Peu de boxeurs québécois peuvent se vanter d'avoir affronté les meilleurs boxeurs de la planète.

Dans les années '50, Yvon Durelle s'est frotté deux fois à Archie Moore.

Dans les années '90, Éric Lucas s'est mesuré à Roy Jones fils puis Arturo Gatti s'est battu contre Oscar De La Hoya.

Samedi, ce sera au tour de Jean Pascal d'affronter Chad Dawson. L'Américain est effectivement un boxeur exceptionnel, qui ne manque pas d'ambition.

Dawson est une vedette montante de la boxe. Tout ce qu'il a dans la vie, il le doit au sport qu'il honore.

«La boxe, c'est tout pour moi!», exprime Dawson. «Ça me permet de prendre soin de ma famille et de mes enfants. Je prends la boxe très au sérieux et c'est mon métier.»

Son père Rick Dawson a connu une modeste carrière en boxe professionnelle, mais il a légué sa passion à son fils dès son plus jeune âge.

«J'ai commencé à boxer à l'âge de quatre ans», se souvient-il. «J'ai aussi quatre frères qui ont fait de la boxe dont un qui vient de devenir professionnel donc j'ai grandi dans milieu de la boxe et mon père m'a inspiré en me donnant le goût de pratiquer ce travail.»

Le gaucher de 28 ans est considéré comme l'un des meilleurs boxeurs toutes catégories confondues et il veut éventuellement être reconnu comme le meilleur de tous les temps.

«Tous les grands champions veulent entrer au Temple de la renommée et je veux être considéré comme l'un des meilleurs de l'histoire au terme de ma carrière. À 28 ans, je suis très fier d'être reconnu parmi les meilleurs boxeurs livre pour livre. C'est un premier but atteint, mais je veux maintenant être identifié comme le meilleur», explique l'Américain.

Avant de devenir le roi du monde, Dawson doit devenir le roi de Montréal. Après Pascal, il veut s'attaquer à Lucian Bute.

«Lucian Bute est un bon boxeur et il attire de belles foules à Montréal. Pascal et lui sont d'excellents combattants. Je suis privilégié d'être ici pour affronter Pascal dans sa ville. J'aime le Canada et Montréal est une belle ville et je suis ici pour faire mon travail», conclut l'athlète de six pieds et un pouce.

*D'après un reportage de Jean-Luc Legendre