtout à l'attitude du clan Magee qui a été particulièrement discret cette semaine et qui n'a pas du tout cherché à alimenter la controverse, comme l'avait notamment fait Bernard Hopkins avant de croiser le fer avec Jean Pascal.
« Magee a été particulièrement brillant », a reconnu Lucas. « Il sait qu'il est largement négligé et c'est exactement pour cette raison qu'il ne faut pas le sous-estimer. »
Chose certaine, il est extrêmement difficile de contredire l'ancien champion, car il avait été l'un des seuls à prédire la victoire rapide de Bute à son deuxième combat contre Andrade et à affirmer que Pascal en aurait plein les bras face à Hopkins.
À la retraite depuis sa défaite contre Andrade au Colisée Pepsi de Québec en mai dernier, Lucas a juré qu'il n'a pas du tout l'intention de remonter un jour dans l'arène.
« J'ai définitivement tourné la page », a avoué Lucas. « Lorsque j'étais revenu après près de quatre ans d'absence, c'était parce que je m'ennuyais de l'engouement que suscite un combat. »
« Aujourd'hui je n'ai pas ressenti de frissons. J'en vivrai assurément demain, mais en tant que partisan! »
Côté entend profiter de sa chance
Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Un adage qui colle parfaitement à la peau de Pier-Olivier Côté.
Devant à l'origine se battre de façon anonyme en sous-carte du gala qui mettra en vedette Bute et Magee, Côté aura la chance de se faire valoir en demi-finale à la suite du forfait de Renan St-Juste plus tôt cette semaine.
Pour l'occasion, Côté (14-0, 9 K.-O.) disputera le plus important combat de sa jeune carrière, alors qu'il se mesurera à Michael Lozada (37-7-1, 30 K.-O.), un Mexicain qui possède une longue feuille de route malgré ses 27 ans.
« Je ne me suis jamais mesuré à un boxeur qui possède autant d'expérience », a expliqué le pugiliste de Charlesbourg, après avoir fait osciller la balance à 144,4 livres vendredi. « Je devrai vraiment bien me servir de ma tête, car c'est le genre de gars qui pourrait vraiment me faire mal paraître. »
Côté sait qu'il pourra compter sur l'appui de la foule, qui a rarement eu la chance de le voir à l'œuvre, puisque ses duels ont souvent été présentés après la tenue des finales, comme ce fut le cas le 21 décembre dernier lors du gala Pascal-Hopkins.
« C'est toujours plaisant d'évoluer devant les siens, car je me laisse transporter par l'énergie des amateurs », a avoué celui qui est surnommé Apou. « Une carrière est généralement courte, alors c'est important de profiter de ces moments-là. »
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
L'ancien champion des super-moyens du WBC prévoit d'ailleurs que l'affrontement de samedi soir entre Bute (27-0, 22 K.-O.) et Magee (34-3-1, 24 K.-O.) se rendra à la limite, mais qu'il se terminera évidemment à l'avantage du boxeur québécois d'origine roumaine.
Une prédiction qui contraste avec celle des preneurs aux livres et des journalistes spécialisés, qui croient que le champion des super-moyens de l'IBF se débarrassera de son rival avant les rounds de championnat, exactement comme il l'a fait lors de ses quatre défenses précédentes contre Fulgencio Zuniga, Librado Andrade, Edison Miranda et plus récemment Jesse Brinkley.
« Lucian prend Magee au sérieux, car ce dernier est capable de cogner », a expliqué Lucas, vendredi après-midi au Centre Bell, après que Bute eut fait osciller la balance à 167,7 livres. « Lucian n'aura pas le droit de prendre de pause, car Magee peut lui faire mal à tout moment. »
L'ex-pugiliste de Magog pense néanmoins que son ancien partenaire d'entraînement s'imposera plutôt facilement s'il suit son plan de match. Il prédit que contrairement à son habitude, Magee ne se ruera pas sur son adversaire, car il sait pertinemment qu'il lui est impossible d'échanger coup pour coup avec le champion.
« Même si sa seule façon de sortir vainqueur de ce duel est de lui passer le knock-out, Magee ne se collera pas à Lucian », a indiqué Lucas. « S'il le faisait, il passerait un mauvais quart d'heure! »
Lucas se fie à sa grande expérience, mais surtout à l'attitude du clan Magee qui a été particulièrement discret cette semaine et qui n'a pas du tout cherché à alimenter la controverse, comme l'avait notamment fait Bernard Hopkins avant de croiser le fer avec Jean Pascal.
« Magee a été particulièrement brillant », a reconnu Lucas. « Il sait qu'il est largement négligé et c'est exactement pour cette raison qu'il ne faut pas le sous-estimer. »
Chose certaine, il est extrêmement difficile de contredire l'ancien champion, car il avait été l'un des seuls à prédire la victoire rapide de Bute à son deuxième combat contre Andrade et à affirmer que Pascal en aurait plein les bras face à Hopkins.
À la retraite depuis sa défaite contre Andrade au Colisée Pepsi de Québec en mai dernier, Lucas a juré qu'il n'a pas du tout l'intention de remonter un jour dans l'arène.
« J'ai définitivement tourné la page », a avoué Lucas. « Lorsque j'étais revenu après près de quatre ans d'absence, c'était parce que je m'ennuyais de l'engouement que suscite un combat. »
« Aujourd'hui je n'ai pas ressenti de frissons. J'en vivrai assurément demain, mais en tant que partisan! »
Côté entend profiter de sa chance
Le bonheur des uns fait souvent le malheur des autres. Un adage qui colle parfaitement à la peau de Pier-Olivier Côté.
Devant à l'origine se battre de façon anonyme en sous-carte du gala qui mettra en vedette Bute et Magee, Côté aura la chance de se faire valoir en demi-finale à la suite du forfait de Renan St-Juste plus tôt cette semaine.
Pour l'occasion, Côté (14-0, 9 K.-O.) disputera le plus important combat de sa jeune carrière, alors qu'il se mesurera à Michael Lozada (37-7-1, 30 K.-O.), un Mexicain qui possède une longue feuille de route malgré ses 27 ans.
« Je ne me suis jamais mesuré à un boxeur qui possède autant d'expérience », a expliqué le pugiliste de Charlesbourg, après avoir fait osciller la balance à 144,4 livres vendredi. « Je devrai vraiment bien me servir de ma tête, car c'est le genre de gars qui pourrait vraiment me faire mal paraître. »
Côté sait qu'il pourra compter sur l'appui de la foule, qui a rarement eu la chance de le voir à l'œuvre, puisque ses duels ont souvent été présentés après la tenue des finales, comme ce fut le cas le 21 décembre dernier lors du gala Pascal-Hopkins.
« C'est toujours plaisant d'évoluer devant les siens, car je me laisse transporter par l'énergie des amateurs », a avoué celui qui est surnommé Apou. « Une carrière est généralement courte, alors c'est important de profiter de ces moments-là. »
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