Chris Byrd tentera de gagner le respect du monde de la boxe
Boxe mercredi, 11 déc. 2002. 13:51 vendredi, 13 déc. 2024. 19:51
ATLANTIC CITY (AFP) - A 32 ans, l'Américain Chris Byrd tentera de gagner enfin le respect dans le monde de la boxe en particulier en affrontant son compatriote Evander Holyfield pour le titre vacant IBF des poids lourds, samedi à Atlantic City (New Jersey).
Byrd est un oiseau rare dans la catégorie reine. Fausse garde de stature très moyenne (1,85 m pour un peu moins de 100 kg), il n'a pas le punch qui caractérise les lourds. Ses armes à lui sont la vitesse des poings, le déplacement et l'art de l'esquive, armes qu'il utilise à merveille pour "ridiculiser et énerver" l'adversaire.
Il est aussi particulier par sa gentillesse. Dans un monde où l'on joue fréquemment des gros mots en tous genres pour provoquer, voire du coup de tête et même de la morsure (à l'oreille par exemple), Byrd préfère parler de ses trois enfants hors du ring et boxer à la régulière entre les cordes.
Très religieux, le garçon de Flint (Michigan) a appris très tôt de ses parents que les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre et qui s'entraînent dur pour atteindre leur objectif.
C'est aussi en famille qu'il a appris à boxer, la plupart du temps en se battant avec ses frères. "On s'inventait des 15 rounds en s'appelant Ali, Holmes ou Sugar Ray Leonard", se souvient Byrd, entraîné par son père Joe et managé par son épouse Tracy.
Mordu de compétition
Vainqueur de 275 combats amateurs, il a ramené une médaille d'argent des Jeux de Barcelone en 1992 dans la catégorie des moyens. "Certains pensent encore que je suis un poids moyens gonflé, concède-t-il. Mais je suis un mordu de la compétition. Je me fous de la taille de l'adversaire. Je suis prêt à affronter n'importe qui dans le monde."
Il l'a d'ailleurs prouvé en battant des frappeurs comme David Tua, Uriah Grant, Jimmy Thunder. En 2000, il est même allé en Allemagne pour affronter les frères Klitschko, battant l'aîné Vitali avant de s'incliner face au cadet Wladimir (sa 2e défaite), tout en montrant des qualités impressionnantes d'encaisseur face aux deux géants ukrainiens.
Patient, Byrd a accepté de s'effacer, alors qu'il était challenger N.1, pour laisser Lennox Lewis affronter Mike Tyson en juin dernier. Tout cela pour se voir ensuite refuser une entrevue avec le champion britannique qui lui a préféré Vitali Klitschko comme prochain adversaire.
Le choix du Britannique s'est traduit par une perte du titre IBF et en chance pour Byrd. Et ce dernier est déterminé à la saisir: pour ajouter une 36e victoire à son tableau de chasse et, surtout, gagner le respect de la communauté pugilistique et pourquoi pas de... Lewis.
Byrd est un oiseau rare dans la catégorie reine. Fausse garde de stature très moyenne (1,85 m pour un peu moins de 100 kg), il n'a pas le punch qui caractérise les lourds. Ses armes à lui sont la vitesse des poings, le déplacement et l'art de l'esquive, armes qu'il utilise à merveille pour "ridiculiser et énerver" l'adversaire.
Il est aussi particulier par sa gentillesse. Dans un monde où l'on joue fréquemment des gros mots en tous genres pour provoquer, voire du coup de tête et même de la morsure (à l'oreille par exemple), Byrd préfère parler de ses trois enfants hors du ring et boxer à la régulière entre les cordes.
Très religieux, le garçon de Flint (Michigan) a appris très tôt de ses parents que les bonnes choses arrivent à ceux qui savent attendre et qui s'entraînent dur pour atteindre leur objectif.
C'est aussi en famille qu'il a appris à boxer, la plupart du temps en se battant avec ses frères. "On s'inventait des 15 rounds en s'appelant Ali, Holmes ou Sugar Ray Leonard", se souvient Byrd, entraîné par son père Joe et managé par son épouse Tracy.
Mordu de compétition
Vainqueur de 275 combats amateurs, il a ramené une médaille d'argent des Jeux de Barcelone en 1992 dans la catégorie des moyens. "Certains pensent encore que je suis un poids moyens gonflé, concède-t-il. Mais je suis un mordu de la compétition. Je me fous de la taille de l'adversaire. Je suis prêt à affronter n'importe qui dans le monde."
Il l'a d'ailleurs prouvé en battant des frappeurs comme David Tua, Uriah Grant, Jimmy Thunder. En 2000, il est même allé en Allemagne pour affronter les frères Klitschko, battant l'aîné Vitali avant de s'incliner face au cadet Wladimir (sa 2e défaite), tout en montrant des qualités impressionnantes d'encaisseur face aux deux géants ukrainiens.
Patient, Byrd a accepté de s'effacer, alors qu'il était challenger N.1, pour laisser Lennox Lewis affronter Mike Tyson en juin dernier. Tout cela pour se voir ensuite refuser une entrevue avec le champion britannique qui lui a préféré Vitali Klitschko comme prochain adversaire.
Le choix du Britannique s'est traduit par une perte du titre IBF et en chance pour Byrd. Et ce dernier est déterminé à la saisir: pour ajouter une 36e victoire à son tableau de chasse et, surtout, gagner le respect de la communauté pugilistique et pourquoi pas de... Lewis.