Des conditions imposées à Hilton
Boxe vendredi, 9 janv. 2009. 09:36 dimanche, 15 déc. 2024. 13:49
MONTREAL - A quelques jours de l'expiration de la peine d'emprisonnement de sept ans et huit mois de Dave Hilton pour agressions sexuelles sur ses propres filles, le ministère public a jugé bon jeudi d'imposer à l'ex-boxeur des conditions à respecter au cours des 12 prochains mois, dont l'interdiction de se retrouver en présence de personnes de moins de 16 ans et de consommer de l'alcool.
Après avoir exprimé sa réticence à plusieurs reprises, Hilton a tout de même signé le document, malgré ses menottes, acceptant ainsi de se conformer à la série de conditions posées.
Devant le juge Salvatore Mascia, la procureure de la Couronne, Patricia Compagnone, à l'origine de la mesure, a fait valoir qu'il s'agissait d'une mesure préventive prévue au Code criminel visant à protéger la société. De telles mesures sont qualifiées de préventives parce qu'on estime que la personne qui s'engage à les respecter va se retirer de situations qui sont à risque pour elle.
Au profit des médias, la procureure a expliqué qu'il y avait des motifs raisonnables de craindre que des infractions d'ordre sexuel puissent être commises par Dave Hilton à l'égard de personnes de moins de 16 ans.
"On veut éviter qu'il reçoive des amis en visite, par exemple un oncle qui a une jeune fille, qu'il se fasse une nouvelle conjointe ou que sa conjointe actuelle ait un enfant et qu'elle ne sache pas que la condition existe", a précisé Me Compagnone, à propos de l'obligation pour Hilton d'aviser l'adulte en autorité sur les personnes de moins de 16 ans qu'il lui est interdit de se retrouver seul avec ces dernières.
L'avocat de l'ancien boxeur, André Barbacki, a qualifié la procédure "d'assez rare, mais pas tellement déraisonnable face au dossier".
"M. Hilton a passé presque huit ans en prison et il aimerait avoir la liberté complète, la paix, mais il en a encore pour une année à respecter certaines restrictions", a-t-il soutenu.
Il évalue que la procédure découle de la condamnation sérieuse prononcée à l'égard de son client en 2001. "Des craintes subsistent aujourd'hui, mais il n'y a pas de fait précis reproché concernant des délits d'ordre sexuel de même nature", a-t-il avancé.
Me Barbacki a toutefois tenu à souligner que c'est uniquement l'interdiction de consommer de l'alcool qui a causé des hésitations à signer chez son client.
Après avoir exprimé sa réticence à plusieurs reprises, Hilton a tout de même signé le document, malgré ses menottes, acceptant ainsi de se conformer à la série de conditions posées.
Devant le juge Salvatore Mascia, la procureure de la Couronne, Patricia Compagnone, à l'origine de la mesure, a fait valoir qu'il s'agissait d'une mesure préventive prévue au Code criminel visant à protéger la société. De telles mesures sont qualifiées de préventives parce qu'on estime que la personne qui s'engage à les respecter va se retirer de situations qui sont à risque pour elle.
Au profit des médias, la procureure a expliqué qu'il y avait des motifs raisonnables de craindre que des infractions d'ordre sexuel puissent être commises par Dave Hilton à l'égard de personnes de moins de 16 ans.
"On veut éviter qu'il reçoive des amis en visite, par exemple un oncle qui a une jeune fille, qu'il se fasse une nouvelle conjointe ou que sa conjointe actuelle ait un enfant et qu'elle ne sache pas que la condition existe", a précisé Me Compagnone, à propos de l'obligation pour Hilton d'aviser l'adulte en autorité sur les personnes de moins de 16 ans qu'il lui est interdit de se retrouver seul avec ces dernières.
L'avocat de l'ancien boxeur, André Barbacki, a qualifié la procédure "d'assez rare, mais pas tellement déraisonnable face au dossier".
"M. Hilton a passé presque huit ans en prison et il aimerait avoir la liberté complète, la paix, mais il en a encore pour une année à respecter certaines restrictions", a-t-il soutenu.
Il évalue que la procédure découle de la condamnation sérieuse prononcée à l'égard de son client en 2001. "Des craintes subsistent aujourd'hui, mais il n'y a pas de fait précis reproché concernant des délits d'ordre sexuel de même nature", a-t-il avancé.
Me Barbacki a toutefois tenu à souligner que c'est uniquement l'interdiction de consommer de l'alcool qui a causé des hésitations à signer chez son client.