"Dave Hilton m'a mis dans le trou"
Boxe mercredi, 14 févr. 2001. 16:20 samedi, 14 déc. 2024. 02:49
MONTREAL (PC) - Le boxeur Dave Hilton a soutenu à au moins neuf reprises mercredi n'avoir rien fait d'"inapproprié" à l'endroit des deux mineures qui l'accusent de les avoir agressées sexuellement.
Vêtu d'un complet bleu nuit et arborant des mèches dorées, le champion mondial des super-moyens de la WBC âgé de 37 ans a commencé à répondre avec son débit saccadé habituel aux questions de son avocat Paul Skolnik après que ce dernier eut finalement décidé de l'appeler à la barre. Il a reconnu devant la juge Rolande Matte de la Cour du Québec que quand il buvait, il y allait à fond.
L'accusé a dit qu'il n'était pas du genre à se rendre dans un bar pour boire deux bières, à regarder sa montre et à tirer sa révérence.
"Quand je commence à boire, je bois durant quatre à cinq jours d'affilée ou durant deux semaines. Je suis un brosseur", a-t-il dit.
"Mais quand j'arrête, je suis très discipliné. Je ne triche pas. Je ne prends même pas un Pepsi ou aucun sucre", a-t-il ajouté.
L'accusé est présentement tenu de demeurer dans un centre de désintoxication de l'Armée du salut parce qu'il a violé, à plusieurs occasions, les conditions de sa remise en liberté, dans l'attente de son procès.
Aussi quand le combat contre Joe Stevenson a été annulé, au début de juin 1998, il a pris toute une brosse.
"J'étais frustré. Le combat était annulé. J'avais perdu 30 livres pour ce combat. J'étais vraiment désappointé. En plus je n'avais pas eu de bonus pour couvrir mes dépenses d'entraînement. Alors j'ai bu", a-t-il reconnu.
Répondant aux questions de son avocat, Dave Hilton a fait un survol des multiples endroits où il a vécu ou séjourné de 1995 à 1998, années durant lesquelles auraient été commis les ac, son avocat lui a demandé s'il avait eu un comportement répréhensible à l'égard des deux présumées victimes. Il a juré qu'il n'avait rien à se reprocher.
Il a toutefois admis avoir couché à une reprise dans le même lit qu'une des deux mineures en Floride, en présence d'une de ses amies, mais il n'y a eu aucun contact sexuel, a-t-il soutenu.
Il a en outre soutenu qu'il avait toujours pris grand soin des deux mineures en surveillant attentivement les garçons qui gravitaient autour d'elles.
Il n'en revenait tout simplement pas d'apprendre que l'une des deux fumaient, elle qui voulait devenir chanteuse. Pour sa part, il prenait soin de ne pas boire d'alcool devant elles, a-t-il assuré.
Les deux jeunes filles ont toutefois, dans leur témoignage, présenté Dave Hilton et ses amis "comme des bums très souvent ivres."
A son tour, le boxeur a qualifié de "bum" un des gars qui tournaient autour de la cadette, Tony Marshall, celui-là même qui est venu de Floride pour dire que la cadette lui avait confié que Hilton l'agressait sexuellement.
La procureure de la Couronne Hélène Di Salvo devrait être en mesure de commencer, jeudi, le contre-interrogatoire de l'accusé.
Ancien gérant
En début de journée, mercredi, Johnny Peluso, qui a géré la carrière du boxeur pendant quatre ans, s'est vanté d'avoir remis Hilton sur les rails. Il a cependant dit regretter tout l'argent qu'il y avait consacré et tout le temps qu'il y avait mis.
Peluso qui travaille dans l'entreprise de boulangerie de son père à Montréal, a raconté qu'au moment où il a commencé à s'occuper du boxeur, en 1996, sa carrière n'allait nulle part et il vivait dans la misère.
Il a assuré qu'il n'entretenait plus aucune relation avec son ex-protégé à qui il en voulait de l'avoir utilisé pendant de nombreuses années et de l'avoir congédié quand sa carrière reprenait du poil de la bête, en février 1999.
Le dernier congédiement (il y en avait eu plusieurs autres) est survenu dans les minutes qui ont suivi l'appel téléphonique de la mère des deux victimes alléguées de Hilton qui, hors d'elle-même, lui demandait ce qu'il avait fait à ses deux filles.
Au moment de cet appel, Hilton et son frère Jimmy qui l'accompagnait avaient déjà bu six bouteilles de vin, a dit Peluso. Pour sa part, il ne buvait jamais tellement plus que deux ou trois verres, a-t-il précisé.
Dans une poursuite civile intentée en 1999, Peluso, maintenant âgé de 26 ans, a réclamé 65 000 $ de Dave Hilton. Il a accepté de régler pour 15 000 $.
Invité à préciser le temps passé aux côtés d'Hilton, Johnny Peluso a indiqué qu'il était avec lui six jours sur sept pendant deux ans. "Il n'y a pas un jour où je n'ai pas entendu sa voix.
Il l'accompagnait dans les bars pour s'assurer que Hilton ne se mêle d'aucune bagarre.
