« Personne ne connaît (Andre Dirrell) ici. C’est pour cela que nous continuons de parler de (Carl Froch). »

C’est la réponse du président d’InterBox Jean Bédard à la question d’un collègue qui se demandait pourquoi Lucian Bute ne pourrait pas affronter l’ancien participant du Super Six même si son nom figure sur la liste du réseau américain Showtime.

Pourtant, nombreux sont les lecteurs de ce blogue qui ont déjà laissé entendre qu’ils aimeraient bien voir Bute en découdre avec le médaillé de bronze des Jeux olympiques d’Athènes en 2004. Est-ce toujours le cas? Bute gagnerait-il en crédibilité à vos yeux si jamais il affrontait Dirrell? Achèteriez-vous le combat?

D’un autre côté, impossible de nier que les amateurs n’aimeraient pas voir Bute enfin corriger Froch à la suite de ses déclarations incendiaires des derniers mois. Par contre, il est facile de comprendre les dirigeants de Showtime de ne pas vouloir présenter ce combat. Pourquoi? Parce que le réseau américain a fait son bout de chemin depuis le début de l’entente le liant au champion des poids super-moyens de la IBF.



Au lendemain de la victoire de Bute sur Glen Johnson à Québec en novembre, M. Bédard avait évoqué la possibilité de produire un gala dans une petite salle du Madison Square Garden afin de mieux faire connaître le boxeur québécois d’origine roumaine aux États-Unis. Visiblement, ce scénario ne fait plus partie des plans.

En extrapolant, pourquoi ne pas accepter l’offre de Showtime et présenter un affrontement Bute-Dirrell à New York? Le contrat de trois combats serait ainsi écoulé et InterBox aurait ensuite le loisir de négocier avec qui il veut.

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