Il arrivait même que Hilton lui confie la tâche de surveiller ce qui se passait du côté de la mère et des deux présumées victimes, particulièrement l'aînée, a-t-il précisé. Mais, a-t-il juré, il n'a jamais rien remarqué de répréhensible dans le comportement du boxeur.
Vêtu d'un complet bleu nuit et arborant des mèches dorées, le champion mondial des super-moyens de la WBC âgé de 37 ans a commencé à répondre avec son débit saccadé habituel aux questions de son avocat Paul Skolnik après que ce dernier eut finalement décidé de l'appeler à la barre. Il a reconnu devant la juge Rolande Matte de la Cour du Québec que quand il buvait, il y allait à fond.
L'accusé a dit qu'il n'était pas du genre à se rendre dans un bar pour boire deux bières, à regarder sa montre et à tirer sa révérence.
"Quand je commence à boire, je bois durant quatre à cinq jours d'affilée ou durant deux semaines. Je suis un brosseur", a-t-il dit.
"Mais quand j'arrête, je suis très discipliné. Je ne triche pas. Je ne prends même pas un Pepsi ou aucun sucre", a-t-il ajouté.
L'accusé est présentement tenu de demeurer dans un centre de désintoxication de l'Armée du salut parce qu'il a violé, à plusieurs occasions, les conditions de sa remise en liberté, dans l'attente de son procès.
Aussi quand le combat contre Joe Stevenson a été annulé, au début de juin 1998, il a pris toute une brosse.
"J'étais frustré. Le combat était annulé. J'avais perdu 30 livres pour ce combat. J'étais vraiment désappointé. En plus je n'avais pas eu de bonus pour couvrir mes dépenses d'entraînement. Alors j'ai bu", a-t-il reconnu.
Répondant aux questions de son avocat, Dave Hilton a fait un survol des multiples endroits où il a vécu ou séjourné de 1995 à 1998, années durant lesquelles auraient été commis les ac, son avocat lui a demandé s'il avait eu un comportement répréhensible à l'égard des deux présumées victimes. Il a juré qu'il n'avait rien à se reprocher.
Il a toutefois admis avoir couché à une reprise dans le même lit qu'une des deux mineures en Floride, en présence d'une de ses amies, mais il n'y a eu aucun contact sexuel, a-t-il soutenu.
Il a en outre soutenu qu'il avait toujours pris grand soin des deux mineures en surveillant attentivement les garçons qui gravitaient autour d'elles.
Il n'en revenait tout simplement pas d'apprendre que l'une des deux fumaient, elle qui voulait devenir chanteuse. Pour sa part, il prenait soin de ne pas boire d'alcool devant elles, a-t-il assuré.
Les deux jeunes filles ont toutefois, dans leur témoignage, présenté Dave Hilton et ses amis "comme des bums très souvent ivres."
A son tour, le boxeur a qualifié de "bum" un des gars qui tournaient autour de la cadette, Tony Marshall, celui-là même qui est venu de Floride pour dire que la cadette lui avait confié que Hilton l'agressait sexuellement.
La procureure de la Couronne Hélène Di Salvo devrait être en mesure de commencer, jeudi, le contre-interrogatoire de l'accusé.
Ancien gérant
En début de journée, mercredi, Johnny Peluso, qui a géré la carrière du boxeur pendant quatre ans, s'est vanté d'avoir remis Hilton sur les rails. Il a cependant dit regretter tout l'argent qu'il y avait consacré et tout le temps qu'il y avait mis.
Peluso qui travaille dans l'entreprise de boulangerie de son père à Montréal, a raconté qu'au moment où il a commencé à s'occuper du boxeur, en 1996, sa carrière n'allait nulle part et il vivait dans la misère.
Il a assuré qu'il n'entretenait plus aucune relation avec son ex-protégé à qui il en voulait de l'avoir utilisé pendant de nombreuses années et de l'avoir congédié quand sa carrière reprenait du poil de la bête, en février 1999.
Le dernier congédiement (il y en avait eu plusieurs autres) est survenu dans les minutes qui ont suivi l'appel téléphonique de la mère des deux victimes alléguées de Hilton qui, hors d'elle-même, lui demandait ce qu'il avait fait à ses deux filles.
Au moment de cet appel, Hilton et son frère Jimmy qui l'accompagnait avaient déjà bu six bouteilles de vin, a dit Peluso. Pour sa part, il ne buvait jamais tellement plus que deux ou trois verres, a-t-il précisé.
Dans une poursuite civile intentée en 1999, Peluso, maintenant âgé de 26 ans, a réclamé 65 000 $ de Dave Hilton. Il a accepté de régler pour 15 000 $.
Invité à préciser le temps passé aux côtés d'Hilton, Johnny Peluso a indiqué qu'il était avec lui six jours sur sept pendant deux ans. "Il n'y a pas un jour où je n'ai pas entendu sa voix.
Il l'accompagnait dans les bars pour s'assurer que Hilton ne se mêle d'aucune bagarre.
Il arrivait même que Hilton lui confie la tâche de surveiller ce qui se passait du côté de la mère et des deux présumées victimes, particulièrement l'aînée, a-t-il précisé. Mais, a-t-il juré, il n'a jamais rien remarqué de répréhensible dans le comportement du boxeur.